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3,52

sur 214 notes
C'est dans cette période à la fois douloureuse et exaltante que je connais actuellement qu'un roman pareil peut me « faire du bien » : je mets cette expression entre guillemets parce que les romans « feel good », je ne supporte pas ça d'habitude.


Alors pourquoi tout à coup ai-je adhéré sans mesure à l'histoire de Joseph, un sexagénaire veuf qui vient d'apprendre que son fils est mort dans un accident d'avion en compagnie de son amour ?


Ici, point de phrases sentencieuses, point de leçon sur l'existence : je me suis coulée doucement, simplement, dans la vie de cet homme qui va devoir faire face à de nombreux coups de poings, à de nombreuses flopées d'amour, aussi. le tout aimanté par des phrases vigoureuses, vivantes, pleines d'humour en surplus ! C'est qu'il y a un bébé qui se pointe dans l'histoire...
Et les restes balbutiants de mon anglais d'école se sont régalés, car Joseph doit souvent user de cette langue pour se faire comprendre, alors que c'est un Normand pure souche, du Cotentin. Cette dernière information (je ne vous en dirai pas plus) entraine avec elle de superbes descriptions de la nature, je vous le promets.


Merci à Flammarion et à Babelio pour cet envoi plus que judicieux, je me suis régalée ! Vive les romans feel good à la Fanny Chesnel !

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Joseph n'a pas hésité une seconde malgré la perte de son fils et son deuil en cours. Paysan normand, profondément attaché à sa terre et n'ayant jamais voyagé, il ira coûte que coûte, rejoindre cette petite fille en cours de fabrication dans le ventre d'une mère porteuse. Les autres grands-parents ne sont pas intéressés par cette vie future.

Joseph se remémore l'enfance d'emmanuel ce fils tant aimé qu'il ne comprenait pas mais admirait tellement. Ce gars qui lui ressemblait tant physiquement et si peu moralement. Il pense aussi à Marie-France sa moitié, qui est morte.

Joseph agit et pense, l'un n'empêche pas l'autre. Sa rencontre avec la mère porteuse commence mal. Heureusement cette dernière parle français.

Je suis rentrée immédiatement dans la vie de Joseph, ce bonhomme bien dans sa peau, qui ne juge pas, acceptant les choix des autres. Aude sa fille est comme lui, elle pardonne aux faibles et surnage dans le chaos. Ils font une équipe de choc, ces deux-là et heureusement.

C'est une histoire qui paraît facile mais attention à l'ascenseur des émotions. Je ne peux dévoiler plus de cette belle histoire de résilience. laissez-vous emporter dans la vie de Joseph, elle est loin d'être monotone.

Merci à Babelio et son masse critique et les Éditions Flammarion




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Il y a beaucoup de choses dans ce roman de Fanny Chesnel.

Il y a ce grand-père qui au début du roman est en pleine élaboration du berceau qui va accueillir sa future petite-fille.

Il y a cet homme, oui, qui voit les choses comme elles sont, sans les juger, sans être médiocre. Qui avance à hauteur d'humanité et quel bonheur que de le rencontrer pour quelques pages. Quelle envie de le connaître ce normand à la belle âme.

Il y a ces avions que l'on prend.

Il y a ces liens qui se tissent. Tous ces rendez-vous avec notre destin.

Il y a beaucoup de notre époque dans ce roman. Moderne. Contemporain. Sociétal.

Il y a le deuil, il y a la perte. Il y a la résilience et l'espoir. Il y a des sourires et de la facétie. Il y a des cours d'anglais qui se perdent. Il y a beaucoup de ces petites choses qui font battre le coeur. Qui peut-être peuvent rendre meilleur.

Il y a cette petite fille là-bas au Canada qui attend ses parents. Des parents un peu moins traditionnels que ce qu'on croit. Et ces fées qui se détournent du berceau. du moins, en apparence.

