Les bannis et les proscrits, tome 1 : Le feu de la sor'cière

Il y a tant de sagas dans le monde de la fantasy qu'il est souvent difficile de se guider et de savoir ce qui nous conviendra. Les challenges (comme souvent vous me direz) nous permettent de tenter des expériences, guidés par le hasard de certains items... ou par les lectures des autres participants.

C'est la combinaison de ces deux facteurs qui m'amène à découvrir la saga Les Bannis et les Proscrits de James Clemens. Les ingrédients habituels sont bien présents : une sorcière, une alliance entre des êtres différents et pas forcément faits pour s'entendre (vous la sentez la référence pas trop discrète à la Communauté de l'anneau), des races inspirées des grands classiques de la fantasy (il y a des gobelins, un elfe, des ogres, une nymphe des arbres...), quelques tentatives d'originalité (les silures capables de changer de forme, un "montagnard", élémental de pierre, qui pourrait s'apparenter à une sorte de golem, mais pas tout à fait), une quête commune pour sauver le monde.

L'originalité se trouve sans doute dans le titre même de la saga : chacun des personnages de la Fraternité, pour des raisons variées, a été mis à l'écart de sa communauté. Au delà de la quête principale, chacun poursuit un objectif individuel qui lui permettra de se sentir de nouveau appartenir à son clan. Ce lien particulier qui les unit permet de nourrir totalement ce premier tome, puisque l'auteur adapte ainsi sa narration, nous faisant découvrir alternativement chacun des futurs membres et nous faisant comprendre leur histoire personnelle avant de les réunir. Ce qui aurait pu alourdir le récit est très bien géré par Clemens, qui passe majoritairement par l'action pour nous faire comprendre l'histoire de chacun. Il joue en plus avec le lecteur qui sait que la réunion se fera en faisant d'abord se réunir par petits groupe les protagonistes, puis les disloquant pour les faire se rencontrer différemment. Cela anime le récit et évite tout sentiment d'ennui qui point parfois dans les tomes d'exposition.

Évidemment, on a toujours les défauts de ses qualités. L'action est très bien gérée mais la poésie qui lie souvent le tout dans ce genre d'histoire est moins présente ici. Certaines évolutions se font parfois trop rapidement pour donner la priorité à l'action: les amitiés sont très rapidement nouées, le développement des pouvoirs de certains initiés est accéléré pour solutionner certaines situations problématiques. Toutes les magies sont présentes et mélangées (magie élémentale, noire, blanche) comme une volonté de faire plaisir au plus grand monde. On passe un très bon moment et on ne boudera pas son plaisir de continuer l'aventure et on sait quasiment même déjà qu'on ira jusqu'au cinquième tome... mais on sent aussi pourquoi la saga qui a pourtant plus de 20 ans d'existence, n'a pas connu le même destin que certaines sagas mythiques de la littérature du genre. Il lui manque peut-être le souffle épique qui transforme les histoires en légendes.

Après ma lecture récente de "Bilbo le hobbit", j'avais très envie de lire quelques chose du même genre littéraire. Quand j'ai commencé la lecture j'avais très peur d'être déçue, difficile d'attaquer après Tolkien....
Mais pas du tout, j'ai pu dévorer ce livre en un temps record tellement j'avais du mal a le lâcher ! je ne peux pas vous dire de points négatifs car je n'en ai pas trouvés !
Cette lecture m'a conquise et fait rêver , j'espère que le second tome sera a la hauteur du premier....

Elena, adolescente de 16 ans, vit tranquillement avec ses parents et son grand frère. Par une nuit tragique, deux individus frappent à leur porte. Ils recherchent Elena qui est une sorcière et ne le sait pas. Ils tuent les parents de la jeune fille qui s'enfuie avec son frère afin de trouver refuge. Mais dans ce monde médiéval, il est très mal vu d'être une sorcière. Les deux jeunes gens, poursuivis par d'immondes créatures, tentent de trouver des alliés tandis qu'Elena apprivoise son don…

Ce premier tome est devenu, je pense, un classique de la littérature fantasy. Je tiens à souligner qu'il a été édité pour la première fois en 1998. Comment ça, c'est daté? Ce n'est pas tout jeune en effet et j'ai depuis lu de nombreuses oeuvres de fantasy.

