La forêt sombre

Dans la forêt Sombre : La forêt c'est en fait le cosmos, où les entités civilisées puissantes de l'Espace intergalactique ! vivent en bonne intelligence car elles se tiennent très éloignées et très inconnues les unes des autres, malheur à celle dont on repère les coordonnées, car elle sera implacablement annihilée, pas de doute, pas de culture, pas de sentimentalisme, ce sera le plus rapide, plus fort, le plus puissant qui gagnera. Et sans état d'âme..
Une vision, simplifiant, quand on connait l'histoire de Chine, qui ne peut que faire sourire, dans la mesure de l'histoire où le méga continent pays qui ignora le reste du monde continua à l'ignorer pour finalement en subir les humiliations de ses envahisseurs, et ne trouvera son repos et la ligne de son développement futur, que dans la vengeance et la volonté de plier le reste de la réalité, de tout le monde à son modèle.
Suite de la précédente, donc tentative critique et tentative de compréhension de mon vague ressenti à la lecture, passionnée tout de même de ces maousses volumes.
On reste donc toujours entre chinois, la majeure partie du récit, même si l'ONU et ses membres internationaux y jouent un rôle, mais toujours de façade et dans la caricature, vaguement nauséeuse, il faut bien le dire (la japonaise est une traitresse amertume, le sud américain un dictateur idéologue borné et sanguinaire, etc etc..).
Reviennent donc, et acteur et juge, juré et bourreau, les chinois car il faut bien un corps connu et une existence reconnue par l'auteur, certes génial, mais si geek…pour endosser les habits de cette fable cosmique et futuriste. On retrouve un flic vaguement patibulaire, qu'on peut croiser dans différents films contemporains chinois, le sale type mais juste, qui fait son job quoi.. Décent et bien entendu très indépendant, ouh là ! quelle figure d'indépendance masculine et rassurante, nous avons là, pas de sentiments mais les réflexes vifs et le bon coup d'épaule pour sauver notre autre héros des embuches tueuses cosmiques.
Notre autre héros, un colmateur, parmi quatre heureux et puissants désignés par le comité des sages internationaux.. Celui-ci, Liu Jo, donc qui encombre la majeure partie de l'ouvrage est un brave gars vaguement génial, mais surtout mièvre… dont le seul rêve est de trouver la fille de ses rêves, non pas une autre, bien celle-là, la jeune fille fraiche et pure.. de ses rêves que les services secrets et l'ONU vont lui dégotter rien qu''à lui, pour qu'il jouisse et procrée, une fille bizarrement, macho pas tant que ça en fait, est-il lui le mec de ses rêves à elle ?.. Ça c'est pas notre affaire.
Et c'est ce brave gars, plus ou moins psycho historien merci Isaac..
Qui va nous tenir toute la civilisation trsiolarienne en échec et même… mais bon ça c'est vraiment à la fin donc ça se raconte pas.. & Résoudre toute l'équation et apaiser la crise cosmique. Ben oui, y'à que lui, rien que lui.. Ou devrait-on dire Liu… Cixin..Un tintin (soi soit), sans aura.
D'autres figures de remarquables héros (hommes tous bien sûr) côtoient d'autres femmes au gré des récits multiples qui jalonnent cette saga, elles sont toutes vaguement belles et admiratrices, ou des étrangères à des postes de décision incompréhensibles pour ces valeureux chinois. Car les ancêtres du passé, général, savant, qui ont toujours, mais alors toujours raison, même s'ils finissent mal et souvent morts, égayent aussi parfois de leurs aventures les confins cosmiques des récits en parallèle qui construisent les pages, avec leurs raisons qui sont et raisonnable et valent toutes les justifications.
Il n'y a pas d'erreur avec les pères en Chine, il faut le savoir une bonne fois (Foi) pour toutes… Ces remarquables personnages ayant tous cette vigueur du héros qui agit, ou réfléchit seul, pour le bien de tous.
Tous et toutes, c'est cette foule dont on décrit le bien être enivré de bienfait dans le futur, les réactions de masse, la stupidité, mais également le pouvoir de l'opinion, finalement ? Et dont on évoquera les massacres et autres calamités des siècles, comme un grand Ravin par exemple qui est une référence à la grande famine suite au célèbre « bon en avant » du papa Mao…par exemple.. Donc, en bref et après deux superbes heures de batailles spatiales, où les troupes galvanisées de la nation terrienne spatiale sont proprement décimées par une forme parfaite de « la larme de la vierge », ou un module étrange ?. On saisit par les conséquences des récits, que l'humanité ne peut survivre que bien agencée, contenue, dans une gestion qui élimine les faibles pour conserver les meilleurs, mais ne craint pas de tuer « les autres » pour le futur le plus brillant du cosmos de tous.. J'attends de lire la suite pour vraiment prendre la mesure si finalement cette somme de SF ne représente pas un nouveau programme pour totalitarisme bienséant. On lira ça..

S'il est plus trépidant que le premier volet (Le problème à trois corps), s'enlise moins dans des démonstrations scientifiques aussi lourdingues qu'indigestes, le roman manque toujours singulièrement de rythme.

Et pourtant, le fond est prenant, les idées développées entre triomphalisme et fatalisme ont un souffle vraiment puissant, l'intrigue se suit avec plaisir et les sauts temporels dans la narration parviennent à nous garder au fond du fauteuil.

