Michael Rogers raconte son histoire d'amour, sur un poème de William Blake Pour qui seront « les jours heureux » ? Pour qui, « la nuit qui ne finit pas »?
Tout semble sourire à Mikhael : une rencontre amoureuse, une fortune assurée, une maison de rêve.
Il y aussi des ombres tenaces : noirs présages émis par une « gitane » au sujet de la maison, menaces diffuses d'une belle famille qui roule sur l'or mais fréquente les incertains milieux d'affaires.
Michael décrit à la fois son bonheur et son malaise, et sa « tendre épousée » souffre des incertitudes liées à un environnement où pullule escrocs, faux parents, et gestionnaires ambigus.
Toute cette faune humaine dans un environnement de rêve et de cauchemar...
Le lecteur ne décroche pas : il déchiffre les messages, tente d'identifier les personnages maléfiques ; guidé par un narrateur qui tient le journal de ses espoirs et de ses inquiétudes ;
L'amateur de récits d'
Agatha Christie, familier de ses intrigues, imagine des complots collectifs, des récits mensongers, de fausses identités etc.
La paranoïa des deux amoureux serait-elle contagieuse ? Alors que le couple, jamais seul, voudrait fuir ces milieux malsains et vivre « loin d'eux », le lecteur, protecteur des amours menacées, plonge dans la mare au diable, avec délices et frissons. Que d'émois dans notre fauteuil ! (rire)