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3,78

sur 984 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tiens l'autre jour je me baladais du côté de Vincennes, histoire de me faire rêver un chouilla, loin de ma banlieue aux champs de mais et de betteraves, c'est très bobo Vincennes, ça claque sa race, ça donne envie d'y vivre, ya tout ce qui faut à porté de jambes, t'as qu'à marcher et tu trouves ton bonheur, bon ya de la fille de joie, de la guenille et des grosses barbes bien dégueulasses, de la misère sociale dans un petit coin de verdure sous un feuillu les tentes se dressent, les camps de fortunes se bricolent le temps des nuits froides et noires, ils mendient une peu d'humanité et de chaleur, la tendresse ils l'ont oubliée, la politesse est alcoolisée…

Je marchais quand un monsieur plein de misère, tout sale sur lui, assis sur un banc en bois de banc m'interpella avec toute l'élégance pouilleuse qui lui collait à la peau…

- Eh m'sieur, eh fréro…
- Plait-il que je luis fis en réponse bobo
- Vous auriez pas une tite cigarette
- Mais oui bien sur

J'ai fouillé dans ma poche et je lui tendu un peu de bien être, il avait l'air assez content, du coup je lui en ai tendu une autre et je lui ai demandé si ça le dérangeait pas que je fume une petite avec lui…

- Ah ça vous faites bien comme vous voulez hein, mais ça me fait fuir la bourgeoise et la piécette, vu comment t'es habillé comme un prince de la belle vie, aucune chance de toucher un billet ou deux…
- Alors déterminons à combien s'élèverait le préjudice pécunier dont je vais vous priver ?
- Ma foi 1 euro me semble déjà le début d'une grande richesse
- Vendu
- C'est quoi votre nom ?
- Chef, tout le monde m'appelle chef
- Enchanté Chef, moi c'est Hugo et tout le monde m'appelle Hugo
- Tu te foutrais pas de ma gueule là hein ?
- Alors c'est quoi votre histoire Chef ?
- C'est l'histoire tragique d'un homme amoureux, t'es amoureux toi ?
- Oui ça m'arrive, mais en ce moment c'est compliqué de le rester
- Quoi t'as trempé ta bite ou fallait pas queue ça traine ?
- Non je l'ai laissé écarté les cuisses dans mon déni
- J'ai rien compris à ce que tu me dis… Mais ça a l'air chouette… moi tout ce que je sais, c'est queue je l'aimais ma petite dame, mais qu'un jour elle a pris la môme la valise pour baiser un autre bellâtre à la douche bien pendue… que j'ai déprimé mon amour un paquet de temps sans pouvoir relever mon amour propre alors j'ai tout perdu…
- Mon paternel disait toutes des salopes
- Un « sein » homme ton vieux, Il est mort ?
- L'homme non, mon père oui, quand ma mère s'est copinée le minou avec un autre enculé
- J'aime bien comme tu me parles,
- Des relents de jeunesse quand mon père était pilier de comptoir, il avait la familiarité bien pendue
- Et aujourd'hui il devient quoi l'homme
- Il survit, pas tout seul, les bouteilles accompagnent sa solitude, bien au chaud, la cigarette au bec, et le coeur lasse, Mais j'essai tant bien que mal de le garder dans le système, ma conscience se rappelle qu'un jour ce gars là paumé, m'a tenu dans ses bras…
- Bordel c'est beau ce que tu me dis, son histoire me rappelle la mienne
- Nos histoires se ressemblent toutes, d'une banalité tragique triste à en crever
- Pour sur, mais quand tu tombes dans la rue, tu perds ta dignité, ta fierté, t'es plus rien, juste un pauvre mec de plus à aider
- Et les gens passent sans se retourner l'égoïsme
- Ouais, bon ça m'a fait plaisir de tailler le bout de misère avec toi mais le boulot m'appelle, faut bien que je me paie un peu de douceur, mais pour ça, il me faut de quoi abreuver l'oubli de cette déchéance qui m'accompagne jour et nuit, ya qu'à tendre les mains, puer le clodo et t'arrive à récupérer un peu de bonté…
- A bientôt chef, ce fut un vrai plaisir de philosopher avec toi…

