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Terminer la mère. Puisque la mère est morte c'est bien parachever le fils. Il est le buste d'un sculpteur qui a omis de poser, apposer sa touche finale. Il y a donc en lui cette partie saillante sur son corps qui doit se prémunir du mal. Il doit veiller que ne s'y insinue à ce point de fragilité, rien d'autre que ce qui peut le nourrir en sève, tel cet arbre dont le tronc prospère jusqu'à maturité. Si ce n'est un chêne, ça lui ressemble, en « lyre », quand la tristesse s'accroît par force et en beauté. Ainsi, orphelin de mère, Albert foule de ses pieds nus, le parterre somptueux de la forêt, minéraux et humus, mais tel l'animal fou, il s'élance aussi par-delà les chemins de traverse, frayant alors dans les ronces et les anfractuosités du sol qui le blessent et l'atteignent en douleur immédiate, atténuant l'onde incisive du mal intérieur qui déferle. Il doit ‘faire' et tergiverse. Il n'est pas d'oubli que le renouveau qui s'attache à combler la mémoire. Sa renaissance à elle, c'est sa vaillance à lui et c'est pourquoi il convie les souvenirs, pour mieux les disperser après, afin d'emplir son être de ce qu'il devient. L'écriture est brillante et le procédé bien abouti si l'on songe que c'est une première construction, un premier livre. Ce qui me ferait perdre le fil en chaleur et harmonie et méditer sur la conduction de l'histoire, c'est cette surimpression de la féminité qui ternit l'impulsion lumineuse et le style indéniable. Aussi, j'ai aimé cette image du châtelain nourrissant le démuni sur ses terres et le transfert d'âme quand c'est l'ermite qui dépose un subside sous le chêne à l'intention du maître ; lequel maître devient sauvage au coeur du dépouillement, mais, oh ! combien roi, dans sa forêt.
Une belle découverte et l'orée de belles perspectives.
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Un premier roman surprenant. Très bien écrit mais avec des longueurs. La première moitié à été longue et fastidieuse, la seconde partie à été lu en une après midi. J'avoue ne pas savoir si cela m'a plus ou non. Il fait partie de ces romans qui vous laissent le sentiment d'une lecture mitigée.
Pour ma part, je trouve ce roman assez inégal.
L'histoire se passe en Mayenne. Albert la quarantaine, vient de perdre sa mère, qui habitait dans la maison familiale près d'une forêt. Sa femme et sa soeur l'accompagne pour organiser les préparatifs de la cérémonie, mais le temps s'éternise et les deux femmes partent et laisse Albert seul dans la maison avec ses propres souvenirs. Peu à peu Albert s'enfonce dans cette forêt omniprésente.
Ce qui m'a plu : les souvenirs musicaux du héros qui m'ont beaucoup parlé, nous devons être de la même génération. Cette ode à la nature, au silence, aux bruits mystérieux et à notre part sauvage.
Ce qui m'a moins plu : les longueurs au début du roman et le côté surnaturel.
Un roman original mais un peu long à mon goût.


