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Lecture dans le cadre du Challenge solidaire 2024 de Gwen21

Lecture déroutante que ce petit livre.
Le style est agréable : Ronce-Rose est une petite fille aimant jouer avec les mots dans ce journal où elle décrit ses pensées, son quotidien et ses émotions. Elle vit avec son père, du moins, c'est ce qu'il semble même si elle ne l'appelle que "Mâchefer", et qui prend bien soin d'elle. Un jour, il ne rentre pas de son "travail avec les banques". Elle décide alors de partir à sa recherche et on la suit dans ses pérégrinations.

Sa candeur et sa naïveté sont presque douloureuses étant donné la réalité dans laquelle elle se trouve vraiment.
Et je n'ai pas compris la fin qui m'a laissée perplexe...

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Ronce-Rose est une petite fille, qui écrit ce qu'elle ressent dans un carnet. Elle vit avec Mâchefer dans un grande maison où Bruce, un collègue/ami de Mâchefer, vient de temps en temps. Et puis, il y a l'unijambiste qui habite à coté et aussi une sorcière. Un jour Mâchefer ne revient pas de son travail, Ronce-Rose part à sa recherche.

Premier livre de cet auteur pour moi. Enfin, plutôt le deuxième. J'avais commencé par lire Sang l'orang-outan mais je l'ai abandonné très rapidement, déstabilisé par l'écriture.
Malgré tout, c'est drôle et cela a un certain charme, mais pas suffisamment pour me plaire.
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« C'est beau, moi je trouve ça beau, les choses qu'on voit, ce qu'il y a partout, c'est beau. » (p. 7)

Me référant au quatrième de couverture et aux étiquettes de Babelio, je m'attendais avec « Ronce-Rose » à lire un conte, d'autant plus que le titre m'en évoquait un autre de Grimm: « Blanche-Rose et Rose-Rouge », un petit livre que j'avais enfant et qui m'avait fait grande impression. S'il tient du conte, ce roman d'Éric Chevillard, un auteur que je découvre, s'avère tout autre chose. C'est à travers ce que Rose consigne dans son carnet que cette histoire se raconte. Lorsque Mâchefer - son père ? son tuteur ? – part sur un coup avec son complice Bruce et qu'il tarde plus que d'habitude à rentrer, Rose décide de partir à sa recherche. Elle semble bien jeune, ignorant tout des activités réelles de ce dernier et semblant s'aventurer dans le monde pour la première fois. Si ce qu'elle raconte paraît plutôt réaliste et m'a charmée de prime abord par son inventivité, un glissement semble s'opérer, c'est à tout du moins ainsi que je l'ai perçu, et il en a été de même avec mon intérêt, déclinant au fur et à mesure de ma perplexité. S'il n'y avait eu le paragraphe final, je ne sais pas ce que j'aurais compris de cette histoire, qui présente une écriture de grande qualité par ailleurs.
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Au début, j'ai été charmée… C'est drôle et touchant… Mais à mesure que la tension augment, au lieu de ressentir un regain d'intérêt, la lassitude s'est installée…

Ronce-Rose est une petite fille, elle vit avec Mâchefer, qui dot être son père ou son frère, on ne sait pas bien. Elle nous décrit son quotidien avec ses mots dans son journal, les visites de Bruce, le collaborateur de Mâchefer, avec qui il s'absente parfois travailler la nuit…

Un jour, Mâchefer ne revient pas du travail, et Ronce-Rose part à sa recherche, traçant des flèches à la craie pour indiquer son itinéraire, au cas où il reviendrait pendant qu'elle le cherche.

Le début est prenant, en cours de route, le rythme s'essouffle, et la fin est juste à la fois prévisible et décevante. Et contrairement à ce que le titre laisserait penser, ça n'a rien rien d'un conte de fées...

