- Dois-je partir, dois-je rester ? murmurai-je.
Je trouvais à ma phrase quelque chose de ridicule. On aurait dit un titre de chanson.
(32 ans plus tard The Clash sortent "Should I Stay or Should I Go" et loin d'être ridicule)
Elle érait née avec une anomalie, l'enfant biscornue d'une petite maison biscornue.
Aujourd'hui j'ai tué grand-père.
Grand-père ne veut pas que je sois danseuse, alors j'ai décidé de le tuer. Comme ça on ira vivre à Londres et maman, ça lui sera égal que je fasse de la danse.
" - Il est venu le second, reprit-elle, et les cadets partent souvent avec un handicap. Il adorait son père. Tous ses enfants adoraient Aristide et il les adorait. Mais Roger était l’aîné, le premier, de sorte qu'il bénéficiait peut-être d'une petite préférence."
" - La haine, celle à laquelle tu fais allusion, n'est en réalité qu'une antipathie particulièrement accusée. Les meurtriers tuent plus souvent les gens qu'ils aiment que ceux qu'ils détestent, et cela parce que ce sont surtout ceux que nous aimons qui peuvent nous rendre la vie insupportable."
" - Je la vois même dans ce rôle-là beaucoup mieux que son mari, reprit Taverner. D'autre part, Roger Léonidès n'aurait sans doute pas pensé à l'ésérine. Le poison, c'est un truc de femme !"
Mais il y avait l'aspect humain de l'affaire, l'aspect que je voyais et qu'ils ne voyaient pas. Ils étaient, ils avaient toujours été riches et nantis. Ils n'avaient aucune idée de ce qui faisait rêver les malheureux.
Ce fut seulement ma deuxième tasse de thé bue que je m'avisais que la maison commençait à agir sur moi comme sur tous ceux qui l'habitaient. Moi aussi, ce que je désirais trouver maintenant, ce n'était plus la vraie solution du problème, mais celle qui m'arrangeait le mieux.
Il suffit de si peu de chose pour bouleverser les plus beaux projets !