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EAN : 9782757898888
168 pages
Points (01/09/2023)
3.22/5   62 notes
Résumé :
Un espion s'échappe du livre dont il est prétendument le héros et se confronte à son créateur, qui a lui-même des problèmes avec son éditeur. Une réflexion caustique sur les rapports entre un écrivain et ses personnages, dans la lignée d'Adios Shéhérazade, de Donald Westlake.
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,22

sur 62 notes
Vous vous sentez fatigués des logiques linéaires et imparables du romanesque? Essayez L'espion qui venait du livre! Sorties de route garanties!

Robert "Appelez-moi Bob" Dumont est un agent hyperentraîné, à la musculature d'acier et à la souplesse du tigre, au sex appeal aussi chargé que son fidèle Beretto. Sorte de mélange d'OSS 117 et de SAS, il évolue depuis 110 tomes dans un univers qui n'a pas évolué depuis les temps forts de la guerre froide. Au désespoir de Delafeuille, l'éditeur de la série, il est out, has been, ringard. Pour tâcher de sauver les meubles - et sa maison - ce dernier s'immisce dans ce 110ème tome pour apporter des conseils relooking et d'actualité à Bob.

S'ensuivent moult péripéties qui mènent cet improbable duo de Singapour à un coin perdu du Quercy. Luc Chomarat s'amuse à créer un imbroglio romanesque autour du personnage, de son auteur et de son éditeur. Il ne recule devant rien ou presque. Allant jusqu'à tenter un chapitre façon nouveau roman pour une approche plus littéraire de l'intrigue (pas mal vu d'ailleurs).

Beaucoup d'humour décalé, de retournements de situation à la Scoubidou, des caricatures à la pelle, des digressions (ou divagations) sur la cuisson des légumes à l'étouffée, sautés au wok ou du rôti au four (au choix plat en pyrex, cocotte en fonte ou terre cuite). L'auteur, volontairement, ne fait pas vraiment dans la finesse. Son roman m'a fait penser au film avec Belmondo, le Magnifique.

Pourtant derrière se dégage aussi une mise en balance de la créativité et du merchandising du livre. Qu'on se rassure, on ne tombe pas dans la dissertation mais les propos font mouche.

En tout cas, j'ai passé un bon petit moment avec cet Espion. Pas sûr que l'effet aurait tenu encore sur plusieurs centaines de pages mais, dans ce format court (moins de 200 pages), c'est nickel pour se dérouiller les zygomatiques. Hâte de lire autre chose de cet auteur.
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Lecture dans le cadre de la sélection pour le prix du meilleur polar des éditions Points.

"- Je suis un agent surentrainé.
- Vous êtes un héros de pacotille, qui se meut dans un monde incrédible, voilà ce que vous êtes.
- C'est un néologisme.
- Quoi ?
- Incrédible. C'est un néologisme."

Bob Dumont espion s'échappe du livre dont il est prétendument le héros et se confronte à son créateur, qui a lui-même des problèmes avec son éditeur.
Une "Inception" littéraire drôle et bien menée qui se dévore le sourire aux lèvres.

Caricature d'une fiction d'espionnage en cours d'écriture. Un James Bond croisé avec OSS117 dans une ambiance de roman des années 50 mêlant l'absurde et le comique de répétition avec un héros bête, misogyne et raciste. Tout n'est que cliché poussé à l'extrême. J'adore !!!

"-Et puisqu'on en parle, faudrait voir à mettre un terme à ces stupides propos racistes. On ne dit pas des « Jaunes ».
-Mais ils sont jaunes. Fourbes. Ils sont au service du mal.
-Ils ne sont pas jaunes. Ce sont des Asiatiques. Des citoyens du monde, comme vous et moi."

Ce livre est en parallèle une véritable réflexion sur la littérature, son édition et le marketing qui marchandise la création littéraire.
Qu'est-ce qui différencie un bon roman d'un moyen ? L'écriture ? L'éditeur ? la communication faite sur le produit ?
Est-ce que la sincérité d'un auteur peut être un frein à la vente de son livre ? le "mainstream" prime t-il sur l'authenticité ?
Ce livre se termine d'ailleurs sur une postface dans laquelle sont confrontés les rôles de chacun.