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Je me suis laissé happer par cette histoire comme le narrateur par cette forêt de Mayenne, dont il hérite après le décès de sa mère. Il vient sur les lieux avec une mission bien définie : préparer l'enterrement de cette dernière. Mais dès le début on sent bien que la normalité va être bousculée et que le narrateur va nous embarquer dans une histoire troublante car tout est dual dans ce roman, à la fois ordinaire et extra-ordinaire. L'auteur tisse sa toile insidieusement, patiemment et fait entrer sa lectrice ou son lecteur dans une sorte de cercle magique, un territoire où il n'a pas forcément l'habitude d'aller, celui du supranaturel.
Jugez plutôt.
Parti de Paris, où il quitte femme et enfant, le narrateur se trouve rapidement confronté à l'histoire familiale dont il fait, par bribes et souvent au gré de flashbacks, un récit très circonstancié empreint d'une ironie mordante, d'un humour décapant auquel se mêle aussi un grand sens de l'autodérision. Mais là où les choses se compliquent, c'est que plane sur cette famille l'ombre d'une forêt tutélaire devenue bien plus qu'un simple bien familial. Menacée de disparaître, elle est redevenue au moment où arrive le narrateur, la grande prêtresse où se rejoignent et se mêlent la vie et la mort. Et chacun des membres de la famille se retrouve l'héritier d'une sorte "de péché originel" auquel il doit faire face.
Sa mère l'a fait, le narrateur doit reprendre le flambeau. le récit va alors insidieusement basculer vers un autre monde et devenir une quête initiatique dont le narrateur va franchir une à une les étapes. La première sera celle d'un dépouillement ascétique progressif : perte des repères spatiotemporels, jeûne, longues marches dans la forêt... Communication avec la nature mais aussi plongée dans une vie méditative très intense et magnifiquement analysée. S'en suit un état euphorique doublée d'un sentiment de grande plénitude. Mais cette plongée vers un moi profond va aussi être la porte ouverte vers des perceptions terrifiantes, des peurs archaïques. Celles liées à cette maison familiale, très minutieusement décrite dans son historicité, mais aussi lieu étrange dont les bruits inconnus et les fantômes vont hanter les nuits d'insomnie du narrateur. le thème de la maison hantée n'est pas original en lui-même. Mais l'art de l'auteur est pour moi de nous faire douter, de mettre l'accent sur l'hypersensibilité acoustique du narrateur et de trouver les bons mots pour décrire tout ce qui relève de l'impalpable, du vibratoire.
Comme dans toute quête initiatique, notre héros rencontre des obstacles mais se fait des alliés. La encore, le sol va se dérober sous nos pieds car d'innocentes chansons bien ancrées dans une époque, celle où sa mère les écoutait vont se révéler être des sortes de talismans. Par leur pouvoir médiumnique, elles vont être une porte d'entrée dans le monde des souvenirs et aussi le sésame qui va donner accès au douloureux secret maternel, celui qui fait qu'elle échappe constamment à l'évocation que le narrateur essaie de se faire d'elle. A partir de là sa quête va être double : redonner à sa mère la paix qu'elle mérite et poursuivre à travers elle la mission familiale quasiment sacrée dont elle se sentait investie. S'en suit alors un récit que l'on peut qualifier de fantastique, mais si l'on a accepté d'entrer dans le cercle magique de l'auteur, il s'agit plutôt d'une sorte d'aventure mystique dans laquelle le héros trouve enfin son Graal et les dernière pages sont vraiment superbes par la force incantatoire de leur écriture.
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"Aujourd'hui, la maison n'est plus qu'un cimetière des éléphants. Mes grands- parents, que je peux encore revoir étendus sur leurs lits,
sont morts ici, à dix ans d'intervalle, ma mère, bien sûr, et d'autres encore. (...)
Finalement, je suis incapable de dire si cette maison est bonne ou mauvaise. Ma femme s'est toujours méfiée de cet endroit trop à l'écart de la vie sociale qui nous donne le sentiment d'être seuls, uniques, et de n'avoir besoin de rien. Elle trouve cela malsain. Pour ma part, je suis heureux d'être loin de tout, sans connexion, sans téléphone, régnant sur mon peuple végétal. Ici, le temps prend une épaisseur qu'il n'a pas ailleurs. Il semble profond. Pénétrable." (p. 59)

Un premier roman des plus déroutants et originaux !! Une ode à la nature... aux arbres, aux forêts... dans une solitude tour à tour régénératrice et oppressante ...

Le narrateur apprenant la mort de sa mère rejoint la domaine et la forêt familiale dont elle s'occupait... Une sorte de "fuite-régression-pause" qui nous emporte dans un tourbillon d'émotions, d'odeurs et de couleurs !

Devant s'occuper des obsèques de sa mère, Charles se plonge dans la maison et la forêt de son enfance, dans les souvenirs, les archives de
famille... Un roman surprenant, qui nous capte par les odeurs, les couleurs, les noms des arbres, des plantes, des animaux, etc.
Ce retour aux sources simultanément jubilatoire et mortifère, doit permettre à notre narrateur de renaître,de faire le point, etc.
Charles, dans sa pause, se retrouve empêtré dans une ambivalence croissante, tentant de faire table rase, d'alléger les lourdeurs des attachements du passé familial, parental !!

"Que suis-je venu faire ici ?
(...) Est-ce que j'ai eu une seule fois l'intention réelle d'enterrer ma mère, ou bien n'est-ce qu'un prétexte pour fuir mon existence ?"
(p. 178)

Du mal à rédiger ce billet, car j'ai adoré cette fiction et en même temps je me sens dans un sentiment mélangé... tout comme la fascination mâtinée d'inquiétude qui peut nous saisir lors d'une promenade dans le monde opaque de la forêt...

Premier roman troublant,inquiétant, prodigue en mystère et légendes, entre les rêves et la réalité prégnante de la terre...

"Les obsèques vont commencer.
J'ai tout organisé: je jetterai ses cendres dans les cendres de la maison. Elles s'envoleront par-delà les plus hautes branches. Plus
loin, elles iront se répandre dans la chevelure des grands arbres. (...)
Comme ce sera le début de l'été, les rhododendrons et les magnolias seront épanouis, mais nous ne ferons pas de bouquets,
car ma mère voulait qu'on laisse vivre les fleurs. nous aurons une piste de danse autour de la fontaine parme de la
glycine. Et au nombre des convives, s'ajouteront ces arbres fruitiers qu'elle avait plantés avec tant d'espoir. Ils seront les domestiques en livrées naturelles: des poiriers, pommiers, prunus, palmiers et le ginkgo malingre qu'elle protégeait comme une louve" (p. 217)

Double hommage à la nature, et à la mère perdue... Un style fort poétique et le plaisir supplémentaire d'un vocabulaire... riche, qui m'est apparu "nouveau", pour parler des arbres, des oiseaux et de Mère Nature !
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Imprégnation forestière et plume ensorcelantes !

