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La narratrice est une petite fille qui tient son journal. Elle vit avec Mâchefer (son papa ?) qui reçoit souvent son copain Bruce. Leur métier : faire des blagues, croit-elle , de nuit.
Mais cette nuit-là, ils ne rentrent pas de leur "coup" et la fillette part les chercher.
Récit formidable de candeur, de poésie et d'imagination qui montre la richesse du langage et la beauté de ce qui nous entoure.
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Ronce-Rose raconte son histoire chaque jour dans son journal. Elle écrit tout ce qu'il lui arrive dans la maison qu'elle partage avec Mâchefer, son père, et Bruce, un ami. Tous deux ont un étrange travail, en lien avec des stations-services, des bijouteries, des banques…. Ronce-Rose ne va pas à l'école, elle reste à la maison et cette situation lui convient, pourvu qu'elle ait chaque jour une culotte propre et son crayon pour écrire dans son journal. Jusqu'au jour où Mâchefer et Bruce ne reviennent pas, alors la vie de Ronce-Rose va changer, car comment et où peut-qui ne s'aventure jamais à l'extérieur.
Dans ce roman, il y a cette intrigue, comme un fil rouge qui tient le lecteur en alerte, mais il y a surtout le jeu d'Éric Chevillard avec les mots, le sens qu'on leur donne et surtout celui qu'il détourne. Car le vocabulaire devient un des éléments du récit, avec cet humour totalement décalé et en même temps tellement évident qu'on ne sait plus qui ne tourne pas rond !
Le roman est construit autour de Ronce-Rose. Et d'ailleurs, est-ce réellement une fillette ou est-ce mon interprétation ? En tout cas son univers est rempli de mésanges, d'un unijambiste à surveiller, de poissons d'or et de poésie dans un monde pourtant plutôt triste, surréaliste, désabusé. Voilà un roman qui nous fait réfléchir avec pas mal d'humour et de dérision.
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Lecture dans le cadre du Challenge solidaire 2024 de Gwen21

Lecture déroutante que ce petit livre.
Le style est agréable : Ronce-Rose est une petite fille aimant jouer avec les mots dans ce journal où elle décrit ses pensées, son quotidien et ses émotions. Elle vit avec son père, du moins, c'est ce qu'il semble même si elle ne l'appelle que "Mâchefer", et qui prend bien soin d'elle. Un jour, il ne rentre pas de son "travail avec les banques". Elle décide alors de partir à sa recherche et on la suit dans ses pérégrinations.

Sa candeur et sa naïveté sont presque douloureuses étant donné la réalité dans laquelle elle se trouve vraiment.
Et je n'ai pas compris la fin qui m'a laissée perplexe...

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Ronce-Rose est une petite fille, qui écrit ce qu'elle ressent dans un carnet. Elle vit avec Mâchefer dans un grande maison où Bruce, un collègue/ami de Mâchefer, vient de temps en temps. Et puis, il y a l'unijambiste qui habite à coté et aussi une sorcière. Un jour Mâchefer ne revient pas de son travail, Ronce-Rose part à sa recherche.

Premier livre de cet auteur pour moi. Enfin, plutôt le deuxième. J'avais commencé par lire Sang l'orang-outan mais je l'ai abandonné très rapidement, déstabilisé par l'écriture.
Malgré tout, c'est drôle et cela a un certain charme, mais pas suffisamment pour me plaire.
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Au début, j'ai été charmée… C'est drôle et touchant… Mais à mesure que la tension augment, au lieu de ressentir un regain d'intérêt, la lassitude s'est installée…

Ronce-Rose est une petite fille, elle vit avec Mâchefer, qui dot être son père ou son frère, on ne sait pas bien. Elle nous décrit son quotidien avec ses mots dans son journal, les visites de Bruce, le collaborateur de Mâchefer, avec qui il s'absente parfois travailler la nuit…

Un jour, Mâchefer ne revient pas du travail, et Ronce-Rose part à sa recherche, traçant des flèches à la craie pour indiquer son itinéraire, au cas où il reviendrait pendant qu'elle le cherche.

Le début est prenant, en cours de route, le rythme s'essouffle, et la fin est juste à la fois prévisible et décevante. Et contrairement à ce que le titre laisserait penser, ça n'a rien rien d'un conte de fées...

Une déception pour ma part.
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Etrange identité pour une petite fille, l'héroïne de ce court récit de 150 pages trouvé dans son carnet secret : le journal de bord d'une drôle d'aventure .

Si de la rose, elle a la blancheur, la candeur, la pureté ; de la ronce, elle a parfois les épines car elle est délurée, rusée et débrouillarde, la mignonne !
Elle vit en compagnie de Machefer (son père?) dont le « métier » est de « faire des coups ». En compagnie de son associé Bruce , ils travaillent la nuit la laissant seule avec quelques provisions
Un jour, ils ne reviennent pas, elle part à leur recherche en sillonnant la ville , et découvre sur l'écran d'un téléviseur dans une vitrine les images d'un film intitulé « Fin d'une cavale sanglante » interprété par des « sosies » de Bruce et Machefer. Mais sa cavale, à elle, est loin d'être terminée.

