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Citations sur Le crépuscule des pensées (129)

Cette peur de l'ennui qu'on ne peut comparer à rien… Un mal bizarre échauffe le sang et annonce le vide sourd qui vous ronge aux heures sans nom. Le Spleen s'approche, poison du temps versé dans les veines. Et la peur qui vous envahit appelle la fuite : c'est ainsi qu'on commence à ne plus avoir la paix nulle part.
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Il est des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
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Celui qui ne trouve pas qu'après chaque chagrin le monde est devenu plus pâle, que les rayons du soleil sont plus timides et que le devenir demande des excuses, en brisant son rythme – à celui-là manquent les fondements cosmiques de la solitude.
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Dans les églises, je pense souvent que la religion pourrait être une grande chose s'il n'y avait pas les croyants, mais seulement l'angoisse religieuse de Dieu, que nous disent les orgues.
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Deux choses m'ont toujours rempli d'une hystérie métaphysique : une montre qui ne fonctionne pas et une montre qui marche.
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Il est des regards féminins qui ont quelque chose de la perfection triste d'un sonnet.
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Chaque fois que je me promène dans le brouillard, je me découvre plus facilement à moi-même. Le soleil vous rend étranger à vous-même, car en découvrant le monde, il vous lie à ses tromperies. Mais le brouillard est la couleur de l'amertume.
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Si tu en sens le besoin, crache vers les astres, tu seras plus proche de leur grandeur qu’en les contemplant avec bienséance et dignité.
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Hamlet n'a pas oublié d'énumérer l'amour parmi les « maux » qui rendent le suicide préférable à la vie. Mais il parle des « souffrances de l'amour méprisé ». – Combien plus grand serait le célèbre monologue s'il disait uniquement : l'amour !
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La peur de la mort est le fruit maladif des aubes de la souffrance. Au fur et à mesure que les douleurs mûrissent et s'aggravent, et nous éloignent de la vie, la peur se fixe fatalement au centre de la perspective, de sorte que rien ne nous sépare plus de la mort que son voisinage. Voilà pourquoi, pour l'homme que l'infini a séparé de l'immédiat, les espoirs ne peuvent renaître qu'au bord du précipice.
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