Alors on pourrait reprocher à ce roman d'être trop convenu. le schéma est classique: une jeune héroïne découvre qu'elle possède des pouvoirs. Il s'agit de l'élue et elle est traquée à travers tout le pays. Elena apparaît aussi comme une gamine immature (elle a 16 ans) dont le pouvoir va grandir de plus en plus. On devine déjà les premiers émois amoureux, les dilemmes à venir. Alors pourquoi lire cet ouvrage? D'abord parce que c'est une lecture que je qualifierais de rafraîchissante, sans prise de tête. Même si je lui ai trouvé des défauts, j'ai passé un bon moment de lecture. Ensuite parce qu'il m'a rappelé un fameux premier tome du Seigneur des anneaux. Toute une petite troupe de parias et de bannis va se réunir autour d'Elena pour tenter de la protéger ou au contraire de lui mettre des bâtons dans les roues.

Enfin, on peut lire ce roman parce qu'il n'est pas si mièvre que ça. Il y a des passages bien dégoûtants et violents. L'auteur n'y va pas avec le dos de la cuillère dans certaines descriptions ou combats. Alors irai-je au bout de cette saga? C'est possible d'autant plus qu'Elena va mûrir au fil des tomes et prendre, je crois, de la densité.

Ce premier tome est donc une belle découverte. Même s'il n'offre rien d'original, j'ai aimé découvrir ce « classique » de la littérature fantasy.
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J'ai beaucoup aimé le début, avec un narrateur qui prévient que le petit texte d'introduction est un pur mensonge et que si ce texte nous est tombé dans les mains illégalement, il nous en coûtera. C'est une façon comme une autre de plonger le lecteur dans l'ambiance du livre, et j'ai vraiment trouvé ça sympa.

Ensuite, il y a cette mise en situation typique de fantasy, avec un évènement important, mais on en sait très peu et nous voilà 500 ans plus tard.

L'histoire commence donc avec une jeune adolescente de 13 ans. A ce stade, je me suis dit que l'auteur devait être bon pour ne pas trop vieillir cette héroïne car 13 ans, c'est 13 ans, mais aussi ne pas rendre le récit trop jeunesse. J'avoue que sur ce point, c'est assez réussi. Elena est fille d'agriculteur et se trouve en pleine récolte de pommes avec son frère. Là, sa vie bascule et avant même qu'elle ne s'en rende compte, on la pourchasse comme étant la fameuse sorcière d'une ancienne prophétie, par les gens mêmes qu'elle pensait être des bienfaiteurs pour son pays.

Son petit monde bascule et tout se se mélange dans son esprit, lorsque peu à peu, elle se retrouve entourée d'une équipe aussi étrange que puissante.

Ses acolytes sont d'antiques guerriers, nymphes, métamorphes, ogres, elfes et j'en passe. Bien sûr, dans ce livres, ils ne possèdent pas ces noms là et une flemmingite aigüe m'empêchent de partir à la recherche de leurs noms plus originaux les uns que les autres et qui ne veulent malheureusement pas s'imprimer dans mon esprit.

Sachez seulement que si c'est finalement assez classique de voir un représentant de chaque espèce dans l'équipe entourant Elena, cela ajoute un piquant des plus intéressants. En effet, pour chacun d'entre eux, l'enjeux n'est pas le même, leur histoire personnelle, leur pouvoir, leur mentalité non plus. le mélange de toutes ces personnes donnent un cocktail des plus savoureux. Ca bouge, les échanges sont vifs, il y a du répondant, de l'action.

J'avoue toutefois que la dernière partie du livre est clairement trop longue à mon goût. Mais ce n'est pas grave, car j'étais déjà prise dans les filets des bannis et proscrits. Elena est une personne qui m'a touchée, prise comme elle est dans les méandres d'une histoire qui n'est pas la sienne, Er'ril, le deuxième personnage à m'avoir le plus touché, a eu une vie si lourde à mener que je suis curieuse de voir ce que l'avenir lui réserve, tout en sachant que quelque soit la fin, elle sera l'aboutissement final et aussi heureux d'un destin bien trop long et lourd à porter. Les autres, que ce soit l'orgre, le loup aussi... que dire d'eux qui sont perdus dans une quête qui est à la fois la leur mais aussi celle d'une parfaite étrangère? L'elfe aussi... qui ajoute un mystère des plus intriguant sur la fin de ce tome...

