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Je viens de terminer ce livre, premier livre que je lis de Thierry Cohen, que j'ai bien apprécié. Sujet délicat la religion. D'autant que l'auteur retrace 40 années de deux personnages marocains l'un juif l'autre musulman. Ce qu'ils ont en commun leurs arrivées sur le sol français et une amitié sur les bancs de l'école.
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J'ai lu ce livre à sa sortie. Mais voici ce que j'avais écrit sur le compte Facebook de l'auteur :
"J'ai acheté votre livre les yeux fermés, car jusqu'à maintenant, je les avais tous adorés. Mais alors, celui-là...Je l'ai commencé lundi soir, je l'ai terminé aujourd'hui. Il fait parti de ces livres qui même lorsqu'ils sont refermés, restent en vous. le soir, je ne voulais pas le lâcher. Il m'a fait énormément réfléchir et m'a donné envie de me documenter sur les conflits mondiaux. Merci pour ce livre qui m'enlève mes oeillères. Merci d'avoir écrit ce roman si passionnant."

J'ai écrit ceci le 12 novembre 2015. Avec les attentats le lendemain, j'ai été encore plus marquée.
C'est un livre dérangeant à certains moments, qui fait réfléchir, et passionnant. de plus, on attend pas l'auteur dans ce registre.
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Raconté sous forme de portraits croisés, Avant la Haine parcourt 40 ans d'immigration dans notre pays à travers ces deux personnages qui ont quitté le Maroc, dans les années 1970, en quête d'une vie meilleure en France. Mais, rapidement, les difficultés vont se faire sentir et c'est dans l'adversité que ces enfants vont dans un premier temps se rapprocher. Bien qu'ils ne soient pas de même confession religieuse, ce sont leurs origines marocaines qui vont rapprocher Mounir et Raphaël. Unis par une culture et un passé communs, ils parviennent à se comprendre face à l'hostilité des autres enfants. Les années passent, les engagements politiques et surtout religieux dans une France raciste et antisémite, finiront par séparer les deux jeunes gens.
J'ai longuement hésité avant d'accepter de recevoir ce livre car j'ai tout de suite eu peur du sujet. Non pas qu'il ne soit pas intéressant, bien au contraire, mais la délicatesse du thème avait de quoi me rendre un peu frileuse. Dans ce roman Thierry Cohen, grâce aux nombreux témoignages des deux communautés, a su exprimer les peurs, les doutes mais également les engagements liés à l'immigration. On est confronté au racisme ordinaire, celui qui exclu mais aussi celui qui forge des convictions, des caractères et des engagements.
Le parcours des deux protagonistes offre une lumière très éclairante sur le judaïsme et l'islam. On apprend à connaître quelques fondements mais surtout, on perçoit l'importance que peut prendre la religion dans une vie, même si les implications et les perceptions sont différentes selon chacun. Et en cette période trouble que nous connaissons vis-à-vis de la radicalisation, certaines réflexions issues de ce livre peuvent aider à comprendre des éléments, mais si cela ne rend en rien ce choix acceptable.
Parallèlement à ces aspects historiques, politiques et culturels fort instructifs, il ressort de ce livre une vision qui m'a paru très négative au sujet de la France et des français. Même si je suis bien consciente que notre pays est loin d'être parfait, notamment concernant l'immigration et l'intégration, j'ai eu la sensation d'assister au procès de ses habitants. Pourtant, en refermant le livre, on comprend que l'auteur signe un triste état des lieux de notre pays, fort inquiétant, qui explique certaines prises de positions, certains engagements.
Avant la Haine offre à réfléchir et à s'ouvrir, c'est une lecture qui se ressent et se partage. Ca nous bouscule et ça fait beaucoup de bien…
Lien : http://lalydo.com/2015/12/av..
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Comment naît l'amitié entre deux adolescents originaires du Maroc, l'un Juif et l'autre Arabe : eux et leurs familles emménagent à Vaux-en-Velin, près de Lyon. Là, désireux de devenir français à part entière, ils subissent des humiliations de leurs camarades, des insultes fréquentes lors de contrôles d'identité, des rejets multiples. Tous deux s'opposent ensemble à leurs adversaires respectifs, partagent leurs expériences, leurs projets, et en dialoguant avec leurs camarades se confrontent aux idées reçues comme aux comportements discriminatoires. Parfois, après les années lycées, les dialogues laissent place à des silences, des malentendus, voire des attitudes divergentes, sinon hostiles, devant les prises de positions communautaires et religieuses qu'ils adoptent.

Une des questions prioritaires de ces adolescents : se forger une identité qui leur permette de s'épanouir dans le pays d'accueil, tout en gardant leurs aspirations individuelles, culturelles et religieuses. C'est difficile dans un contexte peu accueillant, et leurs itinéraires comme les réflexions de leurs camarades font souvent le procès d'une France lâche, dans le droit fil de Vichy ou de la « soumission ».

Pourtant par la multiplicité des partenaires et des opinions, les points de vue restent nuancés. le récit montre pour ces ados devenus adultes, une ascension sociale qui les laisse au contact de leurs origines, mais les fait s'opposer notamment sur la question palestinienne, génératrice d'un antisémitisme violent. D'où la décision de l' « alya », le désir de partir pour Israël, bien que non présenté comme l'eldorado enviable vanté par certains arrivants.

