Apocalypsis, tome 1 : Cavalier blanc, Alice

On m'avait vivement conseillé ce roman il y a plusieurs mois déjà, mais jusqu'à ce jour, je l'avais mis de côté. Il faut dire que je n'étais séduite ni par le résumé, ni par la couverture. Parfois, je me dis que l'on sent quand un livre va nous plaire ou non ! Dans le cas d'Apocalypsis, j'ai rapidement compris que je n'allais pas l'aimer, et ce, dès que j'ai découvert l'héroïne, Alice...

J'ai tout de suite trouvé son personnage parfaitement et profondément antipathique, voire même odieux... Elle incarne la lycéenne asociale par excellence sauf qu'au lieu de nous la rendre sympathique, comme c'est le cas dans de nombreux romans ados, l'auteure la rend détestable. Elle est méprisante envers les autres, égoïste, vaniteuse, impitoyable. On se demande bien pourquoi une personne comme elle reçoit le don... Qui plus est, la manière dont elle l'utilise est tout simplement horrible. Elle tue volontairement plusieurs personnes et quand elle "soigne" des enfants malades, ce n'est que pour voir si elle en est capable et non par bonté. Bref, vous l'aurez compris, je l'ai carrément prise en grippe ! Pour ma part, si je n'adhère pas au personnage principal, il m'est très difficile voire impossible de rentrer dans l'intrigue. C'est ce qui s'est produit ici.

En plus de cela, j'ai trouvé que l'intrigue peinait à se mettre en place. Mis à part le fait qu'Alice découvre le don, il ne se passe rien dans ce premier tome, rien de ce qu'annonce le résumé.

Démonstration qu'on peut publier un livre garni de fautes de français et doté d'une héroïne ultra agaçante, avec un scénario qui se tient et une jolie couv', ça marche quand même.