Ce sont les ressentis d'Erveine et de Fanafanouche24 qui m'avaient donné envie de lire ce livre, merci à elles! Un premier roman qui n'a pas l'air du tout d'en être un, tant le propos est maîtrisé, le style superbe. Vous me direz que j'abonde en adjectifs élogieux, mais franchement, l'auteur les mérite.

Eau, forêt, femme. Tout est là, dans cette trinité familiale, dans cette malédiction transmise , ce repli au fond des secrets de sous-bois, du lac, d'une maison dont les voix inquiètent, au coeur du chêne ardent, dans les recoins cinglants d'une chambre, au centre fou du mystère maternel.

Car après la mort de sa mère,le narrateur et fils cherche sans cesse son identité profonde, jusque dans les flammes purificatrices, jusqu'à la nudité première, jusqu'à se fondre dans la forêt...Et je l'ai accompagné, fascinée par la poésie des mots, par la force attractive des arbres et de la vie sauvage, dépossédée de tout, révélatrice de l'être.

Et j'ai aimé cette immersion dans les souvenirs, cette remontée du temps, notamment à travers les chansons, reflets du moi. Ce que l'auteur écrit à propos de "Partir" de Julien Clerc, ou de "Michèle" de Lenormand a réveillé des impressions personnelles fortes.

Surtout, il y a la forêt des origines, où l'on se noie, ou l'on se retrouve.Enfin. Au-delà des morts.

En un mot: impressionnant!

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Je ne raffole guère, en général, des petites phrases souvent lapidaires d'autres écrivains ou critiques littéraires que les éditeurs s'empressent de coller en première ou en quatrième de couverture, voire sur bandeau.
Pourtant en l'occurrence, l'assertion de Sylvain Tesson, "Un très étrange et beau premier roman", résume parfaitement le livre de Jérôme Chantreau.

Il y est question du deuil de la mère, qui vient de mourir d'une longue maladie, d'une maison familiale qui a vu plusieurs générations de cette ancienne famille aristocratique de la Mayenne. Et surtout, il y est question de la forêt: des centaines et des centaines d'hectares d'essences diverses qui entourent comme un cocon la demeure familiale.
On sent d'emblée qu'elle est très spéciale cette forêt. Ou plus exactement qu'elle a un impact particulier sur les membres de la famille. Un peu comme dans la chanson de Renaud, sauf qu'à la place de la mer, c'est la forêt qui prend l'homme.

Laissé seul dans la maison au milieu des bois pour organiser les funérailles de sa mère déjà crématisée, Albert retrouve les sensations émanant (immanente) des arbres. La vieille demeure a également des choses à dire. Des objets, des chansons, un oiseau, autant de madeleines de Proust qui ramènent Albert à son enfance et à des choses enfouies. Les fantômes du passé comme il le dit si bien émanent des souvenirs auxquels nous donnons corps.

Jérôme Chantreau fait osciller son personnage entre réminiscences, onirisme et craintes superstitieuses. La réalité et le temps se ramollissent dans le bruissement des houppiers, le chant des oiseaux et les mille et un bruits de la maison. L'auteur recourt à une écriture d'une belle éloquence; beaucoup de poésie dans ses descriptions et l'on ressort de son roman comme au sortir d'un rêve évanescent.

Je reste également très impressionnée de la maîtrise tant narrative que stylistique de ce premier roman. Quoique assez court, il dit et raconte une foule d'éléments, transcende le récit d'un deuil en une expérience originale et aux fortes connotations mystiques.