L'atmosphère est très bien rendue, l'univers bien construit... Vraiment, il n'y a rien à dire! C'était très agréable d'évoluer dans le monde de Clemens!

En bref, vous l'avez compris, les ingrédients d'une excellente fantasy sont là. Ce 1er tome sent le 1er tome, aucune surprise de ce côté-là, mais j'ai bien senti tout le potentiel de la série et il me tarde de découvrir la suite!


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L'auteur a vraiment une plume magnifique. Il a créé un univers très complet. C'est plutôt classique dans l'univers de la fantasy et en même temps, il y a quelque chose d'unique.
J'ai été perturbé par le changement de point de vue. J'avoues qu'au début, je n'ai pas vu l'intérêt de faire cela. Et puis, au fil des pages, on finit par se dire que ce n'est pas nécessaire mais que cela apporte un supplément au récit et quelques éclaircissements.
Concernant les personnages, j'ai eu du mal avec Elena. Enfin, j'ai adoré le personnage mais, j'ai trouvé que sa personnalité ne collait pas à son âge. Elle a parfois une maturité qui ne va pas à une fille de 13ans.
On est sur un tome de mise en place donc ce n'est pas vraiment approfondit. Je sais que c'est une saga que je vais poursuivre à coup sûr.
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On commence fort cette saga, avec un grand nombre de personnages, un grand nombre de faits, de peuples, plein de chose.

En fait, ce tome, c'est juste une mise en situation. La situation initiale comme on dit en cours de français.

Alors ça peut paraitre beaucoup, un livre entier de mise en situation, mais non. Déjà, parce qu'il se passe quand meme un nombre impressionant de choses, on ne s'ennuie pas un moment.
Ensuite, parce que comme je l'ai déjà dit, ce monde est riche. Entre un og're, deux métamorphes, une nyphai, un el'phe, une sor'cière, un montagnard, un soldat, un vieil érudit, un guerrier manchot et un méchant empire maléfique avec sa flopée de monstres, mages noirs et tortures, y'a des choses a poser.
Et c'est très bien fait. On ne se mélange pas, la narration passe d'un protagoniste à l'autre, les rassemble, mais tout est clair. L'écriture est simple et précise, tout en étant assez imagée.
Les concepts se rapprochent de ceux de notre mythologie, il y a donc des choses qui n'ont pas besoin d'etre explicitées.

En revanche, très peu de nuance, du moins dans ce premier tome. Dès le départ on sent le fourbe qui va nous lacher, ceux qui n'ont que leur honneur, de vrais héros quoi.

Des héros qui n'en sont pas au bout de leur peine, ils ont a peine commencé, alors on se jette sur le tome 2.

Sous l'impulsion de Nef, je me suis donc plongée dans cet ouvrage me demandant un peu ce qui m'attendait : et bien de la bonne Fantasy. Je trouve d'ailleurs que le résumé n'est pas à la hauteur du récit puisqu'il nous parle seulement d'Elena. Cette dernière a une place centrale dans la trame du roman mais ce n'est pas la seule, loin de là. Nous avons l'occasion de nous familiariser avec une multitude de personnages : Tol'chux qui a du sang d'og're, Kral le montagnard, Nee'lahn, Mogweed le si'lura, un el'phe... Bon, je dois dire que cette manie qu'a l'auteur de mettre des apostrophe de partout peut être légèrement agaçante mais c'est finalement un défaut mineur...

Soyons franc le Feu de la Sor'cière ne révolutionne pas le genre mais finalement on s'en fout un peu. L'écriture est plutôt simple mais je pense que c'est une bonne chose, le nombre de personnages et la construction du roman, un peu complexe puisqu'on passe fréquemment d'un groupe à un autre, suffit à faire de l'ouvrage quelque chose de riche. Un style trop ampoulé aurait rendu, à mon sens, la lecture laborieuse et je ne suis pas pour la difficulté gratuite. Les personnages sont tous plus ou moins des classiques du genre, la mythologie du monde de Clemens n'a rien d'innovant mais j'ai réussi à m'attacher à tous les acteurs de cette aventure. de la même façon, les éléments habituels sont présents : des prophéties, le poids du destin, la rédemption, les quêtes. Ce que j'ai trouvé de particulièrement sympa est que chacun des personnages qui gravite autours d'Elena est à la recherche de quelque chose. Un peu comme dans le Magicien d'Oz, chacun semble avoir sa propre faille à combler pendant le récit. Je ne me suis pas ennuyée une seconde et je dois même avouer que, prise dans le récit, je n'ai pas vu venir certaines révélations, certaines surprises concoctées par monsieur Clemens. La saga des Bannis et les Proscrits, à ma connaissance, est composée de cinq tomes et j'ai plus que hâte de savoir si la suite de ce premier opus est aussi bonne que le laisse présager ce dernier...
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Encore une fois, on retrouve la recette de base en fantasy ; un groupe disparate, une quête. Sauf que... Sauf que les différents membres du groupe sont amenés à se rencontrer tout au long du roman, par la force des choses pourrait-on dire même si ce n'est pas vraiment le cas. La complétude de la communauté est d'ailleurs vraiment effective qu'au Livre 4, c'est à dire dans la dernière partie du roman.

