Citations sur Les Enfants terribles (78)
Il est de ces maisons, de ces existences qui stupéfieraient les personnes raisonnables. Elles ne comprendraient pas qu’un désordre qui semble à peine devoir continuer quinze jours puisse tenir plusieurs années. Or ces maisons, ces existences problématiques se maintiennent bel et bien, nombreuses, illégales, contre toute attente. Mais, où la raison n’aurait pas tort, c’est que si la force des choses est une force, elle les précipite vers la chute.
Les êtres singuliers et leurs actes asociaux sont le charme d’un monde pluriel qui les expulse. On s’angoisse de la vitesse acquise par le cyclone où respirent ces âmes tragiques et légères.
A peine entré, on découvrait le désastre. Un arôme funèbre, cet arôme noir, rougeâtre de truffe, d'oignon, de géranium que reconnaissaient les jeunes femmes,emplissent la chambre et gagnait la galerie.
La cité Monthiers se trouve prise entre la rue d'Amsterdam et la rue Clichy. On y pénétre, rue de Clichy, par une grille, et,rue d'Amsterdam, par une porte cochère toujours ouverte et une voûte d'immeuble dont la cour serait cité, véritable cour oblongue où de petits hôtels particuliers se dissimulent en bas des hautes murailles plates du pâté de maisons.
Cet amour le ravageait d'autant plus qu'il précédait la connaissance de l'amour. C'était un mal vague, intense, contre lequel il n'existe aucun remède, un désir chaste sans sexe et sans but.
Les mises en scène d'un vrai drame ne ressemble en rien de ce qu'on imagine.Leur simplicité,leur grandeur,leurs détails bizarres nous confondent.
La sagesse est d’être fou…lorsque les circonstances en valent la peine
Mais, chez un Michael, une faute de calcul était l'apparition de la vie ; le moment où la machine s'humanise et cède le pas.
Mais la drogue existait. Elisabeth et Paul étaient nés en charriant dans leur sang cette substance fabuleuse.
Dans la chambre, elle monta, en quelque sorte, au ciel de son enfer. Elle vivait, elle respirait. Rien ne l'inquiétait et jamais elle ne trembla que ses amis n'en vinssent aux drogues, parce qu'ils agissaient sous l'influence d'une drogue naturelle, jalouse, et que prendre des drogues eût été pour eux mettre blanc sur blanc, noir sur noir.
Il est de ces maisons, de ces existences qui stupéfieraient les personnes raisonnables. Elles ne comprendraient pas qu'un désordre qui semble à peine devoir continuer quinze jours puisse tenir plusieurs années.
Or ces maisons, ces existences problématiques, se maintiennent bel et bien, nombreuses, illégales, contre toute attente. Mais où la raison n'a pas tort, c'est que si la force des choses est une force, elle les précipite vers la chute.
Les êtres singuliers et leurs actes asociaux sont le charme d'un monde pluriel qui les expulse. On s'angoisse de la vitesse acquise par le cyclone où respirent ces âmes tragiques et légères. Cela débute par des enfantillages ; on n'y voit d'abord que des jeux.