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4,16

sur 1619 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Oui, la montagne est belle, Jean, on va pas se battre là-dessus.
Oui, le nature writing, les grands espaces sur papier, Gallmeister, ça vous gagne, vous transporte, Crossroads, Bison, ManU, on va pas se battre...
Oui, la rando dans les Cévennes, les Pyrénées, c'est kiffant, Apik. Mais compte pas sur moi pour suer avec toi comme ça...

« Hymne à l'amitié, histoire familiale, ce texte splendide nous fait aussi et surtout ressentir la force de la montagne, personnage à part entière. » (4e de couv)
Mon problème, avec cette lecture, est dans le 'surtout'.
Parce que dans ce roman, j'ai précisément retrouvé tout ce qui m'ennuie et m'étouffe dans la montagne et la grande randonnée, la patience, la ténacité, l'endurance, la contemplation, etc.

J'attendais une histoire d'amitié entre garçons, comme dans les romans de Niccolò Ammaniti, une saga familiale sous le soleil italien, les sentiments bruyants qui vont avec.
J'abandonne quatre-vingts pages avant la fin, parce qu'en feuilletant la suite, je vois qu'il n'y aura pas davantage de dialogues, d'interactions.

J'ai savouré en revanche les rares passages consacrés à l'amitié, à la famille, et au parallèle entre l'alpinisme comme dépassement de soi, et l'ascension sociale - sujet visiblement important dans la littérature italienne actuelle, au moins celle que je lis (Elena Ferrante, Silvia Avallone, Luca di Fulvio...).

