Étant une immense fan d’Hercule Poirot, je me suis assez peu aventurée à la lecture des autres ouvrages d’
Agatha Christie (mis à part quelques Miss Marple). Heureusement, mon petit-ami m𠆚 offert
La nuit qui ne finit pas à Noël, et j𠆚i donc pu y remédier !
À la lecture des premiers chapitres, je n𠆚i pas pu m𠆞mpêcher de me dire qu’il était étrange de lire la grande reine du crime dans ce style. On est face à un récit à la première personne, récit qui invoque beaucoup de dialogues et surtout le personnage de Michael, un garçon somme toute assez sympathique, qui nous compte la façon dont il a rencontré la femme de sa vie. Assez déroutant, lorsqu’on est habituée aux intrigues sombres et aux ambiances feutrées des Poirot. Mais très vite, on comprend que le récit ne sera pas le simple récit d’une histoire d𠆚mour. En effet, Michael et Ellie (la femme qu’il vient d’épouser) font construire la maison de leurs rêves sur un terrain nommé le Champ du gitan par les habitants du village, qui le disent hanté.
Agathe Christie soupoudre ainsi son récit d’une vieille légende de lieu maudit, d’une gitane annonciatrice de mauvaise fortune, et d’une belle famille qui rôde autour du petit couple comme des oiseaux de mauvais augures.
Si je pensais comprendre vers quelle direction me menait l𠆚utrice, j𠆚i finalement été très agréablement surprise de la fin. (Il me semble même avoir lâché un petit AH ! de surprise lors du « plot twist » final).
Agatha Christie, avec son génie habituel, a finalement fait de
la nuit qui ne finit pas un petit livre très malin, qui vaut le coup d’être lu jusqu’à la dernière page avant de se faire son avis définitif !