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Le corps d'une femme nue et attachée assise sur une chaise est retrouvé à l'ancien sanatorium d'Aincourt. Un tueur organisé qui apporte un soin minutieux à l'apparence de sa victime. Elles vont s'accumuler et la presse va le surnommer « l'Artiste ». le coupable s'amuse avec la police et la presse. Il va jusqu'à contacter un journaliste en lui indiquant où se trouve la nouvelle victime et lui précise qu'il doit mettre en valeur son oeuvre. Un auteur va même provoquer le tueur car il veut écrire un livre sur lui. C'est Margot Bellanger et son équipe qui vont devoir l'arrêter.
Encore une fois je suis conquise par le roman de Tom Clearlake. J'avais déjà lui « Trefonds », « Avides » et « Sans retour ». Il maitrise bien les clés pour réaliser un bon thriller /roman policier. Il joue avec ses lecteurs avec de fausses pistes et une fin brillante. Un roman addictif, un vrai page-turner.

#Signatures #NetGalleyFrance
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J'avais découvert la plume de Tom Clearlake avec son roman Tréfonds que j'avais énormément aimé. Alors quand j'ai vu sa dernière parution proposée dans la Masse Critique de Babelio, elle a très vite été cochée parmi mes choix… et je ne le regrette pas !

Nous suivons Margot, une psychocriminologue qui enquête sur des meurtres en région parisienne.
Un seul et même tueur semble être à l'origine de ces massacres. En effet, chaque victime fait l'objet d'une mise en scène sordide à travers une sorte de composition artistique.
L'affaire se corse lorsque le meurtrier contacte un journaliste pour que celui-ci se rende sur les lieux de sa troisième oeuvre d'art…

En commençant ce thriller, j'ai très vite été happée par l'écriture. C'est fluide et on ne s'ennuie pas. Les chapitres sont assez courts, c'est donc un très bon page-turner.
Ce roman est beaucoup moins glauque que Tréfonds, mais j'ai bien reconnu le style de l'auteur notamment lorsqu'il décrit des scènes de séquestration avec une atmosphère oppressante comme il se doit.

J'ai aimé Margot, notre protagoniste, pour son caractère affirmé. Par contre, le personnage du journaliste et celui de l'écrivain m'ont semblé un peu calqués tant leur caractère et leur rôle paraissaient presque similaire.
Les mises en scène du tueur sont bien décrites. On a une rétrospective de son enfance qui nous permet de mieux comprendre sa pathologie.
Le récit n'est pas simplement axée sur l'enquête puisqu'un retournement de situation vient tout chambouler. Cet élément apporte du piment à l'histoire.
Le dénouement un peu facile à mon goût mais j'ai tout de même passé un très bon moment avec cette lecture.

Prochainement je compte lire Sans retour qui m'a l'air très bien également !
Je remercie Babelio et les éditions Moonlight pour l'envoi de ce roman.
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Le récit débute sur le harcèlement téléphonique d'une femme : une voix d'homme qui promet qu'ils vont bientôt faire connaissance de manière intime. Qui est-il et comment a-t-il trouvé son numéro et son adresse ? Elle songe brièvement à faire appel à la police, mais pense qu'on ne la prendra pas au sérieux ou pire qu'on se moquera d'elle.

Ensuite, pleins feux sur un groupe d'analyse criminelle (OCRVP) où travaille Margot Bellanger, psycho criminologue, sous les ordres de Laurent. En effet, le corps d'une femme vient d'être découvert dans le sanatorium désaffecté d'Aincourt ; elle est nue et attachée, avec une mise en scène terrible : le corps est disposé comme une oeuvre d'art.

Quelques jours plus tard, le corps d'une autre femme est retrouvé, toujours avec une mise en scène évoquant une oeuvre d'art.

Il s'agit d'être discret alors que les journalistes, plus ou moins paparazzi pour certains rodent et le sérial killer, très malin, exploite tout ce qui peut faire parler de lui. Alors pourquoi pas une interview exclusive ?

