Les étoiles bourdonnent, elles chantent dans le cosmos. Illuminant les ténèbres infinies de leurs diapasons enflammés.
Cet état d'esprit que des penseurs, il y a bien longtemps, qualifièrent de Délices et qui devient Eden. Celui-là même que d'autres reprirent à leur compte pour appréhender l'éternité sous le terme de Paradis.
Il existe des livres, continua-t-il sur un ton plus posé, qui ne relatent pas les Évangiles comme on les connaît ! Nichée dans ces pages moisies, repose peut-être la vérité sur notre monde ou notre origine. Et si Dieu n’était pas ce que nous pensons ? Après tout, l’Église lui a façonné une image au fil du temps, à travers une époque où elle était toute-puissante, maîtresse de ce qui s’écrivait et se transmettait. Mais peut-être existe-t-il des textes anciens relatant la vérité, dont les auteurs ne se sont pas laissé corrompre par la verve papale, ou d’autres encore plus vieux qui auraient été les premiers scribes de ce qui se passa, il y a bien longtemps. Depuis deux mille ans, la religion a eu le temps de lénifier le monde, de le soumettre à sa volonté et d’en établir la spiritualité comme elle l’entendait. Pourtant, je sais qu’il existe des textes relatant les arcanes de l’histoire avec authenticité, tous n’ont pas été détruits. Voilà pourquoi on ne met pas tous les livres à la portée de la connaissance collective.
C'est ce qu'On lui disait souvent, "l'Homme, dans son souhait de remplacer l'image fuyante et branlante de Dieu, a créé le progrès scientifique. La science est l'instrument de l'Homme pour devenir Dieu."
Il n’y avait rien à dire, c’était l’un de ces moments de l’existence où aucun mot ne peut consoler, où le silence est de mise et la simple présence la seule arme pour réconforter.
La mort dérange, on ne l'aime pas et lorsqu'elle se présente on préfère qu'elle s'établisse assez loin de nos yeux.
" Vous ne me comprenez pas. Vous n'en n'êtes pas capables.
Je suis au-delà de votre expérience.
Je suis au-delà du Bien et du Mal."
Richard Ramirez lors de son procès où il fut condamné à mort pour les meurtres de quatorze personnes.
- Bon, puisque c'est urgent, et si on descendait s'occuper de cette tête ? fit-elle en se levant.
- J'espérais vous entendre dire ça.
- D'habitude les flics détalent que quatrième vitesse quand je le dis...
Ils filèrent au sous-sol.
On ne peut pas lutter contre ce qui ne meurt pas.
Il émanait d'elle une beauté froide et presque cruelle. Déformation professionnelle, songea Brolin en lui souriant. A toujours ouvrir des êtres humains comme des morceaux de viande, on finit par être marqué. Ce sont les stigmates de la mort.