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3,76

sur 1333 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Joe ou le Ted Bundy de nouvelle Zélande.
Mon 2eme livre de Paul Cleave

J'ai beaucoup aimé ce livre. L'histoire d'un homme Joe, un gars un peu « simplet » qui travaille comme homme de ménage au commissariat

Grâce à son travail, il est au coeur de l'action et peut être au courant des dernières avancées sur les affaires de meurtres. Et Joe va en profiter pour lui même passer de l'autre côté de la barrière.

J'ai aimé la façon dont l'auteur a décrit ses personnages, la façon dont il mène l'affaire.

Je vais continuer et découvrir un peu plus les livres de Paul Cleave cet auteur Neo zélandais.
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Paul Cleave ne nous présente pas Dieu mais Joe dans ce thriller délicieux qui renouvelle le genre.

Joe est homme de ménage au commissariat d'une petite ville néo zélandaise. Il observe avec ses grands yeux écarquillés et son air benêt l'avancée de l'enquête sur le boucher de Christchurch qui semble prendre un malin plaisir à échapper à la police et à terroriser la population. Son personnage de Joe-le-lent est tellement crédible que personne n'oserait suspecter qu'il joue la comédie. Personne et surtout pas Sally qui par bonté chrétienne s'évertue à lui apporter régulièrement son déjeuner le midi.

C'est assez jouissif de voir comment Joe, par petites touches de cynisme et d'humour noir, tourne en ridicule le travail de la police en opérant sous leur nez. Parce que c'est lui le boucher de Christchurch qui passe de Joe-le-lent à Hannibal Lecter en l'espace de quelques secondes. Il tue parce que ça l'amuse. Pourquoi se priver après tout, c'est un hobby comme un autre.

Lorsqu'on l'accuse à tort du meurtre d'une victime qui semble s'y méprendre à l'une des siennes, Joe est furieux. Il décide alors de mener l'enquête et d'éliminer (pas littéralement! ) les suspects de sa liste. Au-delà de l'enquête et des péripéties de son quotidien de sérial killer, ce sont peut-être les repas hebdomadaires qu'il passe chez sa mère que j'ai préféré. Ces repas ou cette femme affreuse lui cuisine avec une constance insupportable du pain de viande en ne manquant pas de lui faire remarquer à chaque fois que c'est son plat préféré. Les personnages secondaires dans ce thriller sont extrêmement intéressants, de la mère de Joe à la bienheureuse Sally ou la mystérieuse Mélissa. Joe est finalement peut-être un homme comme un autre, c'est ça le pire.