Nous nous sommes séparés en bon potes, ce mec avait quelques chose de touchant, de véritablement sincère, victime des sentiments humains bien trop cruels pour un seul homme…

Pour le bouquin : Aie Aie Aie...Il faut aussi souligner que le coca n'a parfois plus du gout...un peu fadasse, ça se lit vite et bien mais comme les héros, on s'essouffle très vite et on perd le fil de l'histoire...Quel dommage M. COBEN, à charge de revanche...

A plus les copains
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Térèse Collins est grande, blonde ; elle est magnifique ! Elle a une belle prestance, des yeux bleus aux pupilles cerclées d'or, un port de tête majestueux et les épaules dégagées. Mais Térèse est partie du jour au lendemain, abandonnant tout derrière elle, y compris son histoire avec Myron Bolitar (le très « fameux » agent sportif dont Harlan Coben a fait une série). Bien sûr cette histoire n'était que la rencontre de deux « naufrages » à une époque de leur vie et ne pouvait sans aucun doute pas perdurer raisonnablement au-delà de leur brève mais intense idylle dans une ile paumée 7 ans auparavant. Ils ne connaissaient rien l'un de l'autre. Ils n'ont pas posé de questions. Ils ont juste vécu l'instant « T ». Et la vie a continué….. avec et sans eux…

« Avec » pour Myron, qui vivote une nouvelle histoire avec Ali, une jolie « veuve du 11 septembre ». Histoire qui malheureusement semble sur le point de s'achever. On le sent donc fragilisé, instable moralement, et émotionnellement affecté.

Et, c'est « sans » pour Térèse qui est partie se cacher en Angola pendant plus de 7 ans sans aucun espoir de se reconstruire un jour, à la suite du décès de sa fille de 8 ans dans un terrible accident de voiture où Térèse était aussi.

Dans ce neuvième opus de la série, Myron va donc enquêter pour le compte de son amie Térèse qui a refait surface à Paris à la demande expresse de son ex-mari. Ex, qui se fait rectifier direct avant d'avoir pu entrer en scène et avant de lui avoir révélé à Térèse un secret qui devait bouleverser toute sa vie. Evidemment, Madame devient immédiatement suspecte et Myron de chercher à l'innocenter.

C'est le début de bien des aventures, qui nous emmènera de Paris à New York en passant par Londres, pas toutes toujours très réalistes ces aventures, il faut le dire, mais grosso-modo ça ne marche quand même pas trop mal. J'ai bien aimé le tempo de l'histoire, sa tonalité générale et son propos. Mais vers la fin, je trouve que ça part un peu en vrille! Les péripéties rythmées et sportives de notre héros deviennent du coup plus très crédibles à mon sens et c'est dommage! le suspense est pourtant bien instillé ; l'intrigue tiens bon gré, mal gré, assez bien la route.

En tous cas, ça se lit bien, facilement. Pas d'effets de style tarabiscotés, c'est reposant. Surtout que juste avant j'avais « calé » sur un autre policier (pour l'instant je n'ai pas réussi à dépasser les 30 pages !) qui est donc resté au point mort sur ma table de chevet…. J'y retournerai plus tard, surement….

Mais voyez-vous LE problème des livres qui se lisent vite et facilement, c'est que malheureusement on les oublie vite aussi ! J'ai lu quantité de H. Coben et peu m'ont vraiment marqué, en fait, tel les « sous haute-tension », « dans les bois » ou « à quelques secondes près »…. Non, rien depuis « Ne le dis à personne »!

