Excellente analyse de la construction des planches jacobsiennes.
Hergé avait tendance à rester faciliter la lecture du lecteur par un chemin sans obstacle. Sûrement que le format des strip l'explique. Chez
Hergé les planches, le plus souvent (une très large majorité, très rarement démentie), se déroulent donc sur quatre lignes de vignettes. (aujourd'hui, la moyenne semble être passée à trois lignes, grrrr, sans commentaires désagréables).
Pour Jacobs, c'est très différent. En effet, très tôt, il a architecturé ses planches de manière plus complexe. Il suffit de se remémorer la première vignette de la Marque jaune : Une longue vignette qui prend toute la largeur de la page, représentant les toits londoniens en un soir pluvieux au début de l'hiver.
L'étude est riche, intelligente et, à se titre, elle mérite d'être lue avec attention et intérêt.