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3,66

sur 176 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman plutôt sympathique : une cyberattaque menace les Etats-Unis et le président, Jonathan Lincoln Duncan, doit la contrecarrer.
Le virus et ses conséquences (la destruction totale du réseau internet) est plutôt assez intéressant (et effrayant : nous sommes en effet totalement dépendants de cette technologie!) mais j'ai beaucoup moins aimé le personne du président : à la fois héro courageux, vétéran de la guerre en Irak, prêt à utiliser son arme et à effectuer maintes cascades, mais aussi orateur démocrate au grand coeur dont le discours final est sirupeux et dégouline de bonnes intentions, dont les réflexions sur l'état des Etats Unis tout au long du roman m'ont un peu énervées ...
J'imagine que je n'aurais pas eu cette réaction face à un écrivain lambda mais en sachant que Bill Clinton avait collaboré à l'écriture ...
Bref, un peu trop d'incohérences mais il y a tout de même plein de rebondissements et de suspense. Divertissant.
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Vous avez adoré « 24 heures chrono » ?
Vous aimerez « le Président a disparu » !

Voilà un thriller où l'on retrouve tous les poncifs du genre :

1. Un danger d'un genre nouveau menace les USA au point qu'il va les renvoyer à une période qu'ils n'ont jamais connue : les débuts du Moyen Âge (Dark Ages) ! Un méchant virus va mettre hors service tout ce que nous appelons les objets « connectés ».

2. Ce méchant virus est l'oeuvre des Fils du Djihad, et en particulier de l'horrible Suliman Cindoruk, un Turc non croyant (si ! si ! Djihadiste non croyant !) qui se trouve être le cyberterroriste le plus dangereux et le plus actif au monde !

3. Il est évidemment épaulé par une puissance étrangère de premier plan hostile aux USA. (Devinez laquelle ! Suspense !)

4. le président va devoir affronter une Commission d'enquête dirigée par Lester Rhodes, le président de la Chambre des Représentants, un horrible personnage machiavélique qui ne poursuit que des intérêts purement personnels, au moment-même où le Président des USA tente d'empêcher son pays de se retrouver à l'âge de la pierre, ou presque !

5. le Président est un homme pieux (il n'oublie jamais de prier dans les moments où seul un miracle pourrait sauver l'Amérique). C'est un héros de guerre : ranger, il a été fait prisonnier par les Irakiens lors de la Guerre du Golfe, et, malgré les horribles tortures auxquelles il a été soumis, il n'a jamais craqué. L'histoire ne dit pas comment il a été libéré et par qui… Malgré qu'il soit en très mauvaise santé, à lui tout seul, il est plus fort que Batman, Superman, Spiderman et Capitaine America réunis, et il n'a même pas besoin d'enfiler un collant avec un slip par-dessus ! Et drôlement intelligent en plus (donc, à peu près tout le contraire de l'actuel occupant de la Maison Blanche, je vous rappelle que c'est un roman, une fiction, et que l'on peut tout se permettre dans ce genre).

6. Dans son entourage rapproché se trouve une taupe ! Un traître ! Bien entendu, vous allez facilement deviner qui c'est grâce aux indices qui vont s'accumuler ! Ah, ben, non ! C'est raté ! Ce n'est pas le vrai traître !

7. Heureusement, les USA peuvent compter sur l'aide d'Israël, le meilleur ami de l'Amérique et de l'Allemagne, deuxième meilleur ami des USA. (J'ai comme un doute.)

8. le Président sauve l'Amérique, à la dernière minute (rappelez-vous « 24 heures chrono »).

