Dans cet ouvrage, le poète et philosophe chinois,
François Cheng cherche à explorer le véritable sens du mot « beauté ». Prenant pour point de départ la phrase de
Dostoïevski : « La beauté sauvera le monde », il s'appuie, pour étayer ses arguments, sur des exemples tels que la calligraphie chinoise ou encore sur la belle et énigmatique Mona Lisa. Sa plus profonde réflexion, à savoir celle qui m'a le plus marquée, est de savoir si un paysage peut être beau en lui-même tant que les yeux de l'homme ne l'a pas exploré ou si ce sont ses derniers qui le rendent beau. La beauté est-elle intrinsèque à un objet ou à un décor ou sont-ce les yeux de l'homme qui la font apparaître comme telle ? Magnifique ouvrage qui nous pousse à mener notre propre interrogation sur la véritable signification des mots et ce qu'ils représentent pour nous. À découvrir !