On notera au passage, la galerie de portraits toujours assez fournie, avec les « anciens » comme Win (Windsor Horne Lockwood), le meilleur ami de Myron, un homme étrange et excentrique qui, pour protéger ce dernier, n'hésite pas à utiliser les méthodes les plus radicales et les plus extrêmes. Esperanza et Big Cindy qui travaillent en collaboration avec Myron. Il y a, Térèse, personnage énigmatique, qui est apparue une première fois dans « mauvaise base». Je souligne aussi ici, la personnalité attachante de Berléand, le flic français, que Myron embarquera dans ses aventures jusqu'aux Etats-Unis… (On a là un clin d'oeil à l'adaptation cinématographique de « Ne le dis à personne » de G. CANET) mais niveau hommage à la France, malheureusement ça s'arrête là, car on a droit hélas, à tous les clichés qu'il peut exister sur les français et les poncifs qui s'y rapportent.….

Sinon, le fait d'avoir lu cet ouvrage maintenant (en 2017) fait un étrange écho aux différents attentats qui ont eu lieu à Paris en 2015 et 2016, sans parler de partout ailleurs dans le monde. Je pense qu'on ne se dit pas la même chose en 2017 qu'en 2009 ou 2010… à la lecture de la fin de ce roman.
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Harlan Coben est un auteur que je ne connaissais que de nom.
Pour une première approche de son oeuvre, j'ai trouvé cette lecture agréable avec une intrigue bien ficelée et facile à suivre.
Je ne crois pas cependant que j'en garderai un grand souvenir.



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C'est avec bonheur que je retrouve le célèbre Myron Bolitar, héros récurrent des romans d'Harlan Coben. Cette fois-ci, après l'appel mystérieux de Thérèse, une ancienne maîtresse perdue de vue depuis dix ans, Myron décide de tout plaquer et de la rejoindre à Paris. Là-bas, il est embrigadé dans une histoire qui dépasse l'entendement : l'ex-mari de Thérèse est retrouvé assassiné et des empreintes ADN appartenant à leur fille, Miriam, pourtant décédée dans un accident de voiture des années plus tôt, sont retrouvés sur la scène de crime.

Une nouvelle affaire à mener pour Myron, toujours escorté de son fidèle meilleur ami, enquêteur et bagarreur de choc, Win. Ensemble, ils vont tenter de percer à jour ce nouveau mystère. Ils recevront bien évidemment l'aide de la police français, en particulier du commandant Berléand, ainsi que de l'agent Jones, qui tantôt les aideront dans leurs tâches, ou essaieront de leur mettre des bâtons dans les roues.

Plus que la simple résolution d'une énigme, Myron va mettre à jour un trafic international, qui aurait eu un impact gravissime sur le monde entier s'il celui-ci n'était pas stoppé à temps. Encore une fois, l'agent va faire preuve de sang-froid, de discernement et d'ingéniosité pour débusquer les coupables.

Comme chacun des polars de Harlan Coben, celui-ci ne fait pas exception à la règle : il se lit avec fluidité, les pages défilant à une allure folle entre mes doigts. Il faut dire que l'auteur excelle dans le maniement du suspense et du cliffhanger, ce qui nous pousse à toucher continuer notre lecture, jusqu'à arriver au dénouement final. Sans laisser d'adresse n'est pas son histoire la plus réussie : j'ai bien aimé la première moitié du récit, avec l'intrigue qui se met doucement en place, les questions qui se bousculent et le suspense qui s'accroît. Malheureusement, j'ai trouvé la seconde moitié et principalement le dénouement assez décevant. Déjà, il était trop prévisible, ensuite un peu trop tiré par les cheveux pour que l'on y croit sincèrement et enfin, trop brouillon et pas assez organisé. La fin part clairement dans tous les sens et j'ai eu la vague impression que l'auteur lui-même n'arrivait pas à maîtriser tous ces éléments, leurs tenants et aboutissants.

Bien évidemment, cet avis en demi-teinte ne m'empêchera pas de replonger prochainement dans un Coben. Même s'ils ne sont pas extraordinaires, on sait pertinemment que l'on passera un agréable moment et que l'on prendra plaisir à retrouver notre incontournable héros.

