AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,37

sur 39 notes
5
2 avis
4
6 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Devant l'effondrement de Yves Cochet docteur en mathématiques ancien ministre de l'environnement en 2001 en France. Si vous êtes anxieux ou anxieuses ne lisez pas ce bouquin. Ces gens qui détiennent le savoir qui font des prévisions alarmantes une fois au pouvoir qu'ont-ils fait ? Je pense tout comme lui que la décennie 2020-2030 sera peut-être la dernière de la mondialisation et du capitaliste. Donc je fais un message aux anticapitalistes restez chez vous avez gagné car ce n'est qu'une question de temps. Soyons sérieux en ce qui concerne l'économie tous les voyants sont au rouge car la machine a besoin de plus en plus de crédit et ce crédit est basé sur la rentabilité du futur qui sera absente. Une donnée que je trouve d'importance cruciale est le T.R.E. (Taux de rendement énergétique). En 1960 le T.R.E. pour le pétrole était de 50:1 donc il fallait 1 baril de pétrole pour en obtenir 50 de nos jours le T.R.E. est de 15:1, pour les sables bitumineux et le pétrole de schiste le T.R.E. 3:1, même chose pour les métaux et même chose pour l'industrie agroalimentaire, inutile de vous dire qu'avec une demande plus grande et une offre qui ne réponds plus un effondrement est à nos portes. L'auteur nous présente en effondrement possible en 2020-2025 mais certain en 2030, après une période de barbarie l'auteur prévoit vers 2050 une renaissance je peux lui dire que malgré son doctorat qu'il a fallu à une société beaucoup moins complexe que la nôtre pratiquement 1000 ans au lendemain de la chute de Rome pour une Renaissance. Un bouquin de plus sur notre devenir économique dans un monde de pénurie.
Commenter  J’apprécie          193
Cochet n'est pas un optimiste ! Mais comme dit le dicton (russe), l'optimiste est un pessimiste qui n'a pas encore toutes les informations. Je crois que, le jour même de la parution du dernier rapport du GIEC, on peut faire la boutade sans passer pour un rigolo.

J'ai bien des fois vu et entendu Yves Cochet interviewé sur le sujet. Après avoir lu son livre, on peut vérifier à quel point Bourdieu avait raison sur la télévision et les journalistes… Car en interview, lorsque Cochet annonce que notre mode de vie actuel ne sera plus possible et s'effondrera d'ici 2030-2035, et que cette chute fera des centaines de millions voire des milliards de victimes, aussitôt l'interview tire vers cet aspect spectaculaire et catastrophiste, pouvant faire passer Cochet pour un illuminé qui n'a que cela à dire : « alerte nous allons y passer ».
Tel n'est pourtant pas le cas : certes il ne s'encombre pas de chiffres et de rappel sur les dimensions de l'effondrement à venir (par ailleurs très renseigné dans la collection L'Anthropocène au Seuil, par exemple) ou en cours (celle de la biodiversité comme le rappelle, lui, et à très juste titre, Aurélien Barrau, ou encore celui des métaux rares comme l'indique Guillaume Pitron). Mais, outre qu'il y fait référence, Cochet livre une réflexion fort intéressantes (quoi que fort théorique parfois) sur les logiques à l'oeuvre et les scénarii possibles. Ce disant, on comprend alors bien mieux son pessimisme. J'ajouterai que, ancien homme politique professionnel, il connaît la chanson et ne s'en laisse donc pas compter sur les annonces des Cop et discours larmoyant à l'ONU de ceux qui font tout pour que la Marche du monde se poursuivre et même s'accélère. En cela aussi, il me semble plutôt crédible : inutile d'envisager que si nous réduisions nos émissions de GEF et envisageons les bonnes énergies renouvelables… cela n'arrivera sans doute pas et donc, le pire est bien à craindre.
Commenter  J’apprécie          81
Voilà un livre qui ne laisse pas indifférent ! Yves Cochet annonce l'effondrement de notre monde, des crises majeures vont jeter les sociétés humaines dans le chaos: c'est la collapsologie.
Ancien ministre de l'Environnement (2001 2002), de formation scientifique, Yves Cochet se fonde sur les rapports d'experts (le GIEC pour le climat, la Fondation pour la recherche sur la Biodiversité ….) et analyse les effets de la civilisation industrielle sur la planète. le productivisme, le consumérisme effréné, la mondialisation, la finance mondiale …. lient des relations « suicidaires » dans une fuite en avant. La consommation d'énergie provoque une rupture entre ressources et demande, les conflits se multiplieront. Les ressources terrestres se raréfient, les changements climatiques sont sans contrôle …Les états sont dans le déni des réalités et seront incapables d'apporter des solutions le scénario catastrophe est annoncé pour 2030 (ou avant). Nos sociétés vont connaître la faim, les guerres et les épidémies. Yves Cochet avance le concept d'anthropocène (ou nouvelle ère géologique) dans laquelle l'homme intervient, de manière décisive, dans l'exploitation et la transformation de la couche supérieure de l'écorce terrestre.
Il présente l'économie biophysique dans laquelle l'économie est une fonction du surplus d'énergie et prend en compte les bases matérielles de la vie sociale. L'argent n'est plus un objectif en soi mais un simple moyen de se procurer biens et services. La constitution de biorégion concernera un territoire local délimité par des réalités « écosystémiques et sociales », territoire politique autonome qui sera la nouvelle base du vivre ensemble dans nouveau temps démocratique.
Le livre avance des thèses qui confinent aux scénarios catastrophes, à l'annonce de l'apocalypse. La présentation d'une réorganisation de nos sociétés totale et nouvelle alimente la réflexion. Le livre est dense, il se veut une synthèse de travaux de recherche, d'expérimentation de chercheurs. Les références bibliographiques permettent un nécessaire approfondissement . En 256 pages, les sujets abordés sont nombreux, complexes et au vocabulaire parfois technique.
Au final, le livre dérange. En ce sens, il interroge, avec justesse, le citoyen.