L'auteur va nous entraîner dans les méandres de l'esprit tortueux, machiavélique d'un homme, intéressé par l'art, probablement artiste, (« l'artiste », c'est d'ailleurs ainsi qu'on le surnommera) pervers narcissique, ayant des comptes à régler avec les femmes.

Il nous propose une scène d'anthologie : un écrivain, atteint du syndrome de la page blanche veut écrire la biographie du tueur, se fait inviter par François Busnel à La Grande Librairie, pour évoque son futur livre et il s'adresse au tueur directement devant la caméra ! Tous les moyens sont bons pour attirer l'attention sur lui, à nouveau tant pis si cela met en danger la vie de Margot (s'en prendre à une policière reconnue pour la réduire au silence et tenter de la détruire psychologiquement, c'est jouissance extrême pour le tueur !)

J'ai aimé suivre cette équipe, sa manière de progresser dans l'enquête, même si je me suis un peu perdue dans les différents sigles et fichiers. Il y a des scènes difficiles, tant le machiavélisme du tueur atteint des sommets mais Tom Clearlake n'entre pas trop dans les détails, laissant le lecteur créer ses propres images, on ne cauchemarde pas en refermant le livre. Même lorsque l'on apprend qu'il peint, avec le sang des victimes ! mais ne divulgâchons pas !

Une fois immergée dans l'histoire, je me suis laissée emporter par le rythme endiablé, et je l'ai lu en apnée, tant le récit est bien construit, l'enquête solide, rien n'étant laissé au hasard. On assiste vraiment au quotidien de cette équipe, les moyens dont elle dispose, et les réflexions de chacun sur la société actuelle, sa violence, le désir de certains d'être célèbre, de faire la une des journaux, pour laisser une trace à tout prix…

Je n'avais lu que « Sans retour » de Tom Clearlake, qui m'avait franchement déçue, mais cette lecture a été tellement addictive que j'ai envie d'en découvrir d'autres, je ne sais pas quand vu l'état démentiel de ma PAL mais c'est une chose certaine. de l'inconstance de nos actions dirait Montaigne, en l'occurrence ici ce serait plutôt de mes opinions…


Un grand merci à NetGalley et aux éditions Moonlight qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteur.

#Signatures #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Décidément, cette semaine, j'accumule les déceptions !
Je me réjouissais de lire ce roman, car j'avais déjà lu et aimé deux autres romans de cet auteur « Avides » et « Sans retour ».
Il s'agit ici d'une histoire de tueur en série et les crimes commis sont mis en scène comme des oeuvres d'art.
Les descriptions sont très crues, mais cela ne m'a pas gêné.
J'ai trouvé les personnages principaux complètement idiots, sans révéler l'histoire, si je devais m'enfuir d'un endroit en étant poursuivie par un tueur, je ne prendrais peut-être pas le temps de m'arrêter pour faire un repas, ou si j'étais certaine que le tueur était sans pitié , je ne m'amuserais peut-être pas à lui proposer mes services sachant qu'une fois le travail terminé, il me réserverait le même sort qu'à toutes ses précédentes victimes.
Il y a des personnages secondaires qui sont intéressants, mais qui ne font qu'une apparition et des personnages principaux qui sont tellement bêtes qu'on a hâte de voir comment le tueur va s'en débarrasser.
L'intrigue est trop facile, déjà vue plein de fois dans d'autres romans policiers, les ficelles sont grosses comme des cordes de bateaux, mêler l'art et le meurtre n'a rien d'inédit et la fin est elle aussi trop facile et n'apporte pas grand-chose à l'histoire.
Et le pire de tout c'est qu'on ne saura jamais rien au sujet du choix des victimes ou du choix des mises en scène artistiques, bref, ça se lit, mais ça s'oublie très vite.
Je remercie NetGalley et les éditions Moonlight pour cet envoi.
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En refermant "Signatures", je me suis fait la même réflexion qu'après avoir terminé "Sans retour". Pourquoi ne trouve t-on pas sur toutes les têtes de gondoles des rayons des librairies les ouvrages de Tom Clearlake?