Mais il n'y a pas vraiment de suspens de ce côté là, puisque l'on sait que les différents personnages que l'on suivra indépendamment dans les premières parties se rencontreront de manière certaine, c'est dans l'ordre des choses sinon pourquoi l'auteur se serait cassé la tête à les présenter hein ?! D'un côté j'ai trouvé que les rencontres mettaient un peu trop de temps à se faire, la mise en place des personnages du groupe noyau est plutôt longue puisqu'elle dure sur environ deux livres (parties).

Je n'ai été happée dans le récit qu'à l'apparition de Tol'Chuk, un Og're demi-sang et de Fardale un Si'lura (métamorphe) qui sont, pour le coup, mes protagonistes coups de coeur. C'est vraiment à ce moment là que l'histoire m'a véritablement embarquée. Sans doute parceque j'ai été agréablement surprise de rencontrer des héros un peu moins communs de la fantasy. Bon comme vous le savez je n'ai pas une grande connaissance de tout ce qui se fait dans ce domaine, mais pour ma part je n'avais jamais vu un Ogre (Hagrid mis à part) hissé au rang des personnages principaux, ni même croiser un métamorphe dans le peu de Fantasy que j'ai pu lire. Donc effectivement ce sont ces deux bonhommes qui ont avivés mon intérêt. Grâce à eux j'ai d'ailleurs mieux su apprécier et "observer" les autres personnalités que j'avais rencontrer auparavant. Comme Elena qui est, malgré elle, l'instigatrice et le but de la quête. Fardeau lourd à porter pour une jeune fille de 13 ans qui ne demandait rien à personne.

D'ailleurs j'ai aimé le message que j'ai perçu dans le fait qu'Elena soit l'élément centrale de l'histoire et dans la perception que les gens qu'elle va rencontrer auront d'elle du fait de cette place qu'elle occupe. Dans des temps plus reculés les hommes trouvaient inconcevable qu'une femme puisse avoir le même statut qu'eux, la même liberté de penser, d'exprimer son opinion, d'occuper une place égale à la leur. Malheureusement lorsque certaines femmes parvenaient à l'une où toute ces choses, elles étaient immédiatement stigmatisées et accusées de frayer avec le malin ce qui à conduit à certaines atrocités bien connues. Encore aujourd'hui on retrouve un peu de ça notemment dans le rapport à la sexualité. Un homme qui enchaînera les conquêtes sera considérer par ses pairs comme un Don Juan, suscitera leur envie et de même sera convoité par les femmes. Alors que pour une demoiselle qui fera la même chose, la pauvre sera cataloguée de salope par les hommes et suscitera la colère et le mépris des autres dames dans une majorité de cas.

Ce thème n'est pas le seul à être abordé ; les préjugés et leur conséquences le sont aussi. On le voit bien lorsque certains des personnages issus de peuples différents se rencontrent. Ce sont des atouts non négligeable de ce roman. Autre atout majeur : le travail au niveau des créatures, des peuples. On reconnait facilement les basiques comme les Elfes, qui ici sont les El'phes, Les Nymphes qui sont devenues les Nyphai, Les Nains qui sont représentés par les Montagnards (de puissants hommes proches de la roche et combattants hors pairs). Mais il y a aussi les Gobelins, les Mages, les Sorc'ières, Les Skal'tum et d'autres encore. C'est remarquable parceque James Clemens à su s'approprier divers êtres magiques en gardant tout de même leur essence original. Ils ne sont pas dénaturés mais personnalisés que ce soit physiquement et/où moralement. J'ai adoré découvrir tout ça, m'immerger avec différentes cultures que, grâce à l'écriture de l'auteur, j'ai pu imager très aisément. A la fin de ma lecture, je me suis faite la réfléxion que ce roman méritait d'être adapté au cinéma, mais avec un excellent réalisateur si possible.