L'auteur en tant que créateur dans son monde.
"Rien ne m'arrête. Ce bouquin abject est truffé de meurtres spectaculaires, de tortures diverses et de pornographie pure."

Le personnage comme héros fictif inutile et manipulé par l'auteur.
"Écoutez Dumont, cette saute d'humeur ne cadre pas du tout avec votre profil psychologique. Vous n'avez pas suffisamment d'épaisseur pour vous permettre une réaction dépressive. Vous êtes unidimensionnel, restez-le"

L'éditeur en tant que vendeur prêt à toutes les concessions quitte à étouffer la créativité.
"Mieux vaut un petit néologisme de temps à autre que des mots dont plus personne ne comprend la signification."

Pour faire bref j'ai ri, j'ai réfléchi, mais ce livre n'a absolument rien à faire dans la sélection de la catégorie polar pour ce prix.

Le petit plus : Ce genre de passage drôle et bien vu :
"-𝘝𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘻 𝘳𝘦́𝘨𝘭𝘦́ 𝘭'𝘢𝘥𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯?
- 𝘗𝘢𝘴 𝘣𝘦𝘴𝘰𝘪𝘯, 𝘤'𝘦𝘴𝘵 𝘭𝘢 𝘧𝘪𝘯 𝘥𝘶 𝘤𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦. 𝘑𝘦 𝘱𝘳𝘢𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘤𝘦 𝘨𝘦𝘯𝘳𝘦 𝘥'𝘦𝘭𝘭𝘪𝘱𝘴𝘦, 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘤̧𝘢 𝘫𝘦 𝘯𝘦 𝘥𝘦́𝘱𝘦𝘯𝘴𝘦 𝘱𝘳𝘦𝘴𝘲𝘶𝘦 𝘳𝘪𝘦𝘯.
- 𝘉𝘪𝘦𝘯 𝘷𝘶, 𝘔𝘰𝘪-𝘮𝘦̂𝘮𝘦 𝘪𝘭 𝘧𝘢𝘶𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘧𝘢𝘴𝘴𝘦 𝘢𝘵𝘵𝘦𝘯𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘮𝘦𝘴 𝘯𝘰𝘵𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘧𝘳𝘢𝘪𝘴."
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Minable resucée d'OSS 117, Bob Dumont est le héros récurrent des livres de John Davis et, accessoirement celui qui permet aux éditions Delafeuille de garder la tête hors de l'eau. Mais après des décennies de bons et loyaux services, Dumont est définitivement has been et John Davis de plus en plus mauvais. C'est pourquoi, afin de tenter de sauver sa maison d'édition mise sous la tutelle d'un jeune conseiller issu d'une école de commerce, Delafeuille décide pénétrer dans le dernier ouvrage de Davis afin de conseiller directement Bob Dumont.

Entre mise en abyme et pastiche de roman d'espionnage, on pense bien entendu en lisant L'espion qui venait du livre, au Magnifique de Philippe de Broca ou à Last Action Hero, de John McTiernan pour le cinéma, ou encore, par certains aspects, côté littérature, au Adios Shéhérazade de Donald Westlake. Si, en trame de fond se dessine un portrait bien peu flatteur et très pessimiste du devenir du milieu de l'édition, s'est avant tout le côté très loufoque du roman que l'on retiendra ; les tentatives vouées à l'échec de Delafeuille pour faire évoluer le monolithique Dumont et son auteur notamment. Comme lorsque, dans un des premiers chapitres, l'éditeur infiltré dans une scène se déroulant à Singapour essaye de convaincre Dumont/Davis d'abandonner les qualificatifs racistes.