Il y a des écrivains qui racontent une époque, des émotions et des situations. Fanny Chesnel offre en effet une image moderne de la famille, originale et pourtant précieuse.

Il y a cette jolie lecture, qui fait du bien, qui sonne juste. Il y a ce roman, pas vraiment « feel good » mais qui fait se sentir bien.

Il y a des livres qui apportent une pierre à l'édifice. Celui d'une certaine idée de la tolérance. Une belle idée du bonheur.

Et comme je ne vois aucune raison de s'en priver. Faites vous du bien et penchez vous au dessus du berceau.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Joseph n'a jamais eu le temps de s'occuper de ses deux enfants. Les agriculteurs de sa génération laissaient les femmes gérer la marmaille. Chacun son élevage, et les vaches étaient bien gardées.
En revanche, à soixante ans passés, retraité, veuf, dispo, il se prépare à pouponner : son fils va bientôt être papa pour la première fois. A quelques semaines de la naissance, Joseph fabrique d'ailleurs le berceau avec amour.

Déjà, là, ça sent bon le vrai bois de l'atelier de mon grand-père, l'excitation et l'angoisse à l'approche d'une naissance. Je m'y vois.

Je m'y vois moins dans la tournure que prennent les événements, mais chut, je ne dis rien, même si la quatrième de couverture dévoile tout, dès la DEUXIÈME PHRASE ! Je n'aimerais pas qu'on me fasse un coup pareil si j'étais auteur. C'est comme si l'emballage d'un cadeau n'en recouvrait que le quart.

Peu importe, passé quelques agacements sur un sujet qui me laisse perplexe, j'ai savouré l'humour, la finesse, les échanges . Et Joseph, ce doux géant taiseux aux yeux clairs, je l'ai aimé du début à la fin. M'en fiche qu'il n'ait pas le corps d'un éphèbe de 25 ans - au contraire.

Je peux donc apprécier un feel-good book !
Celui-là est sensible, doux, intelligent et drôle, comme 'mes' Marie-Sabine Roger préférés.

• Merci à Babelio et à Flammarion pour cette découverte en avant première.
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Je regrette de ne pas être très enthousiaste après la lecture de ce roman d'autant plus que j'ai eu la chance de le recevoir en avant-première grâce à Babelio et Flammarion que je remercie d'ailleurs. Je n'ai pas accroché avec l'écriture et j'ai trouvé certains passages longs. Joseph m'a en revanche d'emblée plu, son implication auprès de la fille de son fils est touchante, je dirais même craquante. En essayant de comprendre pourquoi je n'ai pas adhéré totalement à l'histoire je pense que cela vient de l'invraisemblance de la situation et comme je l'ai déjà dit du style. Non pas, je tiens à le préciser, qu'il soit mauvais, mais bien parce que ce n'est pas un style dans lequel je me retrouve, peut-être trop abrupte ? Il y a également peut-être un peu trop de "bons sentiments " qui viennent renforcer ma difficulté à croire à cette histoire.
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Une belle histoire que la quête de ce grand-père pour adopter la fille à naitre, encore dans le corps de sa mère porteuse au Canada, de son fils mort avec son compagnon dans un accident d'avion. Le roman est très émouvant, plein de bons sentiments, grâce à Joseph qui s'avère un personnage très attachant dans son obstination. Une lecture agréable.
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Un roman feel-good comme je les aime.
L'auteur met en exergue la fragilité de ses personnages, aborde des sujets délicats – voire polémiques – sans jamais juger.
L'auteure nous livre des sentiments bruts, sans fioritures, et sans verser dans le pathétique.
Un bon moment de lecture
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Emmanuel et Bérenger, un couple d'homosexuels en mal d'enfant, ont recours à une mère porteuse au Canada
Malheureusement, lors d'un voyage, leur avion disparaît en mer.
Joseph le père d'Emmanuel quitte sa Normandie pour se rendre au Canada à la recherche de la mère porteuse.
Le temps m'a semblé très long à cette lecture !
L'histoire n'est pas inintéressante, mais mon enthousiasme était constamment freiné.
Trop de phrases, trop de détails, trop de clichés.
Certaines belles tournures, d'autres trop convenues.
Un texte sans respiration où le lecteur peine à reprendre son souffle.
Et puis, agaçant aussi cette manière de toujours nommer Joseph de manière différente : le normand, le manchot, le français, l'agriculteur, Nachu, le Bichon, le retraité, l'ancien éleveur, le Contentinois……..
Bref, mon sentiment est plus que mitigé.
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Ce livre nous parle d'amour, d'homosexualité, de deuil mais aussi de procréation pour autrui, de famille et de la difficulté d'être parent. Cet homme venu de sa campagne normande devient touriste au milieu d'une autre culture. Sa rencontre avec Abigaïl, la future maman ainsi que sa demande d'adopter l'enfant... vont bouleverser sa vie. Heureux, conscient et épanoui, il aimerait profiter de cet enfant comme il n'a pas su profiter de ses propres enfants car la vie est ainsi faite. Outre le fait tout de même assez fort et parfois dérangeant de la paternité à l'âge d'être grand-parent, cette histoire et le dénouement sont très émouvants. Il y a des passages drôles où l'auteur mélange français, anglais et quelques expressions canadiennes. (Tabernacle!) Bref, sans aucun jugement, l'auteure nous fournit une histoire riche et touchante.

Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
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Joseph marche sur le fil de son chagrin, pour ne pas sombrer, il s'accroche à un espoir ténu. Cette gamine dont il n'a vu qu'une échographie qu'il n'a pas pu traduire, sa femme Marie-France, n'est plus là pour le soutenir, lui montrer.

Il y a bien Aude, si belle, sa fille qui le regarde se débattre avec sa peine. Joseph n'a pas été un père présent, il partait avant le lever de sa famille, rentrait lorsque tout le monde était couché. Sa vie : la campagne, les vaches ses compagnes. Sa femme s'est contentée d'être là, d'élever les enfants, de le comprendre, l'aimer. Égoïste, Joseph ? incontestablement, bourru ? incroyablement.

Pourtant il a été tellement heureux Joseph, que son rejeton soit amoureux, avec un homme, la belle affaire... Heureux, c'était bien suffisant pour lui, puis ils ont eu cette envie de famille, trouvé cette jeune femme qui a accepté de leur offrir ce cadeau, la vie, cette gamine dont ils ont accompagné l'arrivée.

Pendant que Joseph préparait son berceau, le drame.

Ce roman aborde des thèmes sensibles, l'homosexualité, la gestation pour autrui, le deuil, sans moralisation ou pathos Abigail l'empêche avec sa spontanéité. L'écriture fluide de l'auteure emmène le lecteur au coeur d'une histoire tendre, douce-amère, qui nous rappelle que notre Histoire est liée à celle de "La belle province", nous fend la face d'un sourire de connivence

Joseph rêve de s'offrir une famille tricotée serrée avec cette gamine, un petit bout, descendance de son Emmanuel. Rebattre les cartes et s'offrir une partie gagnante avec une famille composée d'amour.

Pas de suspense dans ce roman "feel-good", non, pourtant on s'y plonge entre émotion et humour. On saisit la main de Bichon dans sa quête de descendance, on le voit perdu dans son chagrin, on l'accompagne sur son chemin aventureux pour devenir grand-père. Recueillir ce magnifique cadeau que lui offre la vie, une raison de rester jeune, debout, déterminé à surmonter toutes les difficultés qui pourraient barrer la route d'un bonheur tout neuf à bichonner.

Un petit bonheur de 272 pages aussi poétique que la couverture le laisse deviner. Merci Fanny Chesnel pour ce joli voyage littéraire.

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