Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré

J'ai toujours un sentiment mitigé quand je lis cet auteur. D'un côté, j'aime le côté où il encourage les gens à vivre leur rêve, à s'affranchir de certaines barrières qui les empêchent d'apprécier pleinement leur vie. Mais je trouve qu'il y a un côté moralisateur, un peu benêt et niais qui me freine souvent.
Ici, nous retrouvons une femme qui rencontre son amour d'enfance après plusieurs années de séparation. Chacun a eu son parcours personnel, parsemé de choix, d'embûches et de douleurs. Ils sont à la recherche de leur rêve ou de leur confort et sont parcourus de doutes. Néanmoins, ces personnages ne m'ont pas paru attachants ni crédibles : je les ai trouvé superficiels, brouillons et un peu stéréotypés quand même. Bref, leur histoire ne m'a pas touché plus que ça.
Il est aussi question de religion, plutôt de spiritualité et de mysticisme dans ce roman : l'auteur évoque la face féminine de Dieu, la déesse nourricière et mère. Je n'entrerai pas dans cette discussion ni dans aucune polémique relative à ce sujet. Certaines crieraient à l'hérésie et brûleraient le livre, l'auteur et les lecteurs sur un bûcher bien chaud. Pour ma part, je pense que chacun est libre d'avoir sa propre foi, ses croyances aussi du moment qu'elle ne s'impose pas et n'entrave pas celle des autres.
Le style d'écriture est banal, enfantin et n'est pas exceptionnel.
Au final, ce livre donne un mélange assez indigeste entre une histoire d'amour, du mysticisme religieux et un traité de développement personnel. Bof, bof, un roman passable qui peut être facilement évité !

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Que j'ai aimé ce roman. Pour moi, c'est la plus belle histoire de Coelho jusqu'à maintenant.

Le premier livre que j'ai lu de Paulo Coelho est Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré. J'étais curieux de lire cet auteur dont la renommée se construit à partir de L'Alchimiste mais qui vend des milliers d'exemplaires.

Dans un premier temps, je fus surpris par la longueur du roman. Plutôt court à mon goût. le style et le vocabulaire me surprirent également. Un vocabulaire simple ne me dérange pas mais au vu de sa réputation, je m'attendais à quelque chose d'un peu plus fouillé et original, j'ai trouvé son écriture très banale.

Pour ce qui est du contenu, je l'ai senti trèx axé sur la religion, trop à mon goût. Se remettre à la foi n'est pas une solution pour moi, je considère que Dieu est le reflet des hommes et que nous restons maîtres de nos actes. Avant de s'en remettre à quelque chose qui n'est pas présent avec nous, il faut croire en nous. J'ai pris pas mal de détachement en le lisant, en essayant de suivre les péripéties de Pilar, qui n'étaient guère passionnantes. En tout cas, je regrette qu'il confonde religion et spiritualité. le terme spiritualité se rapproche de l'esprit, c'est pour moi la force de l'esprit, la spiritualité, et la religion ne correspond pas vraiment à la force de l'esprit. Il renforce cette fausse image qu'ont les hommes de la religion, à savoir un enseignement spirituel.

Toutefois, je me suis procuré L'Alchimiste, et j'essaierais de le lire pour mieux comprendre cet auteur et surtout comprendre son succès. Néanmoins, quand je lis les résumés de ses livres, j'ai l'intuition qu'ils sont tous de la même veine.

Ssuper

voici ma lecture de mon premier roman de Paulo Coelho qui me fascine

trop chic ce livre

Ce livre m'a plu pour son côté spirituel, l'aspect apaisant développé par la religion. Impossible de ne pas remettre en question ses propres convictions après l'avoir lu.

Sans nécessairement adhérer aux convictions religieuses des personnages, on ne peut qu'être touché par cette aventure humaine et amoureuse.
L'intensité des sentiments tient en peu de mots et n'en est que plus juste. Lorsqu'au cours de ce voyage le silence s'installe, libre à chacun d'y puiser son propre message.
Déchirant, émouvant, magnifique.

Ce livre, je veux absolument le relire. Il m'avait trop "prise" et je l'ai lu trop vite. Il faut que je le savoure, que je reparte à sa découverte comme on fait une promenade à pas lents pour tout voir.

Honnête mais Coelho a fait mieux!