Une très belle découverte que je dois à la superbe critique de Sabine59. Un livre que je ne peux que vivement recommander et partager à mon tour.
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Voilà certainement l'un des plus intriguant premiers romans de cette rentrée. Un magnifique hommage à la forêt, à la nature bien plus grande que nous, pauvres humains. Une langue qui glorifie les couleurs et les sons de la forêt... Une très belle découverte.
C'est une histoire de deuil avec tout ce que cela implique de notions d'héritage, de racines, de transmission. A la mort de sa mère, Albert retourne dans la propriété familiale au coeur de la forêt de Mayenne, laissant sa femme et sa fille dans leur appartement de banlieue. L'affaire de quelques jours dit-il. Mais peut-on ainsi échapper à ses racines ? A la forêt qui semble posséder un pouvoir puissant sur chacun des membres de sa famille ? Ceux qui ont tenté d'y échapper ont fini par se rendre à l'évidence. Comme Jacqueline, la mère d'Albert, ex-parisienne à la mode reconvertie au vert sur le tard et dont le destin se confond désormais avec celui des bois et des légendes qui l'accompagnent. Celle de l'ermite au fond d'un arbre creux par exemple, ou ces bruits qui hantent la maison, ces musiques et chansons qui semblent suinter des murs.
Happé, Albert fait son retour à la terre, retrouve ses racines, explorant l'intimité de sa mère à travers les sensations qui le submergent et le ramènent à la vie sauvage. S'engage alors un véritable corps à corps entre l'homme et la forêt, une bataille de tous les sens qui nous vaut des pages sublimes.
Ce livre offre de très beaux moments entre rêves, hallucinations et plongée dans les souvenirs d'enfance et les réminiscences des présences féminines qui ont guidé l'apprentissage d'Albert.
Une écriture charnelle, qui transpire l'amour de la nature et s'attache à transmettre les couleurs, les sons, les parfums et les sensations. Aussi convaincante dans les tableaux sauvages que dans les jaillissements des images de l'enfance. Pour cela on lui pardonne quelques longueurs et effets répétitifs qui n'entravent en rien le plaisir à se laisser emporter au fond de cette forêt pour en ressentir toute la puissance.
Un très joli moment de lecture, entre magie et sensualité.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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On n'est pas loin du page turner avec ce roman très surprenant. le héros, revenu dans la maison familiale au milieu des bois à l'occasion du décès de sa mère se laisse peu à peu phagocyter par la nature. J'avoue avoir ressenti un léger malaise face à la destruction de l'héritage familial, mais n'est-il pas vrai que les plus beaux souvenirs sont dans la tête ?
Ne voulant pas dévoiler plus ce roman, je vous invite à le découvrir par vous mêmes si ce n'est pas déjà fait. Je serais surprise qu'il vous laisse de marbre.
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Une rencontre inoubliable, un total bouleversement.
Coïncidence, loi de synchronicité ? C'est au retour de la cérémonie d'adieux célébrée pour ma soeur que j'ouvre ce livre sans savoir de quoi il traite, simplement attirée par le titre et la couverture car j'ai besoin d'être bercée.
Le choc !
Dédicace "à Jacqueline" le prénom de ma soeur ! Et ces premières pages où "Albert" apprend le décès de sa mère, Jacqueline, alors qu'il écoute du Brel. BREL cité à l'extrême et BREL c'est le patronyme de ma soeur !! Alors c'est dit nous allons faire un bout de chemin ensemble, un accompagnement dans le deuil.
Peu à peu le vague à l'âme anéantit les couleurs et les saveurs, le vide s'installe, la douleur fait son nid. Les souvenirs affluent repoussant le nécessaire lâcher prise. Puis la révolte éclate, le cri doit sortir si l'on ne veut pas imploser car dans ce corps recroquevillé, intériorisée la douleur enfle. Pour Albert, le chemin est long et périlleux et n'ayant pu ni crier, ni lâcher prise …
Je vous laisse découvrir cet hallucinant et bouleversant récit au sein d'une forêt dévoreuse d'âmes.
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Albert et ses proches viennent d'incinérer le corps de sa mère. Il récupère les cendres dans une urne et se doit d'organiser une cérémonie pour respecter les usages bien ancrés dans cette campagne mayennaise.
Il demeure seul, dans la maison familiale, cernée par une vaste forêt d'un millier d'hectares où d'innombrables arbres, toutes essences confondues, se dressent, fiers, en toute liberté.
Sous prétexte de trouver une chanson qui sera digne d'être diffusée pour l'enterrement, il erre dans cette grande maison silencieuse.
Il a « trop à faire à ne rien faire » et appelle les souvenirs qui affleurent.
Ses nuits d'insomnie, à promener son matelas et sa couverture, à changer de lit, à écouter les grincements du parquet, laissent place aux réminiscences fugaces, aux fantômes du passé.

Ce roman est terriblement étrange et fascinant. On se demande réellement où l'auteur désire nous perdre !

Accentuée par une narration éblouissante et envoûtante, la torpeur qui enveloppe peu à peu Albert nous frôle et nous habite. Quelle prouesse de réussir à mettre en éveil tous nos sens, comme ceux d'Albert qui s'aiguisent au contact de cette forêt et de cette maison.
Albert reste là et s'enracine dans cet isolement, est-ce qu'il désire vivre ou s'enterrer vivant ?

C'est une troublante exploitation de la mémoire et du passé qui jouent à cache-cache dans les moindres recoins de la maison et du cerveau.
L'odeur d'humus, les bruissements du feuillage, les cris et chants des oiseaux nous immergent dans ces hectares de sous-bois et nous invitent à la contemplation. Mais attention, l'ardente recherche d'Albert n'est peut-être pas sans conséquences…
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