Les Détectives du Yorkshire, tome 7 : Rendez-vous avec la menace

Delilah laissa échapper un éclat de rire, le masque qu'elle portait glissant pour la première fois ce jour-là pour révéler la femme qu'il aimait. Et Samson se prit à regretter de ne pas pouvoir revenir en arrière, pour remonter le temps. L'empêcher de sortir du bureau, l'autre soir, l'attirer à lui et donner le temps à ce qui avait germé entre eux d'éclore. Tout plutôt que de perdre la chance d'une histoire d'amour avec cette femme qui avait capturé son cœur.

– ... il n’y a personne d’autre en qui j’ai confiance au point de lui confier la vie de Samson. On sait toutes les deux à quel point il est spécial.
– Humph ! J’crois qu’elle devrait penser à l’lui dire l’plus vite possible, et qu’y d’vraient arrêter de s’tourner autour comme ça. Ca rend fou des gens parfait’ment sensés d’attendre qu’ces deux-là s’mettent ensemble.

(Delilah et Ida, parlant de Samson)

Des côtes cassées, un poignet fracturé et peut-être une hanche aussi, murmura le véto en palpant le meurtrier meurtri.

Delilah et Samson laissèrent échapper un gémissement tandis que Calimero émergeait de sous la table , l'air parfaitement innocent , mais arborant, sur le museau, les traces de ses libations furtives.

- C'est tout? .. Vous basez votre identification d'un criminel sur un durillon ?
- Et sur quoi voudriez vous que je me base ? Ce n'était pas comme s'il affichait un badge de l'association internationale des tueurs à gages, hein ?

Un sentiment qu'elle estimait être le pinacle de toutes les émotions. Bien plus durable que la joie ; bien plus réaliste que le bonheur. Le contentement était le secret d'une belle vie.

Essayer de contrôler les mouvements de ce garçon se révélait plus difficile que de cornaquer un troupeau de chats.

- Tu es la première personne de cette ville qui ne m'oblige pas à boire du thé.
- C'est comme ça qu'on repère ceux qui ont vécu ailleurs. On revient avec des goûts exotiques.

Or la mission qui les attendait avait tout un tas d'angles, la plupart suffisamment aigus pour faire mal.

Le contentement était le secret d'une belle vie.