«-Et puisqu'on en parle, faudrait voir à mettre un terme à ces stupides propos racistes. On ne dit pas des « Jaunes ».
-Mais ils sont jaunes. Fourbes. Ils sont au service du mal.
-Ils ne sont pas jaunes. Ce sont des Asiatiques. Des citoyens du monde, comme vous et moi.
Tout en parlant, ils étaient arrivés à l'ascenseur. le liftier, un Jaune de petite taille, au regard extraordinairement fourbe, les précéda dans la cabine avec force courbettes. »

Si ce procédé mettant en scène Dumont et Delafeuille, tous les deux décrits toutefois par l'auteur qui avance en même temps dans ce roman dans lequel l'éditeur est infiltré, confine parfois à l'abattage (et il fallait oser se lancer ainsi dans certains dialogues de plusieurs pages sur la cuisine au wok), la brièveté du roman – moins de deux-cent pages qui se lisent très vite – évite au lecteur la lassitude quand bien même certains passages apparaissent parfois un peu bancals.
L'enthousiasme de Luc Chomarat l'emporte vite sur ces menus défauts et, si L'espion qui venait du livre n'est pas un grand roman, il apparait comme une parenthèse bien agréable dans les parutions de cet été, offrant au lecteur une ou deux bonnes heures de sourire et même parfois de franche rigolade.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Très intéressant ce pastiche caricatural d'une fiction d'espionnage en écriture et en réécriture, à la sauce des romans des années 1950, une réflexion sur la création littéraire, l'édition et la littérature en tant qu'objet de culture et de marketing. Ainsi que sur l'interaction entre les personnages, l'auteur et, sans contredit l'éditeur en quête de succès de librairie. Incluant un essai déridant sur le style « nouveau roman » des années 1960. Une « joute verbale qui concerne les antagonismes possibles, réels ou fantasmés, entre la création [que l'auteur représente] et les impératifs de l'économie de marché [ceux de l'éditeur] ».

L'espion qui venait du livre, qualifié par le Point, de « malintentionné, irréventieux et furieusement juste ! », soulève plusieurs questions pour qui s'intéresse à l'écriture romanesque, dont, entre autres, celles-ci :

Qu'est-ce qui distingue « un bon roman d'un roman lambda » ?
Un personnage a-t-il droit de regard sur le déroulement de l'action ? : « On s'en fout de ce qu'il en pense. C'est un personnage de fiction. »
Quelle méthode d'écriture utilise l'auteur ? Avec ou sans « une idée de la trame générale » ? Au « fil de la plume » ? Sans plan parce qu'il « trouve tout au fur et à mesure », n'ayant, pour la suite des choses, pas la moindre idée puisqu'il « essaie de faire durer » chaque scène parce qu'il ne sait « pas comment enchaîner » ?
Un roman doit-il « arriver à temps pour les prix de la rentrée. » ?

Ou ce commentaire sur les « vrais » auteurs :

« …dès lors que l'authenticité du scribe est un argument de vente, je comprends qu'aucun éditeur ne soit assez fou pour s'en priver. Si ce sont de vrais écrivains […]. Il n'y a rien de plus authentique chez eux. Les gens qui écrivent sincèrement ne sont pas publiés. Plus maintenant. »

Et l'importance d'une « série » pour un éditeur :

« Je suis l'éditeur de la série, et sans [le héros], la série ne peut pas continuer. » Même si « de toute façon, avec ou sans lui, la série va s'arrêter », le comptable de l'éditeur sachant « parfaitement combien font deux et deux » : « Oui, eh bien, je ne suis pas comptable, figurez-vous. Je suis Delafeuille, de la maison Delafeuille, et je suis là pour veiller à ce que [le héros] trouve ses lecteurs, même s'ils ne sont que trois. Et les lecteurs […] attendent qu'il terrasse ses ennemis et consomme très rapidement un certain nombre de jeunes dames blondes. »

L'opuscule se termine sur une postface qui aurait pu être écrite par un illustre critique littéraire dans laquelle sont confrontés les rôles réels de l'auteur, du personnage et de l'éditeur :

Si l'auteur « est réellement l'auteur », c'est tout de même « lui, et lui seul, qui a créé » l'éditeur : « Voilà donc un auteur qui s'invente un éditeur, afin d'en faire le protagoniste de son roman » et qui « se prétend tout aussi fictif » que l'éditeur alors « que ni l'un ni l'autre n'ont, à l'intérieur de cette fiction, l'intuition, s'ils vont jusqu'au bout de leur logique, qu'ils se sont mutuellement créés. » Chaque antagoniste ayant sa propre perception de l'autre.