Ce que je retiendrai, à ce sujet : « Peut-être ma mère avait-elle raison, chacun en montagne a une altitude de prédilection, un paysage qui lui ressemble et dans lequel il se sent bien. »
Même chose dans la vie, j'en suis convaincue...
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Pietro, un petit milanais de onze ans, passe chaque été ses vacances à la montagne. Il se lie d'amitié avec Bruno, un petit montagnard.
Amitié cimentée par l'amour des montagnes.
Amitié qui durera toute une vie malgré des choix de vie différents.
Un livre à la construction et à l'écriture très simples qui magnifie la montagne, de l'Italie jusqu'au Tibet, et encense l'amitié.
Si j'ai trouvé le début un peu long, je me suis ensuite laissée embarquer dans la vie de ces deux personnages.
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Une très belle écriture, un registre lyrique très développé, apaisant avec ses descriptions de paysage de montagne, au coeur des Dolomites.
Une belle histoire d'amitié partagée entre deux garçons issus de deux milieux différents, un de la ville et l'autre vivant en pleine montagne.
Je pense que c'est la seule chose qu'il faut retenir de ce roman qui manque fortement d'originalité.
Bref, on aurait demandé plus d'effet passionnant à la lecture, il manquait tout de même quelque chose... cette petite chose qui nous captive.
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Les huit montagnes est l'histoire d'une amitié, d'une filiation, de deux solitudes et surtout d'un attachement indéfectible à la nature. C'est un éloge de la pureté et de l'indépendance, même si elles se double d'intransigeance. Peut-on vivre sans compromis, comme l'ami du narrateur dans le livre, un montagnard arc-bouté sur ses valeurs ? C'est de plus en plus difficile dans une société matérialiste comme la notre. le livre de Paolo Cognetti est sans nul doute sincère et ingénu, aussi. Un roman à forte teneur autobiographique qui à d'éventuelles péripéties narratives préfère la contemplation et la description des sensations face aux beautés (et dangers, aussi, parfois) de la nature lorsqu'elle est préservée. de la curiosité de l'enfance à l'émerveillement renouvelée pendant l'âge adulte, Les huit montagnes est yn hymne aux paysages du Val d'Aoste et à ceux qui ont choisi d'y vivre, même de façon rudimentaire. Chaque lecteur appréciera le livre selon sa propre sensibilité, ce qui est un truisme lorsque l'on parle de littérature, mais qui est encore plus vrai dans le cas du roman de Paolo Cognetti.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Une belle histoire d'hommes, de femmes, de solitude et de fidélité et surtout de montagne.
Les femmes ne sauront se faire une place entre Pietro, Bruno et la Montagne.
Pietro, entre la ville et la montagne, les reportages de part le monde et sa vallée. Pietro le vent, toujours en mouvement, fluide, changeant.
Bruno, le dernier des montagnards, toujours présent, solide, immuable.
Un, on prend un rythme et on le tient sans s'arrêter ; deux, on ne parle pas ; trois, aux croisements, on choisit toujours la route qui monte.
Un roman italien au style doux et fluide sans ces aspérités que l'on se prend à espérer.
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Une bien jolie histoire qui au début m'a fait penser à la Gloire de mon Père, avec l'amitié entre le garçon de la ville et celui d'un milieu qui est étranger au premier, mais qui l'initie à la beauté de la nature, ici, de la montagne. C'est aussi également un récit d'hommage au Père, à ce qu'il a transmis - non le goût de l'école, mais celui de la marche, de la randonnée à l'alpinisme.
Ce ne sont pas mes montagnes qui sont décrites, mais comme j'ai moi aussi une montagne alpine au coeur de l'autre côté des Alpes, j'ai reconnu les paysages, les modes de vie, et les émotions procurées. Personnellement, c'est mon grand-père qui m'a transmis cet amour, sans conflit heureusement. Ce livre m'a donc plu par ce qu'il renvoie à ma propre histoire. En revanche, les passages au Népal sont moins intéressants, plus clichés finalement, même s'ils permettent d'expliquer le titre.
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J'ai lu ce roman puissant et émouvant sur les conseils d'une amie (merci !)
Je craignais une amitié à la Elena Ferrante, j'ai découvert avec plaisir ce vrai lien entre Pietro et Bruno qui traverse les années, inébranlable et si évident malgré les absences et les distances.
La relation entre le héros et son père m'a touchée de près, tissée d'incompréhensions mutuelles, de communication à contretemps, d'attentes jamais exprimées et toujours déçues… quel gâchis…
Mais surtout j'ai retrouvé « ma » montagne, pas celle de la vitesse, du ski ou du surf, mais celle de la marche lente, longue, silencieuse et ardue, quel bonheur !
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Déjà de très nombreuses critiques alors je ne vais pas m'attarder. Mais quand même quelle est belle la montagne. L'auteur a su nous transmettre son amour pour cette dernière. Je me suis laissée porter au fil des saisons même si j'ai une préférence pour l'été. Souvenirs d'enfance, les amitiés qui naissent et qui perdurent au fil des ans malgré des chemins différents. C'est bon de savoir que là quelque part un ami veille sur vous. Histoire de filiation aussi, qu'est-ce que l'on transmet à ses enfants, que reste-t-il au final ? Les rêves d'une vie aussi qui s'envolent et qui laissent un goût amer dans le coeur de chacun. la vie, tout simplement mais avec en toile de fond cette belle montagne qui peut etre belle et cruelle à la fois.
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Une histoire d'amitié entre deux garçons qui deviendront deux hommes.
Une narration simple relatant l'évolution de leur relation, l'évolution des paysages de montagnes.
Et puis ce sentiment permanent, du début jusqu'à la fin du roman, que l'on passe à côté de quelque chose, que constamment le non-dit affleure sans jamais percer la couche de glace : parce qu'enfin, quand même, cet attachement entre ces deux êtres qui, au passage, ont une relation intime avec la même femme, ça porte un nom, me semble-t-il ?!...
Mais peut-être est-cela le sujet réel de ce roman : ce qu'il ne faut pas nommer afin de le préserver.
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J'ai deux forts sentiments à la fin de ma lecture.

Je suis randonneur et j'aime les longues étapes au milieu de nul part. Paolo Cognetti a une manière poétique de décrire la nature, les treks sur les pistes montagneuses.
Je ne suis pas un adepte de la haute montagne mais j'ai le même sentiment d'émerveillement au détour d'un virage ou en haut d'une montée en apercevant un paysage rempli de beauté et de plénitude.
J'ai aimé cette histoire d'amitié intense résistant aux années et aux aléas de la vie et aussi cette relation, père/fils, compliquée aux torts partagés.

Mais j'ai été ennuyé par le rythme du roman. J‘ai trouvé qu'à certain moment, trop long, il ne se passait pas grand-chose. Ce qui a gâché mon plaisir de lecture. J'ai même quelque fois sauté des lignes pour avancer plus vite.
Dommage de finir comme ça, car l'histoire de Pietro et Bruno est belle.

En tout cas, Paolo Cognetti m'a donné envie de monter un peu plus haut lors d'une prochaine randonnée pour voir ce qu'il y a au dessus des nuages.
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