Tom a l'art d'écrire des thrillers assez noirs qui nous happent complètement. Même si ceux-ci décrivent des scènes d'horreurs, on n'arrive pas à détourner les yeux du texte tellement ces lectures sont addictives.
Dans "Signatures", Margot Bellanger, psychocriminologue va se retrouver confrontée à des scènes de crimes qui ont tout l'air de ressembler à des oeuvres d'art. Mais pourquoi donc ce tueur en série qui se joue tant des forces de l'ordre et des médias prend-il la peine de réaliser de telles mises en scène? Est-ce que finalement les êtres humains ne sont que des marionnettes qui se transformeront tour à tour en des compositions si personne ne peut arrêter ce marionnettiste de l'horreur?

Si vous appréciez les romans policiers très noirs et le monde de l'art, préparez-vous à entrer dans une lecture où la folie dépasse l'entendement. Je tiens à remercier Tom Clearlake, la maison d'édition Moonlight et Netgalley pour cette belle découverte où le temps est compté que se soit pour se rapprocher de la vérité et parce que la lecture de ce roman va vous maintenir en apnée ! Même si Tom Clearlake ne sait pas forcément tenir un pinceau, la manière d'utiliser sa plume ne pourra que vous impressionner !

Il est rare que je fasse des lectures communes mais j'ai vraiment adoré dévorer "Signatures" en compagnie d' @alys_lecture . Lorsque Tom Clearlake sortira son futur roman noir, Anne-Laure je compte sur toi pour retenter cette expérience !
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Grâce à Moonlight éditions, via le site net galley, j'ai pu lire Signatures de Thomas Clearlake.
Margot Bellanger, psycho criminologue, se voit confier le dossier du meurtre sordide d'une femme, en région parisienne.
Quelques jours plus tard, une autre victime est retrouvée morte dans la forêt de Sénart.
Comme la première, son corps a été l'objet d'une mise en scène macabre. Pour Margot et son équipe, le lien entre ces deux dossiers est évident. Il s'agit bien d'un même tueur. Et ce dernier semblerait s'attacher à faire de chacun de ses assassinats une oeuvre d'art.
Les choses se compliquent quand le tueur entre en contact avec un journaliste pour l'envoyer sur le lieu de sa troisième composition.
Signatures est un thriller comme Thomas Clearlake sait en écrire.
C'est violent, évidemment. Mais plutôt bien ficelé dans l'ensemble.
Il y a des meurtres, de la mise en scène, des surprises y compris dans le dénouement.
J'ai apprécié ma lecture avec quand même cette fois ci un bémol, que je n'avais pas dans les autres romans de l'auteur.
A ma grande surprise, j'ai eu beaucoup de difficultés à m'attacher aux personnages ! Je ne les ai pas trouvé réellement charismatiques.
Par exemple, prenons Margot, la psycho criminologue.. et bien ce qui lui arrive m'a laissé un peu indifférente. Ce qui est quand même dommage.
Je n'ai pas trouvé sa personnalité très intéressante. Et je me rends compte, quelque jours après avoir terminé ma lecture qu'aucun des personnages ne m'a réellement plu.
L'histoire en elle même est intéressante, la violence est à peu près supportable.
Mais j'ai moins accroché que d'habitude et je suis bien en peine de vous expliquer pourquoi !
Signatures n'est pas un mauvais roman, loin de là, mais il m'a moins captivé que les autres ouvrage de Thomas Clearlake.
Ma note : 3.5 étoiles.
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Merci à SimPlement et à l'auteur, Tom Clearlake , pour l'envoi en service presse de ce très bon thriller .Margot Bellanger est sur les traces d'un tueur en série depuis la découverte de deux meurtres où le tueur a réalisé des oeuvres artistiques dont l'imagination macabre dépasse l'entendement .Seulement les scènes de crime ne révèlent aucun indice et l'enquête piétine jusqu'à ce que son troisième meurtre fasse la une des journaux avant sa découverte par les policiers .
Un thriller efficace ,glaçant et addictif qui ravira les adeptes du genre.
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Grandiose!! j'ai adoré ce huit clos en deuxième partie de livre tant il était réussi, tant le sort du personnage principal était mis à mal, nous.evoluons avec elle et espérions a chaques chapitres que c'était la fin pour elle, mais non helas le livre devait être écrit coute que coûte...
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Plusieurs cadavres de femmes ont été retrouvés dans des postures particulières accompagnées de tortures ou amputations. le résultat est censé présenter des caractéristiques artistiques.
La police s'oriente rapidement vers la piste d'un sociopathe adepte de pratiques sataniques. Et l'enquête menée par Margot Bellanger s'attache à s'assurer de preuves tangibles et infaillibles pour incriminer le principal suspect.
En attendant, le criminel poursuit ses ravages. Avec perfidie il pousse le vice à impliquer un petit journaliste sans envergure. Avec une promesse de l'exclusivité de scoops à la clé, il lui soumet la primeur de ses prochains crimes à photographier. Ainsi, la tentation de se garantir une belle carrière est très forte pour Lanier pourtant inquiété par la police pour entrave à la justice.
Mais toutes les précautions prises pour l'arrêter ne dissuadent pas le tueur. Les médias s'emparent du sensationnel des crimes commis et finissent par qualifier cette succession de crimes comme « l'affaire de l'Artiste ».
D'ailleurs, un auteur se trouve en mal d'inspiration pour produire des oeuvres à sa maison d'édition. Lui vient à l'idée de se vanter publiquement de prendre contact avec le tueur en série pour relater la relation future établie avec celui qui symbolise l'horreur. En partant de l'ignominie d'un scandale, il escompte un succès littéraire avec ce livre à écrire jusqu'au moment où lui-même va devenir la proie du monstre sanguinaire.
Comment vont s'en sortir les personnes séquestrées par ce tueur sans conscience ?
MON AVIS
Ce service de presse proposé par le site Netgalley et l'auteur m'ont plongée à nouveau dans l'ambiance glauque imaginée par Tom Clearlake. L'enquête policière démêle des crimes commis par un serial killer, crime d'un particulier sadisme. Dans le registre du suspense et du gore, je déconseille cette lecture aux âmes sensibles. le suspense, le sang, la psychologie et les rebondissements procurent à ce thriller toutes les qualités pour captiver ses lecteurs.

