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Citations sur La dame à la licorne (42)

Certes j’étais un artiste et non pas un châtelain ou un riche marchand, mais je n’étais ni un forgeron, ni un cordonnier, ni un fermier. J’avais les mains propres, les ongles soignés. Pourquoi avait-elle ri ainsi ? (p. 42)
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Jusqu’à ce que je ne me sente pas bien et que je sache, au fond de mon cœur, qu’elle avait été prise au piège… - p.306
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Le jour où je ne serais plus bon à rien, qu’adviendrait-il de moi ? La mort serait alors la bienvenue. J’en vins à me demander si telles n’étaient pas ses pensées. – p.37
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Je m’inclinai si bas que le sang en vint à me battre les tempes. Après tout, les courbettes, ça n’a jamais tué personne ! – p.15
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Il me posa sur un lit de fleurs, marguerites et giroflées, myosotis et ancolies. Peu m'importaient les dégâts, seul m'importait le muguet qui caressait mon visage...
Je n'aurais jamais imaginé qu'un jour je finirais dans les bras d'un homme...tout en m'inquiétant de mes plantes !
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" A quoi ressemble Notre-Dame de Paris ? demanda mon père. J'ai ouï dire qu'elle était encore plus grande que notre cathédrale".
Nicolas se mit à rire. "Votre cathédrale est une cabane de berger comparée à Notre-Dame. Notre-Dame, c'est le paradis sur terre. Elle a les plus belles tours, les plus formidables cloches, les plus éblouissants vitraux qui soient. Je donnerais tout l'or du monde pour en dessiner de semblables."
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C'est là un grand jour pour le lissier qui voit avec émotion cette tapisserie à laquelle il a oeuvré depuis si longtemps...enfin prête à être retirée du métier. Comme nous travaillons toujours à des bandes de tapisserie de la longueur de la main, qui sont ensuite enroulées sur une ensouple en bois, nous ne voyons jamais la tapisserie dans son ensemble avant qu'elle soit achevée.
Il faut ajouter que nous travaillons sur le revers et ne voyons l'endroit qu'en glissant un miroir au-dessous pour vérifier le travail. Ce n'est qu'après avoir coupé les fils de chaîne et posé la tapisserie sur le sol que nous la voyons terminée. Nous contemplons alors en silence le résultat de notre labeur.
Vivre pareil instant est proche de la sensation que vous avez à manger des petits radis craquants et printaniers après avoir été condamné à des mois de vieux navets.
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Je soupirai. "Tous les hommes ont leurs défauts, mais cela n'est rien si tu penses à ce qu'ils peuvent t'apporter : de quoi faire bouillir la marmite, des vêtements, un toit, un lit, Jacques le Boeuf te donnera tout cela, et tu devrais en remercier Dieu." Je paraissais plus déterminée à la persuader que je ne l'étais en réalité.
"J'en conviens, mais pourquoi ne pourrais-je pas avoir un homme plus à mon goût, comme les autres femmes? Personne n'en veut de cette brute qui pue. Alors, pourquoi en voudrais-je, moi ?" Aliénior en frissonnait, son corps se rebellait de dégoût. Sa vie conjugale ne serait guère heureuse avec Jacques Le Boeuf, je le voyais déjà. Il m'était difficile d'imaginer ses grosses pattes bleuâtres sur le corps de ma fille sans en avoir moi aussi des frissons.
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Pendant que je buvais, elle vint se mettre près de moi, les dessins étalés à nos pieds. Je veillai à ne pas faire de bruit en avalant ma bière. En présence d'Aliénor, je me rends compte que je suis un être bruyant : mes bottes grincent, mes dents claquent, je me gratte les cheveux, je tousse, j'éternue.
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Je saisis le bras de Claude et la tirai sans ménagement jusqu'à la porte pour qu'elle se retrouve face à Béatrice. "Béatrice, vous êtes désormais la dame de compagnie de ma fille. Vous demeurerez nuit et jour à ses côtés. Vous l'accompagnerez à la messe, au marché, en visite chez le tailleur, à ses leçons de danse. Vous prendrez vos repas auprès d'elle, vous monterez à cheval avec elle, vous dormirez avec elle. Jamais vous ne la quitterez. Même quand elle pissera dans un pot !" Une des suivantes en eut un haut-le-coeur.
"Si elle éternue, vous l'entenderez, si elle rote ou si elle pète, vous le sentirez !" A ce point, Claude était en larmes. "Vous saurez quand ses cheveux auront besoin d'être peignés, quand elle aura ses règles, quand elle pleurera.
"Lors de la fête du Mai, il sera de votre devoir, à vous, Béatrice, et à vous toutes mes dames, de veiller à ce que Claude ne s'approche d'aucun homme, à ce qu'elle ne parle à aucun homme, à ce qu'elle ne danse avec aucun homme, à ce qu'elle n'ai aucun homme à ses côtés, car on ne saurait lui faire confiance. Laissez-la se morfondre dans son coin toute la soirée !
La leçon la plus importante que devra retenir ma fille est le respect de ses parents. A cette fin, vous allez l'emmener immédiatement passer une semaine chez ma mère à Nanterre. Je vais envoyer un messager dire à celle-ci qu'elle peut manier le fouet quand bon lui semblera.
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