Le requiem des abysses

Après un Léviatemps, certe très bon, mais tout de même décevant, je me suis empréssé de lire le Requiem des Abysses, suite direct de ce diptyque en esperant y trouver ce qu'il me manquait dans le premier roman. L'ai je trouvé ?

Et bien oui ! Ce personnage détestable qu'est Guy de Timée se voit enfin redescendre sur Terre. Fini l'écrivain prodigue sans défault pouvant résoudre tout les mystières, bonjour l'homme torturé et victime de lui même !

Maxime Chattam nous livre ici un roman incroyable débutant comme bon nombre de ses romans, par des meurtres sanglants et une enquête pleine de rebondissement, avant de prendre un tout autre virage qui donne l'impression d'avoir non pas un mais deux romans pour le prix d'un ! Pour moi, bien plus qu'un diptyque, c'est une trilogie dont le dernier tome conclue parfaitement l'histoire en ajoutant ce que l'on attendait tous !

La fin est à la fois prévisible et surprenante, on partage le même sentiment que Guy résumait en cette phrase de Gikaibo : "Un homme ne peut pas avoir tort tout le temps".

Et que dire de cette épitaphe? du grand Maxime Chattam, on le sent dans cette époque, aurait t'il plus de 110 ans ? Je pense plutôt qu'il a le talent de vivre une époque à travers la simple documentation et il nous le fait ressentir à merveille. Un grand écrivain, je le dis à chaque livre...

Le requiem des abysses tire vers le haut ce Léviatemps qui m'avait fortement déçu. Peut être qu'Albin Michel aurait du sortir ces deux bouquins en même temps où n'en faire qu'un, quitte à attendre un peu avant de sortir ce diptyque. Ceux ci dit, les connaisseurs s'empresseront de lire ce livre !

La suite du Léviatemps. de nouveaux meutres sordides capturent l'écrivain Guy de Thimée. Les prémices du profilage s'affinent.
Je croyais avoir découvert le meurtrier mais je me suis trompée alors très bon suspens!

Tout était pour moi parfait mais arrivé au 3/4 du livres et le retour sur Paris, ce fut la déconfiture ! presque incohérent par rapport au début du livre ?!
L'impression d'avoir 2 histoires en 1 ... j avoue j'étais perdue

Dommage, ça aurait pu être une de mes perles de 2011

mais j adore toujours autant M.Chattam :)
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Ayant été un peu déçu par Léviatemps et son caractère irrespectueux par rapport à la religion, grâce au Requiem des Abysses j'ai renoué avec un vrai Chattam, du pur, du dur, du vrai. J'ai vraiment apprécier le retournement de situation de la fin où le coupable est vraiment le plus inattendu ! Je me suis retrouvé en tant qu'auteur dans Guy de Timée, sa fascination pour le Mal et le domaine de l'occulte. Maxime Chattam a un style vibrant qui nous fait ressentir les émotions et les douleurs des personnages. Je suis persuadée qu'il existe un univers où vivent les personnages de roman et que les livres en sont les portes; le talent de l'auteur consiste à ouvrir grandes ces portes et a nous projeter dans cette autre réalité, Maxime Chattam y réussi à merveille !
Si je devais vraiment trouver un bémole, ce serait les scènes un peu trash par moment, mais c 'est largement supportable comparré à d'autres.
En résumé, chapeau l'artiste ! :)

Même dans les fins fonds de la cambrousse, impossible de se reposer : les fous furieux sont partout. Et tant mieux, sinon Guy et Faustine auraient fait quoi : compter les pâquerettes ??? Non, il leur fallait une belle enquête et ils l'ont.
"Le requiem des abysses" part un peu dans tous les sens, mais c'est un très bon Chattam même si très sanglant

Petite correction, le titre est le requiem des abysses...


Nous retrouvons Guy et Faustine quelques mois après leurs aventures parisiennes quelque peu mouvementées (voir Leviatemps). Pour se remettre de leurs émotions, ils ont choisi la campagne, mais leur repos va être de courte durée car un monstre sanguinaire s'en prend à des familles entières. Guy va alors se lancer à corps perdu dans cette enquête, fasciné par le Mal et ses racines, et retrouver des connaissances qu'il pensait de ne plus jamais revoir.

Une fois de plus, Maxime Chattam met en scène le Mal dans toute sa splendeur ou plutôt dans toute son horreur. Rien ne nous est épargné et les âmes sensibles auront de la peine avec certains passages. Ce deuxième opus ayant pour enquêteur, Guy de Timée, écrivain torturé et obsédé par la noirceur de l'âme, est tout simplement captivant. J'ai avalé la première partie se passant à la campagne sans parvenir à poser le livre. J'y ai trouvé tout ce que j'aime chez Chattam, du suspense, de l'horreur, des fausses pistes et de nombreux personnages pas très nets. La deuxième partie est dans la continuité directe de Leviatemps et boucle l'histoire de Guy et Faustine de façon magistrale, l'ambiance parisienne à la fin du XXe siècle donnant une dimension supplémentaire à l'intrigue. On croit savoir, on souffle et ça repart de plus belle. Je me suis faite balader jusqu'à la toute fin et j'ai refermé le livre à regrets. du grand, du très bon Chattam !

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