C'est un livre distrayant, qui se lit facilement, où Clinton règle quelques comptes avec le Congrès, où seule l'Amérique (USA) compte vraiment, les autres pays étant au mieux des alliés un peu larbins (normal puisqu'ils doivent quasi tout aux USA). C'est beau l'idée que les Américains se font de leur pays ! En dehors d'eux, il n'existe pas grand-chose qui vaille la peine et on le sent très fort, alors pourquoi lire ce livre ? Peut-être parce que Patterson a le sens du rythme, de l'invraisemblable prévisible, d'une narration captivante qui ne laisse pas le temps de s'ennuyer. Malgré le côté « déjà-vu » on se laisse aller entraîné par le fabuleux pouvoir que le conteur exerce sur nous.
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Alors que le pays fait l'objet d'une menace cyber terroriste qui le ramènerait à l'âge de pierres, le Président des Etats-Unis disparaît.
Je n'ai jamais lu James Patterson auparavant. Il ne m'est donc pas possible de reconnaître sa plume pour en déduire celle de Bill Clinton.
Néanmoins, s'il y a une fluidité dans le style, on peut facilement attribuer à l'ancien Président les passages sur le fonctionnement des services de sécurité des Etats-Unis auxquels il est rendu ici un vibrant hommage. On laissera donc la paternité des scènes d'action à James Patterson.
Le personnage du Président est le narrateur de ce récit contre la montre, ce qui, selon moi, est la plus grande erreur de ce roman. Comment peut-il être crédible quand parfois dans le même chapitre, il décrit une course poursuite dans laquelle il est partie prenante et médite sur la fonction suprême…
Compte tenu de l'intrigue, le récit se déroule dans une cellule de crise dans un bâtiment secret quelque part en Virginie en video-conférence permanente avec son équipe restée confinée à la Maison-Blanche.
Tout çela ressemble à un mauvais épisode de 24 heures, comme si le Président se prenait pour Jack Bauer.
Le pire étant le discours moralisateur de la fin avec les contours d'une politique idéalisée des Etats-Unis.
J'ai juste l'impression que l'on prend les lecteurs pour des gogos en faisant un « coup » éditorial. Ce n'est pas très agréable.
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Je risque de me faire taper sur les doigts. Je n'ai pourtant aucun problème à dire que ce livre est parfait pour les vacances qui approchent ! Il a l'efficacité des précédentes oeuvres de James Patterson : les chapitres sont courts, l'intrigue se déroule sans temps mort, avec des coups de théâtre réguliers, des retournements de situation qui font que le lecteur a toujours envie de tourner les pages et de poursuivre sa lecture.
Cependant... même si Bill Clinton est co-auteur, ce thriller n'a rien de révolutionnaire. L'intrigue met en scène la puissance des USA, mais aussi sa fragilité, les haines qu'elle a attisées - et encore, le président qui est le personnage principal/narrateur est fort sympathique, humaniste, prenant soin des autres avant de lui-même. Si l'on met à la place un président moins "parfait", je n'ose imaginer l'intrigue que l'on aurait obtenu. D'ailleurs, même les adversaires, en dépit de leurs objectifs, restent proprets et manquent un peu d'épaisseur, à une exception près.
Bien sûr, l'on découvre (un peu) les coulisses d'une présidence, la procédure d'impeachement, les différents rouages du pouvoir, les différents cercles, si j'ose dire. Cependant, je pense qu'ils auraient pu être mieux exploité, de façon un peu moins didactique.
Le président a disparu est un livre divertissant, qui se lit facilement, sans révolutionner le genre du thriller politique.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Le président a disparu de James Patterson & Bill Clinton est une curiosité d'abord car ce n'est pas tous les jours qu'un ex président fait dans le thriller. Pour cette histoire le président est Jonathan Lincoln Duncan ancien héros de guerre pendant l'opération Tempête du Désert, fait prisonnier par les Irakiens il résiste à la torture et ne dit mot sur le déplacement des troupes américaines. Donc ce président doit faire face à une cyberattaque de grande ampleur du jamais vu. le président dans cette fiction joue au cowboy et fait de la morale, on peut sentir dans ce roman toute l'amertume de la défaite de sa femme Hilary car sa défaite pour lui est la conséquence de l'implication d'une puissance étrangère la Russie. Pour le roman je peux dire que ceux et celles qui ont lu Black-out: Demain il sera trop tard de Marc Elsberg est de beaucoup supérieur à ce thriller qui fait l'éloge des États-Unis.
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Le président des Etats Unis, soupçonné d'avoir protégé un terroriste, doit passer devant le Congrès en vue de sa possible destitution. Dans le même temps, il doit protéger son pays d'une cyberattaque de grande ampleur destinée à mettre son pays à genoux. Manoeuvres politiciennes, traîtrises, meurtres et course contre la montre sont au menu de ce roman.

Un livre co-écrit par Patterson, présenté comme l'auteur le plus lu au monde, et Clinton, ancien président, ça flaire le coup marketing à plein nez. Mais j'avoue, la curiosité a été la plus forte 😅.

On arrive dans les grandes masses à déterminer quel a été l'apport de chacun. C'est surtout la partie que j'attribue à Clinton qui m'a interpellée 🤓. Je me suis souvent demandée où se situait la frontière entre la fiction et son expérience. Certaines critiques du monde politique sont probablement réelles ou, en tout cas, pas si éloignées de la réalité que ça, et c'est assez effrayant 😱. Certaines phrases sont-elles aussi innocentes qu'il y paraît ou s'agit-il de coups de crocs volontaires ? Bon ça reste des morsures de chihuahua - on est en présence d'un ancien président du pays passé maître dans l'art du politiquement correct, quand même - mais une petite réflexion sur l'immixtion des russes dans les élections US, notamment, m'interpelle encore...

Autre intérêt du livre, même s'il s'agit d'un sujet à la mode et donc plus très original : la mise en avant de notre dépendance aux nouvelles technologies et la vulnérabilité qui en résulte. Clinton a dit à ce sujet que si le roman relevait de la fiction, cela pouvait véritablement arriver. Je partage son sentiment et ce roman invite à la réflexion.

Le gros défaut du livre à mes yeux : il est pro-américain à l'excès. Ça en devient caricatural, voire même nauséeux 🤢.

Au final : une valeur sûre, pour un roman très classique qui twistouille gentiment 🙂. C'est distrayant sans être transcendant. En revanche, une fois l'intrigue dénouée, les dernières pages sont particulièrement ennuyeuses et sans grand intérêt, au point que j'ai failli abandonner ma lecture à ce moment-là 😵.

Un petit clin d'oeil à l'algorithme de Babelio qui, avec ce livre, propulse Clinton au rang d'auteurs proches de Tom Clancy, Robert Ludlum, Nelson DeMille et Frédéric Mars… Font parfois des trucs bizarres les algorithmes... 😆
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Un roman d'actions, écrit à quatre mains, qui nous entraîne dans les arcanes du pouvoir.
Les USA sont tout puissants et jalousés. Qui est derrière la menace terroriste informatique qui risque de reléguer le pays dans les plus pauvres ? le Président sait qu'il y a un traître dans son cercle rapproché : en qui peut-il avoir confiance ? C'est une course contre le temps : le Président doit tout mettre en oeuvre pour sauver les États-Unis, dans le plus grand secret !
Rien ne nous est épargné : complots, menaces de mort, assassinats, politique internationale, luttes intestines pour le pouvoir... le rythme est haletant, peu de temps mort, le livre se dévore.
La mécanique est bien rodée et on se laisse entraîner dans cette histoire menée tambour battant : le livre refermé, on se surprend à croiser les doigts pour que notre société du tout numérique ne se trouve pas à la merci de tels actes terroristes.
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