C'est un petit livre plein d'embruns et d'embrouilles, qui sent la galette et la térébenthine, la vase et l'iode, l'art et l'arnaque.
Il se déroule à la pointe du Finistère, entre terre et mer, pied au plancher et cap au large.
On y croise ce qu'on trouve là bas, au bout de Brest, des cafetiers, des militaires et des marins, mais aussi la troupe de Pont Aven (Gauguin & co), Zac et Bram deux jumeaux rouquins malcommodes, un galeriste aux abois, un détective Luduc à Glock, une toile soi-disant de Gauguin (sorte d'Origine du monde revue par l'Indien mort aux Marquises), un mort par batte et un molosse,
Virgile (Patagonien croisé avec du polaire).
Ceci pour dire que ça part dans tous les sens, c'est délicieusement foutraque, écrit sous speed et si la fin est un peu balancée, la balade n'en vaut pas moins la peine.