LE COMMISSAIRE : Puisque vous me dites votre lieu de naissance, vous ne refuserez pas de me dire votre nom. Vous vous appelez...
LA TÊTE D’ORPHÉE : Jean.
LE COMMISSAIRE : Jean comment ?
LA TÊTE D’ORPHÉE : Jean Cocteau. [...]
LE COMMISSAIRE : C'est un nom à coucher dehors.
Nous étions morts sans nous en apercevoir...
Apprendrez-vous jamais à ne pas regarder en arrière ? A ce petit jeu, il y en a qui se changent en statues de sel.
Je vous livre le secret des secrets. Les miroirs sont les portes par lesquelles la mort vient et va. Du reste, regardez-vous toute votre vie dans un miroir, et vous verrez la mort travailler, comme des abeilles dans une ruche de verre.
La vie est longue à être morte.
Le silence va plus vite à reculons
Eurydice : Tu vas encore me citer la fameuse phrase.
Orphée, grave : Oui. (Il remonte vers le cheval et récite.) Madame Eurydice reviendra des enfers.
Eurydice : Elle n'a aucun sens, cette phrase.
Heurtebise - Je vous livre le secret des secrets. Les miroirs sont les portes par lesquelles la mort vient et va. Du reste, regardez-vous toute votre vie dans un miroir, et vous verrez la mort travailler, comme des abeilles dans une ruche de verre.
Orphée - Et comment savez-vous toutes ces choses redoutables ?
Heurtebise - Ne soyez pas naïf ! On n'est pas le chauffeur que je suis, sans apprendre certaines choses redoutables.
Les miroirs feraient bien de réfléchir davantage
Je ne suis plus dans la lutte. J'ai cessé d'écrire à vingt ans. Je n'apportais rien de neuf. On respecte mon silence.