Disgrâce

L'écriture froide de J. M. Coetzee m'a été un calvaire. le style impersonnel m'a laissée complètement en dehors de l'histoire, je ne saisis pas ce qui peut plaire dans ce livre. Que le sujet soit intéressant ne devrait pas occulter l'antipathie générée par les personnages rencontrés, de même qu'il est évident que les situations restent purement factuelles (on ne peut compatir à rien, même pas aux viols). Il n'y a rien dans ce livre qui soit sauvable.

C'est par erreur que j'ai noté ce livre 1 étoile. Ça devrait être 0 étoile, mais je ne suis pas capable de l'enlever. Je ne recommande ce livre à personne.

J'ai lu ce livre dans le cadre d'un club de lecture, c'est pourquoi je me suis rendue à la fin. Sinon, je l'aurais refermé dès la première page. C'est un livre d'une violence inouïe (pas gore, mais psychologiquement violent) particulièrement envers les femmes. L'écriture insensible et d'une grande froideur ne fait que renforcer cette impression. Tous les personnages sont disgraciés d'une manière ou d'une autre, même les chiens.

Il existe un film avec John Malkovitch, plus digeste, car le langage non verbal des personnages et les paysages adoucissent le ton du livre, si vous y tenez vraiment.

Professeur de littérature à l'université du Cap, en Afrique du Sud, David Lurie s'autorise à 52 ans une aventure avec une de ses étudiantes. Mais l'affaire tourne mal pour ce don juan de campus habitué à contrôler toutes ses histoires. Lurie tombe amoureux et sa jeune maîtresse l'accuse de harcèlement sexuel. Condamné par ses pairs, le prof démissionne et se réfugie chez sa fille, dans une ferme isolée, pour tenter de retrouver un sens à sa vie. Mais les temps ont changé et il se retrouve souvent confronté à la violence et à la fracture sociale qui rongent son pays.