Suite sur le blog
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Retour en nouvelle Zélande, à Christchurch plus précisément !
C'est à l'autre bout du monde et tout y est à l'envers de notre bonne vieille Europe.....
Et attention pas que le climat, pas que les paysages, ....
Surtout les Hommes, on passe 400 pages en se demandant qui sont les méchants ?
Qui sont les fous ?
Qui doit on croire ?
À force de constater que l'été, il faut plutôt allumer le feu dans la cheminée,
Que pour Noël, il faut prévoir le barbecue sur la plage,
Que si on a trop chaud, il faut descendre au sud,
Et inversement quand on a trop froid il faut aller visiter le nord,....
Bien sûr on est un peu perdu.....
Et il n'est pas plus étonnant que ça de constater que l'assassin peut devenir victime, que le tortionnaire va devenir le supplicié, que le ou la simple d'esprit est un ou une petite futée ...
Eh oui, nous allons perdre la boule ...
Je ne sais pas ce qu'a pu ressentir un lectorat masculin à la découverte de certains passages de cette histoire, je pense que ça n'a pas du être facile pour eux, ...
Pas plus facile pour la lectrice lemda que je suis qui se découvrait comme pouvant être Mélissa pour quelques heures....
Merci Mr Cleave pour ce thriller décapant et à bientôt pour retrouver Christchurch !
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Il est vrai que le résumé rappelle peut-être un peu Dexter, en tout cas c'est l'histoire d'un serial killer qui enquête, sauf que à l'inverse de Dexter, j'ai ADORE Joe. (Bon en même temps je fais référence à la série parce que je n'ai pas encore lu le livre de Dexter). Joe assume tout a fait le fait d'être un tueur, il en est même très fier et il adore ça (il trouve cela très amusant). Joe se croit plus intelligent que le monde entier, que les autres psychopathes (qui pour lui ne sont que des pervers, il ne se considère pas comme un pervers) et surtout que les flics. D'ailleurs il travaille sous leur nez, et tue sans même que ceux-ci le soupçonne. Tout cela parce qu'il pense tous que Joe est un attardé. En effet, Joe s'occupe de l'entretien au commissariat de police, là bas il endosse le rôle de Joe-le-lent, et c'est marrant mais j'ai trouvé sa couverture vraiment mignonne. J'étais hyper attachée à ce Joe attardé qui répondait un peu à côté de la plaque et qui pour les autres n'avaient que des dessins animés bizarres dans la tête. Mais j'adorais aussi le vrai Joe, le psychopathe qui aime tuer. Son humour, sa répartie, sa façon de penser, sa manière d'être me faisait pas mal rire, et même si c'est un méchant je ne pouvais m'empêcher de l'aimer. Et pourtant à cause de lui j'ai fais pleins de cauchemars, c'est vrai c'est flippant de se dire qu'on est pas à l'abris dans nos maisons, que n'importe qui peut rentrer manger une pizza chez nous pendant qu'on est sous la douche. Joe n'est pas seulement un psychopathe (qui croit avoir tellement d'humanité), il est aussi un homme avec une vie pas très facile, qu'on découvre petit à petit. Tout n'est pas toujours réellement dit mais on devine parfaitement ce qui a pu se produire. Joe a une mère très dominatrice et castratrice, une mère horrible j'ai trouvé et franchement insupportable, pourtant s'il voudrait la voir morte il certifie qu'il ne la tuerait pas. Pour son père et bien on sait juste qu'il est mort au début. Joe a deux poissons rouges qui sont ses meilleurs amis (et les seuls), et je pense qu'il les aime vraiment. Cornichon et Jéhovah que j'ai adoré de par leur présence (alors que ce ne sont que des poissons). Au final on se rend compte que Joe est très seul (mince avoir pour simple ami des poissons et une mère hyper chiante comme “relation”, c'est quand même triste). Bon je ne peux pas en dire trop non plus, juste que Joe est un personnage attachant malgré son rôle. Il n'est pas le seul protagoniste de l'histoire, il y a aussi Sally, les chapitres de Sally sont écris à la troisième personne, mais ils permettent très bien de rentrer dans la tête de cette petite bonne femme. Croyante, un peu niaise, et qui croit que tout le monde est gentil, que les oiseaux chantent, que les fleurs poussent, que le soleil brille, que le monde est rose. D'ailleurs la description de la ville à travers ses yeux à elle, et hyper différente de la description qu'en fait Joe, et j'ai trouvé ça franchement excellent. Bon donc cette petite Sally s'intéresse à Joe, parce qu'il lui rapelle son frère. du coup elle veut absolument l'aider, pour de vrai, elle s'occupe de lui (elle s'occupe peut-être trop de lui) si bien qu'elle en deviens presque intrusive. Je ne sais pas ce que je pensais réellement de ce personnage, d'un côté j'aimais beaucoup son incroyable gentillesse, sa douceur, mais en même temps j'ai trouvé qu'elle se mélait trop de ce qui ne la regardait pas, trop intrusive quoi (j'aime pas les gens comme ça donc forcément). Certes pour elle Joe est attardé, mais je trouve que même comme ça il a le droit à sa vie privée, et je trouve qu'elle ne respecte pas ça (bon au final Joe est un psychopathe très intelligent, mais quand même). Ce que j'ai trouvé amusant c'est que pour Joe, Sally est une attardée, et pour Sally c'est Joe l'attardé, alors le parallèle est vraiment pas mal fait. Sally est aussi “le grain de poussière” dans la machinerie de Joe. Mais il n'y a pas que ça, d'autres protagonistes viennent mettre leur grain de sel dans la vie de Joe, provocant un changement : Melissa en est le parfait exemple (qu'est ce que j'l'ai détesté), mais il y a aussi le petit chat (mon personnage préféré, j'ai adoré ce chat au final), Walt (bon peut-être pas si important que ça mais quand même). La fin m'a perturbé, car elle coupait vraiment au milieu de l'action, donc ça laisse peut-être un peu un goût de “manque”, et pourtant au final c'est sans doute ce qui était le plus approprié et j'ai quand même bien apprécié. Ce livre donc est intéressant, sympa et drôle, il est bien écrit, il est très prenant (j'avais beaucoup de mal à le lâcher), il contient du suspens, et puis avoir le point de vue du psychopathe est franchement hyper sympa, surtout qu'on se rend compte qu'il est bien spécial (malgré ce qu'il dit). Si j'avais un reproche à faire, vraiment, c'est le sujet sur l'homosexualité qui m'a dérangé, même si c'est à peu près expliqué, l'homophobie de Joe m'a foutu un coup (en même temps bon, on va pas le transformer en ange non plus ! C'est juste moi qui ai du mal avec ça). Mais bon cela n'a pas rendu ce livre moins bien je pense, et donc mon avis reste très bon et je pense essayer l'autre livre du même auteur.
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Joe Middleton est homme de ménage au commissariat de sa ville, Christchurch, en Nouvelle-Zélande.
Cela lui permet de suivre de près les enquêtes criminelles en cours, et en particulier celle relative au « Boucher de Christchurch », un serial killer accusé d'avoir tué sept femmes dans des conditions atroces.
Il sait pourtant qu'une de ces femmes n'a pas été tuée par ce tueur pour la simple et bonne raison qu'il est lui-même ce
« Boucher de Christchurch ». Il décide donc de mener sa propre enquête afin, non seulement de démasquer le plagiaire, mais aussi, de lui faire endosser la responsabilité des six autres meurtres.