Petite fille candide, elle se sent proche des animaux et ce qu'elle voit de la vie, elle l'interprète au travers des contes qu'elle connaît .
Elle aime les mots et son rêve est de devenir « ornithologue étymologiste ». Machefer la surnomme d'ailleurs : « moulin à paroles » et « raisonneuse » car elle cherche à tout comprendre, en particulier ce qui se cache derrière expressions imagées du genre : rouler quelqu'un dans la farine .

Ce court récit est plein de fraîcheur , vivant, souvent drôle et nourri du comique de l'absurde .
J'ai suivi, le sourire aux lèvres , les pérégrinations de cette petite fille, qui est tantôt une sorte de Zazie , tantôt une sorte d'Alice dont le pays n'est pas toujours celui des merveilles .

Et si elle n'était pas celle que l'on croit ? La note finale de l'éditeur pourrait le laisser supposer .
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Après le surnaturel de ma précédente lecture, me voilà plongé dans le monde surréaliste d'une petite fille qui tient son journal avec des mots d'adultes. Allais-je tomber de Charybde en Scylla ?

Les première pages passées, j'espérais que cette écriture agaçante laisse place à un style adulte plus conventionnel par le truchement d'un changement de personnage. Mais, dès lors que j'ai compris qu'il me faudrait subir ces enfantillages ad libitum, je me suis pris à trouver attachante cette petite fille à la recherche de son farfelu de père, brigand à ses heures.

Au delà d'une performance littéraire, ce style est finalement agréable à lire. Je me suis pris à aimer, voire à attendre, ces redondances linguistiques, ces jeux de mots inattendus, si pleins de charme, qui parsèment le journal de cette écrivain en herbe.

Et puis, au moment où je commençais à me lasser de ce style par trop répétitif, quelques lignes intitulées "note de l'éditeur" sont venues éclairer ce journal surréaliste d'un jour nouveau, dont je vous laisse la surprise, et qui, à lui seul, mérite la persévérance du lecteur !
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Dans son vingt-et-unième roman chez Les éditions de Minuit, Éric Chevillard raconte l'histoire de Ronce-Rose, une petite fille qui vit avec un drôle de tuteur aux airs d'ogre, Mâchefer, et a pour voisins quelques mésanges, un unijambiste et une sorcière... Un conte de fées ? Presque, sauf qu'un peu de réel s'en mêle et que Mâchefer, qui tient plus du gangster que du bon gros géant, va disparaître pour de bon... S'ensuit une quête qui évoque plus Zazie dans le métro que le Petit Chaperon rouge. On y retrouve avec joie l'esprit de Chevillard, toujours sur le fil entre tendresse et noirceur, et son sens du comique absurde et du jeu de mots.
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On ne sait pas qui est Ronce-Rose, on la suppose petite fille, elle part à la recherche de son père, ou tuteur, Mâchefer, qui n'est pas rentré.
Plus que cette quête à laquelle on ne croit qu''à moitié, le livre est prétexte au dévoilement d'un univers enfantin, décalé, avec ses interrogations sur ce qu'elle peut écrire dans son carnet, sur les mots adéquats ou encore des tournures de phrases adorables, spécialité de l'auteur (ex : on peut aussi écrire cuiller, parce qu'elles se tordent facilement".
Le but de ce livre est donc plus de créer une voix que de nous raconter une histoire, et c'est plutôt réussi.
Le livre a des allures de contes et nous permet de passer un moment bien déconnecté du monde extérieur, c'est une lecture attachante, qui frôle l'absurde, une "littérature du rien", qui n'a pas vraiment de sujet mais s'attache à glorifier les bienfaits de l'imagination en les mettant à l'oeuvre.
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Ronce-Rose est curieuse, malicieuse, consciencieuse aussi, surtout quand il s'agit de raconter sa petite vie dans son journal intime. Ronce-Rose est heureuse – et rien n'indique que cela devrait changer, car Mâchefer s'occupe bien d'elle, entre deux expéditions pour son travail, qui consiste la plupart du temps à se déguiser pour faire de bonnes blagues (dans les bijouteries et dans les banques), ce qui rapporte en général beaucoup d'argent.
Mais voilà qu'un jour, Mâchefer ne rentre pas. Ronce-Rose se retrouve seule à la maison. Et passés quelques jours à manger du jambon, à observer les mésanges et à épier son voisin unijambiste, Ronce-Rose doit se rendre à l'évidence : l'ennui la guette.
(Critique complète sur Littérêves : http://littereves.wordpress.com )
Lien : https://littereves.wordpress..
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