Le final claque comme un fouet et nous fait espérer un troisième opus à même d'apporter son lot de nouveautés philosophiques et d'anticipations malignes.

Vraiment, malgré les "défauts" (mais je confesse être inculte quant à la littérature chinoise, j'imagine que mes réticences viennent de là) je comprends avec ce tome pourquoi cette saga mérite ses lettres de noblesses.

Après une lecture enthousiaste du premier tome du problème à trois corps, commencer la forêt sombre fut bien laborieux, ne serait-ce que par la multiplication du nombre de personnages, j'ai donc beaucoup de mal à les suivre et à m'y attacher.
J'ai apprécié le début qui permet notamment de rentrer avec bien plus de détails (comparé à l'adaptation netflix) dans les différences fondamentales du langage entre les trisolariens et les humains. Un élément que je trouvais peu cohérent dans la série, mais qui m'a semblé bien plus logique dans le bouquin.

C'est avec l'introduction des colmateurs que les choses ont commencé à être compliqué dans ma lecture. J'ai trouvé ça très long, très compliqué, très rébarbatif.

Heureusement, la deuxième moitié du bouquin s'accélère et s'intensifie.
Attention au spoiler. (Le changement d'époque, avec le personnage qui se réveille deux siècles dans le futur, était passionnant. J'ai adoré découvrir ce nouveau monde en suivant les découvertes du personnage qui le découvrait tout autant en même temps que nous. Tout s'enchaîne ensuite très vite avec les évènements de la sonde trisolarienne. Je n'ai plus lâché le livre à ce moment là avant de l'avoir terminé !)

J'ai trouvé la fin très étonnante en revanche, comme si les deux tomes suffisaient à cette histoire. Pour moi la fin est très fermée et je ne vois pas la nécessité d'un troisième tome. Quand je vois que c'est le plus gros tome avec plus de 900 pages, je me demande bien ce que ça va pouvoir raconter, mais j'ai quand même bien hâte de le découvrir !
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Le concept de la forêt sombre est très intéressant et bien argumenté dans ce tome. Rappelons que stephen Hawking désapprouve et nous met en garde de chercher à rencontrer en contact avec d autres civilisations. l'histoire est fascinante. J aime les references historiques, artistiques, cinematograpiques, autant de clin d oeil pour nous aider à comprendre des theories scientifiques pas evidentes pour un quidam.J ai dévoré cette trilogie.

Une brillante épopée SF !

Le récit est riche, parfois éloigné des romans de SF que j'ai pu lire jusqu'ici. Et cela ne tient pas qu'au fait que l'auteur soit Chinois. L'originalité est dense, les personnages sont cohérents, et l'histoire est passionnante.

Ce second tome est encore meilleur que le premier.
Pour les mordus de SF, et les autres !

Il y est question d'effondrement, d'écriture, d'amour et de vaisseaux spatiaux.

Après avoir été emballé par la lecture du premier volume, quoi de plus logique que de lire la suite. Les 150 premières pages sont assez indigestes, mais une fois passé ce barrage, ça devient beaucoup plus fluide!
Comment éviter la destruction de l'humanité? Les colmateurs vont-ils réussir à élaborer un plan à l'abri du regard des intellectrons?
Le suspense est au rendez-vous, de même que les nombreux rebondissements!
Un peu moins Hard-Science que le premier volume, mais tout aussi pertinent!

"La forêt sombre" deuxième tome de la trilogie qui à la lourde tâche de maintenir notre intérêt pour une intrigue complexe tout en proposant de nouvelles idées toutes aussi ambitieuse que son grand-frère...

Et on peut dire que c'est une réussite ! Liu Cixin transforme l'essai avec de nouveaux personnages auquel on s'attache plus facilement. Peut-être dû au fait qu'on s'habitue au style de l'auteur.

Cixin maîtrise l'ard de LA ligne qui recontextualise le récit, fait tomber la mâchoire du lecteur et l'oblige à ferme le bouquin pour réaliser ce qu'il vient de lire.

Le concept de Colmateurs est une réussite, de même pour leurs stratégies et les différentes technologies explorées au long de l'histoire.

Le seul bémol serait un rythme moins maîtrisé qui se fait ressentir sur le premier tier du bouquin... mais QUEL FINAL !

Un livre qui aurait bien pu faire office de conclusion satisfaisante à cette saga.. mais c'est sans compter "La Mort Immortelle" !

Du très bon, c'est vraiment dès les premiers chapitres que l'image d'ensemble de la trilogie prend son sens.
Le principe même du Colmateur est au départ un peu bizarre, dans le sens d'à peine crédible, mais on s'y prend à de demander "et si ça sa passait réellement comme ça...". L'absence de continuité temporale immédiate directe avec le premier volume peut sembler dérangeante dans les premières pages, mais finalement c'est exactement là où Liu Cixin veut nous emmener

L'espace est comme une forêt sombre où chaque espèces avance tel un chasseur près à tirer! Suite du Probleme A Trois Corps, la Terre est la cible d'une invasion extra-terrestre en chemin, à moins que l'esprit humain ne trouve la solution pour ne pas disparaître, en la personne d'un homme ordinaire, Luo Ji.
Un roman foisonnant de tout, une prouesse qu'il faut lire lentement pour en apprécier chaque page scientifiquement complexe, son atout est aussi son défaut, le trop "universel" qui éloigne des émotions des personnages auxquels il est difficile de s'attacher!!!