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Critiques filtrées sur 3 étoiles  

La vie quotidienne vue par un enfant jusqu'à ses dix-sept ans. Tout y passe, la voiture de l'oncle, les BD et les séries télé, les visites à la cousine et surtout les relations avec les parents et avec les copains. Je m'attendais à un nouvel Attrape-Coeurs en ouvrant ce livre qui est une chronique des années 1970 en France. Disons que je suis restée à l'extérieur. Avec l'envie de ressortir le Petit Nicolas, beaucoup plus incisif. Mais peut-être ne suis-je pas le public visé pour ce genre de littérature.

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J'aime bien les livres de Luc Chomarat que je trouve originaux d'habitude. Là, à travers ce roman autobiographique, il m'a ramenée dans ma propre adolescence mais dans la tête d'un garçon et j'ai eu un peu de mal avec ça.
Intéressant néanmoins, pour les nostalgiques des années 1960-70.
Une mention pour la couverture de la Manufacture de Livres.
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Le narrateur se raconte dans ces lignes, son enfance, ses amis, imaginaires ou pas, il dit la tristesse d'avoir eu un petit frère, de ne pas pouvoir marquer des buts, de prier un Dieu qui ne l'entend pas. Et pendant ce temps, le monde tourne, Kennedy est tué, les hommes marchent sur la lune, la guerre froide éclate.
À hauteur d'enfant et avec le vocabulaire qui suit, le narrateur évoque parfois de façon aléatoire les chapitres sa vie, de son enfance à son adolescence. Les phrases courtes se succèdent, les répétitions aussi pour des instants de vie, entre la petite et grande Histoire, qui parfois m'ont laissée de marbre. le style se voulant enfantin a vite eu le don de m'ennuyer par son manque de profondeur et de consistance. La suite de la lecture s'est passée sans que rien ne vienne profondément changer ma première impression sur ce livre.

Lire ce genre de récit après avoir lu deux énormes classiques (Zola et Steinbeck), c'est trouver toutes les lectures suivantes bien fades.
Lien : https://pagesversicolores.wo..
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C'est avec enthousiasme que j'ai démarré la lecture de ce roman aux allures d'autobiographie tant le polar de l'été m'avait plu.
Il s'en est fallu de peu que je lâche ce nouvel opus de Luc Chomarat dès les premières pages, tant ça me semblait partir un peu dans tous les sens..et pourtant, rapidement, c'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai poursuivi ma lecture, charmée par la tendresse et la nostalgie qui s'en dégagent.
Des souvenirs de la petite enfance aux expériences adolescentes à la fin des années 1970, entre premiers émois et parties de flipper, l'auteur nous embarque dans un voyage nostalgique, doux et amer, parfois teinté de cette ironie mordante que j'avais aimé dans "Le polar de l'été" (certains dialogues sont assez savoureux !).
Luc Chomarat offre cependant bien plus que des réminiscences d'un monde révolu, il glisse dans ces réflexions enfantines un regard sur des interrogations universelles (religion, politique, place des femmes dans la société, rôle de l'école, urbanisation) et ancre son récit dans l'actualité de l'époque.
Un bon moment de lecture.
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J ai mis 3 étoiles car je pense que je suis passee comme on dit à côté de l histoire
et que c est pour cela que je me suis ennuyée
et que ma curiosité et le temps dont je disposais on fait que je l ai termine
Je n ai pas ete captivée par le personnage l histoire traine il ne se passe pas grand chose
Peut-être devrai je découvrir cet auteur avec un autre livre
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1ère phrase : Quand j'étais enfant, je trouvais tout normal.

L'histoire : récit au hauteur d'enfant d'une enfance et d'une adolescence au début des années 60. Des parents catholiques intellectuels récemment arrivés d'Algerie, qui écrivent aux dictateurs et écoutent de la musique classique, un enfant au QI impressionnant et une enfance qui s'étire lentement jusqu'au baccalauréat.

Mon avis : dans une écriture très soignée, Luc Chomarat nous (re)plonge dans les années 60/70, tout y est, les séries télé, les voitures, les bikinis et même les problèmes de math ... Il nous replonge aussi dans l'enfance et l'adolescence intemporelle avec ces questionnements, l'envie d'être comme tout le monde, la crainte des parents, la honte d'être différent, les premiers émois. Ce livre avait tout pour me plaire, d'autant que j'ai vécu ces années là, mais je suis passée à côté. Malgré toutes ses qualités, ce livre n'a pas suscité l'émotion attendue d'une lecture. Peut être un peu trop descriptif, je suis restée « à l'extérieur « du récit, dommage pour moi
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[Lu dans le cadre du prix du meilleur roman des Editions Points ]

Le jeune narrateur, dont on ne connaîtra jamais le prénom, raconte son enfance puis son adolescence dans les années 60-70. Sa famille est rentrée d'Algérie où il est né, et sa vie se déroule dans des villes françaises moyennes (de l'Est, puis à Saint-Étienne), en apparence paisible. Pourtant, il s'en passe des choses intérieurement ! le jeune homme est pétri de questions sans réponses sur la religion (il faut dire qu'il est obligé d'aller au cathé), sur les contradictions des adultes. Il cherche aussi à résoudre ses difficultés sociales, à se faire des amis sans être le paria de l'école, et à satisfaire son père, le professeur.

J'ai été agréablement surprise au début de ce roman, notamment parce que j'y ai retrouvé le point de vue narratif “typique” d'un roman Jeunesse : on sent que c'est réellement un jeune garçon qui parle, l'effet est en tous cas très réussi. Ce n'est pas tout à fait un hasard puisque Luc Chomarat écrit aussi pour la jeunesse.
Néanmoins, j'ai peu à peu trouvé le temps un peu long : les répétitions sont nombreuses, les personnages ne sont pas vraiment attachants - et c'est sans doute volontaire. J'ai enfin été assez dérangée par les descriptions multiples des corps féminins, avec une sensation de voir des jeunes filles et des femmes traitées comme des objets de fantasmes : le narrateur explique par exemple aimer sortir avec sa mère pour qu'on la voit avec lui, pour la montrer en quelques sortes…C'est regrettable, car d'autres points m'ont plu dans ce récit, mais l'éternelle opposition filles/garçons est venue gâcher un peu ma lecture.

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L'enfance racontée via le prisme du protagoniste en personne

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Point de vue très intéressant que celui de suivre l'enfance de ce fils de professeur vu par ses propres yeux. Sans filtres, entre naïveté, désillusions, incompréhension ce petit garçon, puis adolescent se raconte. D'abord sa prose est enfantine, avant de mûrir pour finir par se bonifier.

Très curieux, il pose des questions, interroge et s'interroge lui-même sur le sens de sa vie pour tenter d'en comprendre les rouages. Les parents, avares en explications, c'est assez seul qu'il se construira.

Les thèmes sont centrés autour de la scolarité, les premiers amours, les liens fraternels entre autres.

J'ai ressenti dans cette lecture comme un sentiment de nonchalance, un manque d'élan qui m'ont parfois fait douter sur le fait ou non de m'ennuyer. Peut-être que le fait d'avoir un seul et unique point de vue y est pour quelque chose. Une lassitude s'est installée sans que je parvienne pleinement à ressentir de l'empathie pour ce fils de professeur.

Je suis aussi marquée par une ambiance générale ressentie que je qualifierais de terne. Peu d'actions, une triste banlieue parisienne, l'est de la France sous un climat austère, la ville De Saint Étienne pas sous son meilleur jour... Bref, où sont les couleurs, celle de l'enfance en particulier ?

En conclusion, lecture trop terne pour moi.
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