Pour l'éditeur, l'auteur est « coupé du monde, paresseux, alcoolique, inconscient de toute réalité économique ».

Quant à « l'auteur qu'il a créé, et qui l'a créé, [il] ne peut envisager d'éditeur que prêt à toutes les compromissions, et totalement imperméable au bon sens ou à la liberté de créer. » « L'un et l'autre sont des fantasmes, projections de projections en une galerie des glaces sans matrice, labyrinthe sans commencement ni fin ».

Le héros se sentant inutile et manipulé par ses créateurs !

Intéressant, n'est-ce pas ? J'avais aussi imaginé sous un autre angle les conflits potentiels entre auteur, éditeur et personnage dans « J'ai tué mon Auteur », une fantaisie romanesque publiée en 2020. J'y ai trouvé certains atomes crochus .

L'espion qui venait du livre, qui suscite la réflexion des lectrices et des lecteurs sur l'écosystème éditorial, m'a permis de découvrir un auteur : Luc Chomarat, né en Algérie en 1959, remarqué dès son premier roman, La Folle du roi (1982) avant de choisir d'exercer ses talents de rédacteur dans la publicité. Poursuivi pour fraude fiscale, il se réfugie dans un monastère tibétain.

En 2014, il revient au roman avec L'Espion qui venait du livre (réédité en 2022 par La Manufacture de livres). En 2016, il reçoit le Grand prix de littérature policière pour Un trou dans la toile. Traducteur de l'écrivain américain de roman noir Jim Thompson, il a aussi publié le polar de l'été (2017) et le dernier thriller norvégien (2019). Trois romans qui feront l'objet de futurs avis de lecture.


Originalité/Choix du sujet : *****

Qualité littéraire : *****

Psychologie des personnages : *****

Intérêt/Émotion ressentie : *****

Appréciation générale : *****

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Bon, moi qui ai déjà un petit peu de mal avec les digressions de Philippe Jaenada (dont pourtant j'adore les romans !) là, j'avoue franchement, je suis un tantinet « dépassée » …

Soit ! J'ai parfaitement intégré le principe du style : Delafeuille (l'éditeur) n'est pas du tout content du travail de son auteur (Bob Dumont, ou devrais-je dire John Davis ?) et se décide à y mettre son grain de sel ! Ce qui fait que nous nous retrouvons dès les premières lignes dans une narration – et une écriture – complètement déjantées ! Entremêlant l'action littéraire et l'intrigue, de telle façon que le lecteur est censé être bluffé et s'en amuser …

Sauf que – en ce qui me concerne (toutes mes excuses par avance !) je ne suis pas du tout parvenue à me concentrer sur ce que je lisais … (J'ai également eu un peu de difficulté à trouver tout ça fort distrayant …) du coup il m'a fallu régulièrement retourner en arrière, afin de vérifier le déroulement de l'action pour reprendre le cours de mes idées … Et me suis – bien évidemment – très rapidement lassée de l'exercice …

Je ne cherche définitivement pas à passer pour une vieille rabat joie … Je suis d'ailleurs certaine que nombre d'entre vous trouveront ça impayable ! Et comme « l'atypique » roman de Luc Chomarat fait partie de la sélection du Prix du Meilleur Polar Points 2024 (et que je suis fière d'être jurée ! …) je me suis grandement motivée ! J'ai donc consciencieusement fait mon boulot jusqu'au bout. Affrontant un récit loufoque, où les personnages non-fictifs et ceux de l'intrigue dialoguent allègrement … (Histoire de voir si un dénommé Igor avait réellement l'intention de détruire le monde, à coup de faux tsunamis …)