Une déception pour ma part.
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Ce livre je l'ai probablement choisi sur son titre, évocateur de conte. Et ce titre va bien à ce texte tout à hauteur d'enfant. Ronce-Rose, la narratrice, qui ne nous dit pas son âge, a dans les 6 à 8 ans, elle sait lire et écrire, est dotée d'une imagination débridée, d'une vision du monde très particulière et d'une langue (enfin, d'une plume) bien pendue. J'ai adoré les premiers chapitres, pleins de poésie simple et de trouvailles verbales. Puis je me suis lassée de ce moulin à paroles. Heureusement un événement dans la vie de Ronce-Rose vient relancer l'intérêt. le lecteur, adulte, a, de son côté, une idée de ce qui a pu se passer. Ronce-Rose, pas du tout. Elle part donc à la recherche de Mâchefer qui a disparu. Mais voilà que dans l'ensemble, à part dans quelques passages (à l'hôpital, dans les vignes ou dans le château) je me suis plutôt ennuyée, et en plus je ne voyais pas où l'auteur voulait nous mener. Et je n'ai pas apprécié la fin, pas à la hauteur de la plume ! Ronce-Rose évoque inévitablement Zazie dans le métro, mais aussi Room. D'excellents livres, mais sa quête à elle, à la fois maline, futée et pleine d'innocence et de naïveté se termine platement. L'épilogue ne compense pas cette impression que l'auteur n'a pas su comment finir son histoire. Dommage avec une histoire touchante et si bien écrite ! Je comprends que cela ne pouvait pas bien finir et qu'il n'a pas voulu que ça finisse très mal, comme dans la réalité, mais là c'est raté. Et d'autant plus avec l'ajout du bref épilogue qui ne fait qu'ajouter à ma perplexité.
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N°1771– Août 2023

Ronce-RoseEric Chevillard – Les éditions de minuit.

Quand j'ai ouvert ce roman, pris au hasard sur les rayons de la bibliothèque municipale, je ne connaissais pas le nom de l'auteur. J'ai été un peu surpris par l'histoire racontée par Rose qui se fait appeler Ronce-Rose. Pourquoi pas ?
Je n'étais peut-être pas prêt à entrer dans son mode fait de mésanges et d'arcs en ciel, avec ce compagnon un peu bizarre, Machefer, son copain Bruce, à la tête d'ogre, ce voisin unijambiste et cette voisine qui ressemble à une sorcière avec ses chats successifs. Ronce-Rose vit dans un monde à part, pas tout à fait le même que celui dans lequel évoluent ses deux amis et n'est pas vraiment sortie de l'enfance. Elle consigne ses remarques dans un cahier à cadenas qui ressemble à un journal intime comme le font toutes les jeunes filles. Pourquoi pas? C'est en tout cas grâce à cela que cette histoire prend forme peu à peu et que le lecteur à qui ce texte n'était pas destiné s'en trouve être le témoin. La petite fille est curieuse et raisonneuse, s'étonne de tout, jette sur le monde qui l'entoure un regard étonné et naïf et se pose beaucoup de questions. Pourquoi pas ?
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, pourrait-on dire sauf que, un jour, tout va basculer sans pour autant qu'elle comprenne ce qui se passe dehors et surtout ce qui est arrivé à ses deux amis. La recherche qu'elle mène pour les retrouver a quelque chose de décalé et de triste à la fois. L'épilogue est digne d'un conte dans lequel vit Rose en permanence, ou peut-être pas ; c'est selon !
Peut-être n'étais-je pas disposé à lire une fable même si dans ce monde de plus en plus violent et irrationnel cela ne peut pas faire de mal de s'en échapper un peu. J'ai pourtant poussé plus loin ma lecture sans trop savoir pourquoi, peut-être par curiosité, pour respecter la travail de l'auteur ou peut-être tout simplement pour rédiger mon commentaire parce qu'il n'y a rien de pire que l'indifférence du lecteur face à un roman. Pour le reste, je ne sais pas, c'est peut-être la quête de quelque chose que, quoiqu'on fasse on n'atteindra jamais. Allez savoir.
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Etrange identité pour une petite fille, l'héroïne de ce court récit de 150 pages trouvé dans son carnet secret : le journal de bord d'une drôle d'aventure .

