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3,49

sur 405 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce roman est pour moi une grande déception. Après avoir vu Magyd Cherfi à "La Grande Librairie", j'ai eu très envie de le lire et je me suis précipitée à la librairie.
Je pense que j'espérais trouver dans ces pages certaines explications sur le comportement des jeunes des cités. Etant professeure de français en REP +, je suis confrontée au quotidien à des adolescents emplis de rage et de mépris, et je pensais trouver des clés pour mieux comprendre les raisons de ces attitudes souvent déstabilisantes.
Hélas, non. Je dirais même que j'ai été gênée par la hargne et la violence qui ont jailli de cette lecture. Etre arabe et vivre dans des quartiers où règne un communautarisme impitoyable n'est pas une découverte. Mais ce qui m'a choquée (peut-être suis-je verbalement pudique?) c'est l'accumulation excessive d'insultes et de grossièretés.
Ainsi, Magyd Cherfi ne se détache-t-il pas du lot de ses condisciples dont il dénonce l'ignorance et la bêtise? Est-ce volontaire pour donner plus de réel à l'ambiance de la cité? Je ne sais pas mais j'en regrette le principe.
L'idée de départ est pourtant bonne: raconter comment, lui, petit beur des quartiers Nord de Toulouse, tabassé parce qu'il travaille bien à l'école, réussit malgré tout à obtenir son bac, tout en cultivant son goût pour l'écriture de poèmes et de pièces de théâtre, puis à devenir célèbre en intégrant un groupe de musique connu (Zebda).
J'aurais vraiment souhaité en lire quelques pages à mes élèves pour leur montrer qu'il est possible d'être issu du Maghreb et d'aimer lire et écrire le français; et de réussir grâce à cela!!! Mais non...

Un autre défaut de ce roman concerne la forme: les faits sont relatés dans un phrasé parfois difficile à comprendre et parfois suivis les uns les autres sans aucun lien de causalité ou de temporalité.

Bref, je pense qu'à la base, il y avait une bonne idée par rapport au contenu mais que le résultat n'est pas à la hauteur du talent de Magyd Cherfi.
J'espère qu'il fera mieux dans son prochain livre.
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Magyd Cherfi, avant d'être connu comme le parolier du groupe toulousain de musique Zebda, a usé de ses talents de conteur dans une cité des quartiers nord de Toulouse.
Petit Beur inspiré par Flaubert ou Balzac, amoureux des beaux mots de la littérature française, Magyd est très vite devenu le scribe de la cité, remplissant les papiers administratifs des voisins ou autres formulaires indéchiffrables pour tous les « indigènes » de la cité. Pas de parties de football pour Magyd mais toujours un livre entre les mains. C'est sûr, sa mère y veille ! Magyd décrochera le premier bac arabe de la cité ! Avec ses potes Samir et Momo, il monte une association de soutien scolaire. Aidé d'Hélène, Agnès et Hakima la matheuse, il permet aux jeunes d'éviter la voie qui leur est toute tracée : atelier mécanique ou maçonnerie dès la 5ème. Il apporte aussi le théâtre dans la cité et fait tout son possible pour permettre aux filles de sortir de chez elles, d'échapper au père ou au grand-frère pendant quelques heures. le bac en point de mire, Magyd trace son chemin. Français, Algérien, Arabe, Beur ? Magyd Cherfi ne cesse de se poser des questions sur une identité française qu'il revendique mais dont les contours, à dix-huit ans, lui semblent encore bien flous.

Récit autobiographique, « Ma part de Gaulois » nous fait partager avec humour les appréhensions, les espoirs, les désillusions d'un jeune arabe au début des années 1980. Magyd Cherfi est – pour l'avoir rencontré – une personne charismatique et chaleureuse, plein d'énergie. L'entendre parler est un vrai plaisir… le lire a été plus difficile. Son style emphatique et jubilatoire, toujours en recherche du beau mot et souvent dans l'esbroufe, m'a souvent lassée. le récit avait tout pour plaire et est effectivement très intéressant à travers le témoignage d'une époque, d'une banlieue et d'une République. Mais malheureusement, à trop vouloir en faire au niveau de la narration, l'ensemble m'a paru brouillon, parfois sans lien, et m'a détachée de tous ces personnages. La portée de ses mots m'aurait sans doute touchée avec un peu plus de simplicité. J'attendais autre chose, dommage.
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Le chanteur de Zebda raconte son enfance, la banlieue, le sexisme, l'immigration algérienne, la violence… Mais aussi, le théâtre, la musique et le bac et la culture qui permettent de rêver plus loin. C'est tendre et violent.

Un livre qui n'a malheureusement pas autant de ressort que ce qu'il raconte. Zut !
Lien : http://noid.ch/ma-part-de-ga..
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Entrée assez facilement dans ce roman, je m'y suis finalement rapidement ennuyée. Je n'ai pas trouvé les personnages attachants et suis restée très extérieure aux aventures de Magyd et ses camarades. J'ai mis énormément de temps à terminer le livre car j'avais toujours mieux à faire que de me replonger dans ce quartier toulousain des années 80 pour savoir si Magyd aurait son bac ou non. Bref, une lecture laborieuse !
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Ce roman m'a énormément déçu. Il n'y a pas de style, pas d'âme. L'ensemble est sans saveur. le discours auto centré est méprisant, voire raciste, tant la caricature de ses congénères est lourde . A vouloir mettre en avant son intégration gauloise surement réussit ,Magyd Cherfi perd toute empathie, et n'inspire pas la sympathie.
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Dans cet ouvrage, Magyd Cherfi nous raconte sa jeunesse, l'année du bac, passée rue Raphaël, dans les quartiers nord de Toulouse entre familles, potes et accompagnements de petits dans le cadre de soutien scolaire 

Considéré comme l'intello de la cité, celui qui n'avait pas été orienté vers des classes pro dès la fin de la cinquième, Magyd compose des poèmes pour des amis en rêvant aux filles qu'il aimerait bien avoir pour lui ... 

On le voit aussi aider / soutenir les filles coincées chez elles (sans voile à l'époque) par leurs pères ou frères ... 

Autour de l'élection de François Mitterrand, les parents ont peur d'être renvoyés au pays, les enfants préparent spectacles et impro ... et en trame de fond la prépa de ce bac ... l'aura / l'aura pas ... 

Un récit bien rythmé dans sa première partie ... dommage, ça n'a pas duré juqu'à la fin ! 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Ce livre m'a intéressée un peu et agacée plus qu'un peu. Bavard. Répétitif. Très auto-centré. Hors Magyd le héros conteur narrant son odyssée, les persos sont de simples prénoms, on ne les distingue pas, ils se mélangent, insuffisamment dessinés. du coup l'enjeu du bac de M devient lassant. On aimerait en savoir plus sur les frères et soeurs, les parents, les amis, au lieu de cette auto-hagiographie qui s'étire en longueur... Emprunté BPT. Contente de le rendre.
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C'est la "vérité si je mens" des beurs.
Roman satirique sur l'intégration ou plutôt la désintégration dans les banlieues . Désintégration et non non-intégration (si vous voyez ce que je veux dire, sinon lisez le livre).
Un roman qui n'est pas sans rappeler l'art du stand up : on n'est pas français, mais d'origine arabe.
Mais trop, c'est trop et je me sens mal quand je croise le regard que jettent les mâles des cités sur les femmes, françaises ou autres.
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