Sofia s'habille toujours en noir

Étrange, insoumise, borderline…. Depuis l'enfance, Sofia s'affronte à la vie, aux autres.
Excentrique, énigmatique, hors norme…… Sofia fascine ceux qui l'approchent, fascine le lecteur.
Paolo Cognetti la dépeint enfant, adolescente, jeune adulte, et il le fait très bien.
Mais il ne ménage pas nos méninges !
Combien de fois je me suis demandé qui était tel personnage, quand l'action se déroulait, où se trouvait Sofia. Un puzzle pas toujours facile à reconstituer.
Ah, il faut suivre !. Mais ça vaut le coup, vraiment, cette histoire de Sofia est envoutante.

Sorti en Italie en 2012 .

Ce roman est composé de dix récits autonomes qui accompagnent la protagoniste féminine durant trente ans de son existence: depuis l'enfance dans une famille de la petite bourgeoisie apparemment normale mais parcourue de tensions souterraines, puis l'adolescence tourmentée de troubles psychologiques, jusqu'à la libération apportée par le sexe et la passion du théâtre au moment de la maturité et des bilans.
Avec une écriture précise et intense qui cache une grande puissance émotive sous une apparente simplicité, Paolo Cognetti nous trace un portrait féminin très fort: une femme trouble et inquiète capable de survivre à ses névroses et de tirer profit de soudains moments d'illumination, jusqu'à trouver, péniblement, son propre chemin.
( d'après la quatrième de couverture de l'édition italienne.)

J'ai aimé cette lecture, je me suis attachée au personnage de Sofia. Les seconds rôles sont également bien campés.

Mosaïque pointilliste pour esquisser le portrait d'une femme et d'une Italie changeantes. Un premier roman très attachant.

Ce premier roman de l'écrivain Paolo Cognetti, publié un an avant «Le garçon sauvage» en 2012 (après deux recueils de nouvelles non traduits en français), traduit en 2013 par Nathalie Bauer pour les éditions Liana Levi, évoque l'existence de Sofia Muratore sur trois décennies et en dix chapitres composant en dix nouvelles les morceaux épars d'un puzzle ; sa naissance compliquée, comparée par la sage-femme au départ d'un navire pour la guerre, le moment de plénitude de son enfance, sa rébellion contre les déchirements de ses parents et contre elle-même, l'abîme de son adolescence, ses relations amoureuses et ses amitiés, son amour du théâtre, qui la conduira à Rome et enfin à New-York.

La suite sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2016/07/31/note-de-lecture-sofia-shabille-toujours-en-noir-paolo-cognetti/
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Cet auteur à la grâce, celle de faire naître des personnages solaires, hors du temps, aussi légers que l'air ou pesant comme le sol mouvant d'où ils peinent à sortir.
Mais il a surtout l'art de les aimer et de nous les faire aimer, de raconter Milan à travers eux toujours dans un chaos en cours ou un qui ne va pas tarder à éclater.

Pas de passion mais de la tendresse tout de même.

Sur un conseil de mon libraire, son coup de coeur de la rentrée 2013, j'emporte ce livre dans mon antre. Il fera mon casse-croûte du week-end !

Mon libraire adore l'Italie, et elle transpire dans ce roman. Il m'avait parlé d'enfants grandissant dans un univers de pirates, d'adolescents perdus face à un monde adulte en crise (maritale, politique, familial…), de jeunes adultes en quête d'identité, d'adulte face à ses propres questions. Oui, tout y est.

On suit l'évolution de Sofia. Chaque chapitre est un petit bout de sa vie. Chaque chapitre dissèque les souvenirs, les évènements qui la forgeront en une adulte fragile, pas sûre d'elle, affrontant la vie comme elle peut. Chaque chapitre est une pièce du puzzle.

Le style de l'auteur est un peu « brut », un peu « jeune ». Comme un diamant brut qui attendrait d'être poli. Son écriture est vive, intrigante, intelligente.

Je ne regrette pas d'avoir eu ce livre pour m'accompagner pendant deux jours, j'attendrais certainement le prochain livre de Paolo Cognetti. Pas comme un amant passionné, plutôt comme un vieil ami de passage avec qui on est heureux de prendre un café.

Très bon livre. Il change des romans policiers, des thrillers, des romans historiques.
Il permet de découvrir la vie d'une jeune fille, de ses parents, de ses amis, de Milan et sa banlieue, de Brooklyn.
Les deuxième et troisième chapitres sont un peu désorientants. On a du mal à faire le lien. Mais on finit par s'y retrouver. Aussi un conseil, n'abandonnez pas aussi vite ce livre. D'autant plus que les chapitres se lisent chacun très rapidement.

J'ai reconnu et apprécié le style de Paolo Cognetti. J'ai moins accroché au récit qu'à ses histoires de montagne. Peut-être le portrait de Sofia est-il un peu trop déboussolant ? Peut-être que la structure du récit, succession de "prises de vue" sur la situation de la jeune femme, pas toujours chronologique, m'a moi-même déboussolé... Alors qu'on a l'impression de rentrer dans une histoire suivie, on a à faire à une sorte de kaléidoscope dont certaines images sont particulièrement bien définies, d'autres plus quelconques. Bref, je pense que je reviendrai un jour aux "huit montagnes" mais que Sofia risque un peu de dormir sur mes étagères. Ce livre confirme en tout cas que Cognetti est l'un des grands auteurs italiens du moment et que son succès est mérité.

Ha ! Je me suis faite avoir ! C'est un recueil de nouvelles, mais je ne m'en suis rendue compte qu'à la fin ! Ben oui, parce que c'est un recueil où toutes les nouvelles ont les mêmes personnages et où l'histoire se suit à peu près de nouvelle en nouvelle, ben, forcément, j'ai pas trop senti. J'ai pensé à un roman avec une narration un peu décousue, en fait j'aimais bien. du coup je me demande s'il faut que j'en dise du mal, vu que ce sont des nouvelles…

Bon, ce serait pas très gentil pour l'auteur, pour l'éditeur, pour vous qui me lisez, donc on va dire la vérité : c'est très sympa. Franchement. C'est un peu décousu, oui, ça part un peu dans tous les sens (mais bon c'est normal, ce sont des nouvelles) mais j'ai trouvé les personnages très attachants, et du coup j'avais vraiment envie de connaître leur vie. Oui, je sais bien, je devrais dire plutôt que l'écriture est belle (elle est sympa, efficace) et que la narration alimente un réel sentiment d'intimité avec les personnages, mais bon, on en revient toujours à « je les aime bien, raconte-moi ce qui leur arrive », non ?

Il leur arrive des trucs, voilà. J'ai pas trop envie de vous raconter quoi, vous n'avez qu'à le lire, bande de flemmasses ! Juste, c'est sympa, c'est un très bon moment malgré quelques angoisses et l'image de Sofia, toujours en noir, restera je pense dans mon imaginaire.
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