Si de la rose, elle a la blancheur, la candeur, la pureté ; de la ronce, elle a parfois les épines car elle est délurée, rusée et débrouillarde, la mignonne !
Elle vit en compagnie de Machefer (son père?) dont le « métier » est de « faire des coups ». En compagnie de son associé Bruce , ils travaillent la nuit la laissant seule avec quelques provisions
Un jour, ils ne reviennent pas, elle part à leur recherche en sillonnant la ville , et découvre sur l'écran d'un téléviseur dans une vitrine les images d'un film intitulé « Fin d'une cavale sanglante » interprété par des « sosies » de Bruce et Machefer. Mais sa cavale, à elle, est loin d'être terminée.

Petite fille candide, elle se sent proche des animaux et ce qu'elle voit de la vie, elle l'interprète au travers des contes qu'elle connaît .
Elle aime les mots et son rêve est de devenir « ornithologue étymologiste ». Machefer la surnomme d'ailleurs : « moulin à paroles » et « raisonneuse » car elle cherche à tout comprendre, en particulier ce qui se cache derrière expressions imagées du genre : rouler quelqu'un dans la farine .

Ce court récit est plein de fraîcheur , vivant, souvent drôle et nourri du comique de l'absurde .
J'ai suivi, le sourire aux lèvres , les pérégrinations de cette petite fille, qui est tantôt une sorte de Zazie , tantôt une sorte d'Alice dont le pays n'est pas toujours celui des merveilles .

Et si elle n'était pas celle que l'on croit ? La note finale de l'éditeur pourrait le laisser supposer .
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C'est un roman superbement écrit aux images poétiques et enfantines. J'ai été subjuguée par l'imaginaire de Ronce-Rose et par sa façon de raconter son histoire comme un conte.
Ce roman est tellement beau que j'aurais pu noter la totalité du roman dans mon carnet de citation !!!

Par ailleurs, l'auteur nous balade pour conclure d'une façon qui m'a laissée assez perplexe. Sans rien dévoilé, l'auteur fait une déclaration qui a remit en doute ma perception de l'histoire... Et, en y réfléchissant, je pense que j'aurais autant aimé ce roman (voir plus) sans cette dernière note.

Un roman court que je vous conseil vraiment si vous aimez les contes et la poésie de l'enfance !
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Vous avez sûrement remarqué que la naïveté des enfants leur fait parfois faire de la poésie sans qu'il la comprenne et nous ne pouvons nous empêcher de sourire du haut de notre grand âge avec toute la compréhension du monde qu'il nous octroie. Ce livre, dont la narration est menée par une fillette, nous apporte la même sensation. C'est un vrai tour de force de l'auteur. Je ne sais pas si vous avez déjà essayé d'écrire de cette façon mais j'ai personnellement fait l'expérience de l'écriture automatique prônée par André Breton. le texte obtenu est surprenant et très révélateur de notre subconscient, mais cette écriture apparemment désorganisée donne un peu le sentiment que son auteur est une sorte d'idiot du village, un naïf, qui ne maîtrise pas vraiment son langage. Puis, à force d'entraînement, nous arrivons à un semblant de sens. Cela s'approche davantage du langage enfantin évoqué plus haut. Ici, Éric Chevillard contrôle parfaitement cet effet et c'est délectable. de plus l'histoire est très touchante. Bravo à lui et merci de nous embarquer de cette façon.
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Après le surnaturel de ma précédente lecture, me voilà plongé dans le monde surréaliste d'une petite fille qui tient son journal avec des mots d'adultes. Allais-je tomber de Charybde en Scylla ?

Les première pages passées, j'espérais que cette écriture agaçante laisse place à un style adulte plus conventionnel par le truchement d'un changement de personnage. Mais, dès lors que j'ai compris qu'il me faudrait subir ces enfantillages ad libitum, je me suis pris à trouver attachante cette petite fille à la recherche de son farfelu de père, brigand à ses heures.

Au delà d'une performance littéraire, ce style est finalement agréable à lire. Je me suis pris à aimer, voire à attendre, ces redondances linguistiques, ces jeux de mots inattendus, si pleins de charme, qui parsèment le journal de cette écrivain en herbe.

Et puis, au moment où je commençais à me lasser de ce style par trop répétitif, quelques lignes intitulées "note de l'éditeur" sont venues éclairer ce journal surréaliste d'un jour nouveau, dont je vous laisse la surprise, et qui, à lui seul, mérite la persévérance du lecteur !
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