Les situations sordides et le mode opérationnel original mis en scène par un criminel sociopathe dépourvu d'empathie mettent en lumière une créativité sadique sans limites. Je rapprocherai l'ouvrage de références précédentes : 📖 SANS RETOUR du même auteur. Récemment du même genre, j'ai savouré également 📖 L'ACCOMPAGNATEUR de S. Fitzek.

La structure du scénario s'anime autour de nombreux personnages différents. Leurs réactions parfois énervantes adaptées à leur psychologie rendent l'ensemble crédible et passionnant.Tom Clearlake ne se contente ni d'un huis clos ni d'un seul lieu pour développer les actions et l'intrigue. Il nous « déplace » avec ses héros dans tous les sens du terme. L'auteur parvient à alterner les scènes difficilement soutenables avec d'autres, plus paisibles… et la tension culmine dans les épisodes d'évasions pour concocter un cocktail addictif.

Je vous recommande vivement cette lecture.
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Bonjour les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma dernière lecture.
Ambiance pesante et parfois difficile avec ce nouveau roman de Thomas Clearlake.Un rythme soutenu grâce aux crimes qui peuvent faire froid dans le dos commis par un serial-killer qui se fait appelé L'artiste. Malgré quelques chapitres dnnt je me serais bien passé car j'ai perdu le rythme que j'avais avec l'artiste et les membres de l'OCRVP qui enquête sur ces meurtres. J'ai lu assez rapidement ce thriller car mon envie était grande ppir sacoir qui allait sortir vainqueur de cette enquête L'Artiste ou les enquêteurs,pour cela je vous laisse le découvrir en lisant ce thriller savamment orchestré par l'auteur. Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.
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