Si ce n'est mes débuts hasardeux avec ce livre, c'est quasiment carton plein pour tout le reste. J'étais encore dessus à 3h du mat' alors que mes yeux criaient au scandale... C'est dire si j'y ai pris du plaisir.

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Ce premier tome est un très bon tome d'ouverture ! de l'aventure, du suspens, des révélations papitantes : tout pour me forcer à lire la suite !

Elena (j'adore ce prénom *o*) est notre personnage principal. Elle est jeune, vit une vie simple dans une famille aimante, bref rien de palpitant ! Cependant, un pouvoir énorme va lui tomber dessus et cela annonce une foule d'ennuis mais aussi de belles rencontres. Les autres personnages sont nombreux mais parfaitement décrits et on peut s'attacher à tout le monde. Ils ont tous un parcours différents, des caractères différents : un régal ! La palette de "races" (j'aime pas bien ce mot m'enfin...) est juste géniale : niphai, si'lura (des métamorphes), og're, el'phe et j'en passe. Finalement, tous ces êtres se rejoignent petit à petit pour finir autour de la jeune sor'cière.

L'histoire se déroule sur très peu de temps et la majorité du livre est dédié à la découverte des différents personnages et à leurs rencontres. Une fois les bases mises en place, tout va très vite ! On ne s'ennuie pas une seule seconde. J'ai beaucoup aimé le prologue qui nous permet de comprendre énormément de choses !

L'écriture est clair, précise, sans fioritures et ça, j'aime ! Clemens m'a plongé dans son univers avec une facilité presque déconcertante ^^

Bref, je n'ai aucune critique à faire à ce livre, ce fut un moment de lecture extrêmement agréable. Il aura juste manqué une petite étincelle pour que ce soit un coup de coeur total !
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J'ai mis deux semaines pour lire le feu de la Sor'cière mais j'en ai savouré chaque mot.

Ce livre se résume simplement : voyage – action – aventure.

On commence par suivre séparément quatre personnages (seuls ou par deux). Puis leurs chemins vont se croiser et se décroiser, s'allier pour protéger la petite Elena, héroïne et sor'cière de son état.

J'ai adoré découvrir au début du roman les évènements qui conduisent au coeur du roman. Tout ce passé est vraiment très intéressant, bien construit et imaginé. J'adhère à fond !
Les trois quarts du récit ne sont que courses-poursuites, combats et autres actions. le quart restant est réservé à la mise en place de l'univers. L'histoire est entraînante et palpitante. On a sans cesse envie de se replonger dans l'univers.

Le seul bémol est que malgré toute l'action, on n'avance pas vraiment dans l'histoire. Il ne s'est pas passé grand chose quand on y réfléchit : Elena, une petite fille, découvre qu'elle est une sorcière ; massacre de sa famille ; ses futurs compagnons la rejoignent ; ils partent chercher la clef dans les souterrains ; ils se battent contre les skal'tums ; et … ben ce dernier point dure sur une très grosse partie. du coup, après, il ne se passe plus vraiment grand chose…

Je l'ai largement préféré à la trilogie du seigneur des anneaux. L'écriture est plus simple, fluide et facile à comprendre. Mais elle reste recherchée et se destine à des lecteurs expérimentés. Les plus jeunes risquent d'avoir du mal à ne pas se laisser submerger par certaines tournures de phrases. Moi j'ai adoré. Ce style change des livres jeunesses à l'écriture simplifiée au maximum mais sans trop en faire non plus.

Les apostrophes à répétition comme dans sor'cière, Nee'lahn, og're et el'phe (notez l'orthographe :lol: ), ne m'ont pas dérangé. C'est une petite originalité certes inutile mais pour laquelle il est facile de passer outre.

En bref, pour une fois j'approuve totalement la citation sur la quatrième de couverture :

« le feu de la Sor'cière vous attrape au coeur et y pénètre inexorablement. Une chevauchée brutale et superbe. Je n'arrive pas à refermer ce bouquin ! » - R.A. Salvatore. Vous ne trouverez pas meilleur résumé !!

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