Un roman où les mensonges et les faux-semblants mènent le jeu !
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Paul Cleave est un auteur néo-zélandais, on n'a pas souvent l'occasion de lire des policiers de chez eux. L'intrigue du roman se passe en Nouvelle-Zélande, dans la ville de Christchurch. Pour les passionnés de géographie, il s'agit de la deuxième plus grande ville du pays (et la plus grande ville de l'ile du Sud). Joe Middleton travaille au commissariat central de police en tant qu'homme de ménage. Mais s'il prétend être Joe-Le-Lent, il est en réalité le Boucher de Christchurch qui a déjà à son actif plus d'une demi douzaine de meurtres.

Ce thriller adopte le point de vue du tueur et le suit tout au long de l'enquête. Jusqu'à présent, cela n'est pas des plus original, puisque Dexter et sa série sanguinolente nous offre un point de vue sensiblement similaire. Toutefois, Joe n'est pas content car parmi les meurtres qu'on lui attribue l'un d'eux n'est pas le sien. Il décide donc de mener sa propre enquête pour démasquer le copieur. C'est là, où le roman prend toute sa force. Dans la suite de l'histoire, cette enquête inversée va provoquer de nombreux rebondissement, certains totalement inattendus et très surprenants ! Et je dois dire que l'auteur m'a vraiment surprise. Il nous livre une intrigue complètement originale avec ce brin de folie qui fait qu'on s'attache au personnage principal même s'il est totalement horrible.

Ce thriller est une vraie réussite et je comprends mieux l'enthousiasme des libraires et des lecteurs à son sujet. Tout m'a plu dans ce roman et une fois que j'ai commencé j'ai eu vraiment du mal à le lâcher. Comme il s'agit du premier de ses romans traduit en français, j'ai hâte que les éditeurs traduisent les quatre autres qu'il a déjà écrit. Un auteur à suivre donc ! Bonne lecture !
Lien : http://nekobus.wasabout.net/..
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Joe est un employé modèle qui effectue le nettoyage dans les bureaux de la police de Christchurch qui joue les benets, car en fait, c'est un sérial-killer qui a tué (et voir pire) ces dernières semaines sept femmes, mais un des meurtres n'est pas de lui et Joe va trouver qui est le copieur de ses propres mefaits .

Joe nous entraîne très vite dans son esprit : sa façon de tuer, de violer, de ne rien laisser comme trace derrière lui, de choisir sa prochaine victime. L'humour est corrosif et cela m'a plu. Je regrette les descriptions interminables qui rajoute quelques longueurs qui n'étaient pas nécessaires, les conversations avec sa mère qui n'apporte rien au roman. Après quelques pages quand je commençais à m'ennuyer Paul Cleave me fait intervenir le chapitre Mélissa, personnage que j'ai beaucoup apprecié, mais son histoire n'est pas développé à grand regret , j'aurai aimé qu'il fasse vraiment un jeu du chat et de la souris entre eux . Sally quant à elle est censée mettre un peu de legerete mais j'ai trouvé que le personnage ne sert pas à grand chose si ce n'est à nous servir une fin un peu rocambolesque mais notons tout de même ... Une fin ironique. Pour tous ces défauts et ces qualités, je vais lire le second tome de cette histoire et retrouver cet employé modèle qui le sera plus vraiment ...
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Bluffée par ce thriller
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Le narrateur , Joe, soi-disant attardé mental ,nous raconte dans le détail , avec un peu d'humour noir , ses meurtres et comment il déjoue la police de Christchurch . L'intrigue n'est pas très vraisemblable , le style n'est pas des plus travaillés mais l'histoire se lit vite et on ne s'ennuie pas un instant. Un certain passage très descriptif provoque obligatoirement quelques douleurs aux lecteurs masculins....C'est le premier livre de Paul Cleave que je lis et j'en lirai d'autres !
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S'il peut sembler proche de la série des "Dexter" au départ, "Un employé modèle" s'en démarque très rapidement. le narrateur est un vrai tueur en série, pas un faux-méchant-qui-tue-ceux-qui-le-méritent. L'intrigue est très bien ficelée et les rebondissements nous étonnent jusqu'à la toute fin. Un très bon roman !
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