C'est plutôt original, ça ne se prend pas au sérieux, mais voilà : ce n'est pas ma tasse de thé ! Loin de moi – toutefois – de porter un mauvais jugement sur l'oeuvre de l'artiste !
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
– C’est agaçant, toutes ces petites interruptions... – Que voulez-vous dire ? interrogea Bob. – Vous n’avez pas remarqué ?
– Mais de quoi diable parlez-vous ?
– Rien, rien... Où en étions-nous ?
– Igor... (Les yeux de Bob se plissèrent jusqu’à n’être plus que deux fentes meurtrières.) Il n’est donc pas mort...
– Non, confirma le petit homme. On reconnaît sa signature... C’est monstrueux.
– La fiabilité des sources ?
– Plus de 75 %. Un standard particulièrement élevé, comme vous devez le savoir. Est-ce que vous vous rendez compte de ce que cela signifie ? Si l’opération est reconduite avec succès au large de la Floride, le 11 Septembre fera figure de plaisanterie dans les livres d’histoire.
– Oui, j’avais compris.
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-Et puisqu’on en parle, faudrait voir à mettre un terme à ces stupides propos racistes. On ne dit pas des « Jaunes ».
-Mais ils sont jaunes. Fourbes. Ils sont au service du mal.
-Ils ne sont pas jaunes. Ce sont des Asiatiques. Des citoyens du monde, comme vous et moi.
Tout en parlant, ils étaient arrivés à l’ascenseur. Le liftier, un Jaune de petite taille, au regard extraordinairement fourbe, les précéda dans la cabine avec force courbettes.
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- Je sais pourquoi vous avez quitté votre bureau, Delafeuille. Ils vous ont collé dans les pattes un marketeux. Un petit jeune homme sorti de l'École Supérieure de Lessive Appliquée.
- Pas du tout. Ce n'est pas cette école-là.
- Si vous voulez. En tout cas quelqu'un qui ne sait pas faire la différence entre ce qui se vend et ce qui a de la valeur.
- Absolument. Et il a raison.
- Vous êtes fou, Delafeuille. Vous finirez réellement par croire qu'un texte est essentiel parce que l'auteur passe à la télé.
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"-𝘝𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘻 𝘳𝘦́𝘨𝘭𝘦́ 𝘭'𝘢𝘥𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯?- 𝘗𝘢𝘴 𝘣𝘦𝘴𝘰𝘪𝘯, 𝘤'𝘦𝘴𝘵 𝘭𝘢 𝘧𝘪𝘯 𝘥𝘶 𝘤𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦. 𝘑𝘦 𝘱𝘳𝘢𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘤𝘦 𝘨𝘦𝘯𝘳𝘦 𝘥'𝘦𝘭𝘭𝘪𝘱𝘴𝘦, 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘤̧𝘢 𝘫𝘦 𝘯𝘦 𝘥𝘦́𝘱𝘦𝘯𝘴𝘦 𝘱𝘳𝘦𝘴𝘲𝘶𝘦 𝘳𝘪𝘦𝘯.- 𝘉𝘪𝘦𝘯 𝘷𝘶, 𝘔𝘰𝘪-𝘮𝘦̂𝘮𝘦 𝘪𝘭 𝘧𝘢𝘶𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘧𝘢𝘴𝘴𝘦 𝘢𝘵𝘵𝘦𝘯𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘮𝘦𝘴 𝘯𝘰𝘵𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘧𝘳𝘢𝘪𝘴."
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Après tout, le monde ne change pas autant que vous semblez le dire. Malgré ce que vous m’avez expliqué, je crois que les gens ont toujours envie de partir dans des pays exotiques, dans des hôtels de rêve, et de vivre des aventures exaltantes, avec des jolies femmes.
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Luc Chomarat vous présente son ouvrage "Le livre de la rentrée" aux éditions La Manufacture de livres. Rentrée littéraire automne 2023.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2886498/luc-chomarat-le-livre-de-la-rentree
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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