Commenter  J’apprécie          40
J'avais vu une interview de ce monsieur à la télévision et son positionnement sur notre probable futur m'avait laissée... Perplexe. Il soutenait que d'ici une dizaine voir une vingtaine d'années maximum la société dans laquelle nous vivons allait totalement s'effondrer. Et même devant les plus sceptiques il maintenait son avis en donnant des arguments qui me semblaient assez rigoureux.
Du coup je me suis dit que j'allai lire son livre. Même s'il reste technique dans ses termes, l'auteur arrive néanmoins à nous faire comprendre que nous vivons dans une ère où nous nous aveuglons totalement sur le futur de notre planète : l'effondrement n'est pas probable il est obligatoire. C'est trop tard.
Qu'on adhère ou non aux différents arguments développés tout au long du livre on se prend quand même une sacré claque dans la gueule (désolée de l'expression) car oui, avouons le, nous sommes, je pense, tous rassurés par notre petit confort quotidien, mais qu'adviendrait-il si ne serait-ce qu'un seul scénario catastrophique arrivait réellement ?
Lecture intéressante pour tous ceux qui s'intéressent à ce sujet, à l'écologie, à notre futur, à une autre façon de penser. Par contre si vous souhaitez lire quelque chose de joyeux et pétillant passez votre chemin !
Commenter  J’apprécie          20
Des passages trop "techniques" et pas à la portée de tous ces lecteurs
Commenter  J’apprécie          10
La fin du (d'un) monde est pour bientôt ! Selon Yves Cochet, ancien Ministre de l'Ecologie, la société telle que nous connaissons va s'effondrer et la population mondiale baisser de moitié d'ici 15 ans sous le coup des catastrophes naturelles, des famines et des épidémies. C'est une perspective atroce et une vision catastrophique de l'avenir qu'il revendique et qu'il étaye de nombreux constats et études scientifiques. L'heure n'est plus aux discours alarmistes, l'issue est inévitable. Il est temps de penser à s'organiser autrement en se tournant vers la permaculture, les initiatives locales et l'entraide entre être humains proches géographiquement. Cet essai est sorti en 2019 avant la pandémie de Covid-19, les derniers mois semblent lui donner raison…
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (105) Voir plus



Quiz Voir plus

Pas de sciences sans savoir (quiz complètement loufoque)

Présent - 1ère personne du pluriel :

Nous savons.
Nous savonnons (surtout à Marseille).

10 questions
412 lecteurs ont répondu
Thèmes : science , savoir , conjugaison , humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}