Un polar rythmé et haletant, où nous retrouvons avec plaisir le célèbre Myron Bolitar, héros intrépide des récits d'Harlan Coben. Un roman un peu brouillon qui s'oubliera vite, mais qui remplit avec efficacité sa mission : distraire !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Harlan Coben, je l'ai découvert comme tout le monde, avec « ne le dis à personne ». OMG ce putain de suspens qu'il a su laisser planer jusqu'au dernier paragraphe, quasiment, du dernier chapitre ! Je l'avais adoré ! Et Monsieur Ex qui n'aimait pas plus que ça lire du roman, avait été également emballé ! Il faut dire que Coben ne s'embarrasse pas de fioritures. Ecriture concise, précise, pas d'envolés lyriques inutiles, un style sur de lui et une surtout une maitrise du suspens implacable !

Donc c'est automatiquement et avec confiance que je lis chacune de ses parutions, y compris la série des Myron Bolitar. Pourtant, là, la première fois j'avoue avoir été dubitative : bah oui un héros principal agent sportif un peu bizarre, entouré de catcheuses et d'une avocate tout aussi space les uns que les autres, je trouvais le mélange trop explosif ou hasardeux pour être réussi. Et puis si : les personnages sont réels, attachants, vivants et leur définitions caractéristiques tout à fait logiques et crédibles.

Dans cette nouvelle aventure de Myron Bolitar, on retrouve ce dernier dans le rôle de chevalier servant qui lui sied tant, et qui vient en aide à une jeune femme qu'il n'a pas vu depuis plus de sept ans, femme qui sait à qui s'adresser visiblement...

Bref on suit nos joyeux compères de New York à Paris en passant par Londres, avec les rebondissements d'usage et surtout la plume acérée de maitre Coben !
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Un Harlan Coben qui sort son Myron Bolitar préféré des sentiers. En tous cas des sentiers qu'il bat habituellement. Parce qu'on voit quand même tout ça venir de loin.
ça se lit vite, ça se lit bien. Je sais que dans 6 mois, en lisant le titre, je ne saurai plus si je l'ai lu ou pas (rapport un peu lâche avec l'intrigue).
Efficace et distrayant. On sent qu'il a pris goût aux adaptations cinématographiques... Mais pas le peine de rester près du téléphone quand ils appelleront pour le Nobel ;)
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C'est le premier livre de Harlan Coben que je lit, et j'ai moyennement apprécié.
Un scénario assez compliqué.
Des dialogues vifs, un rythme rapide, qui font un peu penser à un western de John Wayne.
Des références constantes à la culture américaine et que je n'ai pas toujours saisi.
Un roman qui repose d'abord sur l'action, les bagarres, les fusillades, avec une sorte de premier degré ou de naïveté, et de banalité de la violence, très américaines et qui ne sonnent pas très juste pour le lecteur français que je suis.
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Bon polar classique, qui ne fait pas particulièrement dans la nuance ...

Histoire un peu abracadabrante, page turner .... mais qui ne me motive pas à faire une critique plus complète.

Bref c'est loin d'être un des meilleurs Harlan Coben ...
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Un Coben bien ficelé comme toujours, où Myron Bolitar retrouve Terese Collins après 8 ans sans nouvelles.
3 étoiles seulement car certains aspects de l'intrigue sont un peu prévisibles.
Ce livre a toutefois pris une résonance particulière, car le hasard a fait que le l'ai lu cette semaine, alors qu'une partie de l'histoire se passe à Paris et qu'il y est question, entre autres, de réseaux terroristes islamistes.
Sinon j'aurais simplement souligné la tendresse qu'on sent que l'auteur porte au personnage de l'inspecteur Berléand.
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Donc le flics ils sont soit vieux et déprimés, soit beaux avec des muscles pleins les manches ?
Celui là il est donc beau avec un pote dingue et riche à millions. Et il y a une demoiselle, belle à tomber, désespérée....
Allez on se laisse prendre qu'en même et on lit ça très vite. L'histoire a le mérite d'être originale, c'est vrai quoi il fallait y penser à... et puis à...

Un intermède sympathique entre deux bouquins.
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