Mentionné dès l'incipit, on en comprend les causes par un récit rétrospectif, présenté sous la forme d'un journal croisé : dans des chapitres courts, Mounir et Rafaël prennent alternativement la parole, relatant des conversations vives, en temps réel. le récit intéresse donc par son côté spontané, la diversité des épisodes, et la force des convictions.

En dernière partie on trouve une rétrospective - décennie après décennie, [«  L'origine de la haine, les années 80 » > « la Haine année 2010 » ] des heurts entre Juifs et Musulmans, avec le rappel de faits divers tragiques (Ilan Halimi, Merah etc.). le lecteur prend donc une vue panoramique de l'évolution des mentalités comme des comportements individuels et collectifs qui explique bien des évènements douloureux de Janvier ou de Novembre 2015.

La focale de l'auteur souligne la dégradation du « vivre ensemble », en l'espace d'une génération - les ados sont devenus quinquagénaires, et l'un des personnages, Rafaël, tient notamment pour responsables « les imams radicaux, l'extrême gauche pro-palestinienne, les racailles des banlieues, des humoristes nauséabonds à succès, des intellectuels « collabos » aux positions très ambiguës, des bobos frileux, des journalistes irresponsables, sans culture ni conscience etc. »

Par le biais de cette fiction on vit de l'intérieur avec des personnages de bonne volonté le divorce des communautés, l'échec de la politique française d'accueil, et les imprudences internationales devant la situation explosive du Moyen-Orient.

Merci aux éditions Flammarion qui m'ont fait parvenir ce livre, via Babelio.
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Thierry Cohen. Un écrivain qui pourrait être comparé à Guillaume Musso d'après ses livres précédents. Une écriture très belle, une certaine sensualité et un sens de la narration.

Avec "Avant la haine", il bouscule son lecteur avec une histoire choc et universelle. Celle de Mounir et Raphaël. Ils se rencontrent dans les années 70, lorsqu'ils sont encore de jeunes écoliers de l'école primaire. Leurs familles arrivent du Maroc. L'un est musulman, l'autre juif. Ils deviennent amis dans leurs différences, dans leurs oppositions aux petits français.

L'intelligence de Thierry Cohen, c'est de nous faire suivre la vie de ces deux personnages jusqu'à aujourd'hui, en 2015. Et bien sûr, à travers leurs personnalités, c'est tout le clivage entre les juifs et les musulmans, le conflit israélo-palestinien, les problématiques d'intégration au sein de la société française, le pilier de la religion comme besoin d'appartenance ethnique.

Avant de me lancer dans ce livre, j'étais attirée par le résumé mais j'ai eu un frein avec le nombre de pages : 660. Ce que j'ai trouvé d'abord énorme pour un roman contemporain de société. Et alors, les amis, au fil de ma lecture, je me suis trouvée heureuse que les pages s'enchaînent, encore et encore. Car finalement, quelle tristesse de quitter Raphaël et Mounir...
J'ai eu l'impression de les côtoyer, de faire partie de leur histoire, de leur vie.

En tout honnêteté, ce livre fera certainement partie de mes meilleures lectures de l'année 2015. Peut-être parce qu'il arrive au moment où on a besoin, nous français, de lire ce genre d'histoires. Mais aussi sûrement parce que Thierry Cohen est un conteur hors pair, qui sait parfaitement transmettre les émotions et qui rend ses personnages si accessibles.

Merveilleuse lecture, je conseille !
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Qu'y a-t-il avant la haine? Comment en vient-on à éprouver ce sentiment si destructeur? C'est ce que Thierry Cohen nous propose de découvrir dans son nouveau roman. D'ailleurs, je remercie Babélio et Flammarion de m'avoir offert ce livre dans le cadre d'une Masse critique.

Banlieue de Lyon. Années 60. Mounir et Raphaël sont deux enfants du même âge, tout deux arrivés du Maroc, leur pays natal. Le premier est musulman, l'autre est juif. Dès leur entrée à l'école, ils deviennent amis, eux, les deux étrangers qui veulent absolument s'intégrer parmi les autres petits Français.

Au fur et à mesure des années, les deux amis grandissent, se perdent de vue, évoluent dans des milieux différents, se retrouvent, étudient ensemble.
Ils sont chacun victime du rejet, du racisme, de stigmatisations et réagissent à leur façon.
Raphaël a besoin de s'affirmer en tant que juif en pratiquant plus scrupuleusement sa religion et devient sioniste. Mounir, lui, veut à tout prix s'en sortir dans la vie et échapper au monde des cités "ghettos".

Eux qui en tant que Marocains ne voulaient pas laisser les événements politiques au Proche-Orient entacher leur amitié, se sentent littéralement paumés face à cet affrontement exporté hors des frontières israélo-palestiniennes. Inévitablement, chacun se positionne. Raphaël défend ardemment Israël, Mounir se met à la place des Palestiniens, peuple négligé par l'opinion mondiale...

Le temps passe et les événements sociaux et politiques des années 80 à nos jours divisent tant et plus les deux amis jusqu'à l'inévitable...

Si je trouve le concept du roman très intéressant (fresque sociale de la France par le prisme de l'amitié mise à mal de deux jeunes immigrés de religions différentes), je pense néanmoins que l'intrigue souffre de certaines longueurs qui peuvent à force lasser le lecteur. Les messages véhiculés sont beaux mais un rythme plus soutenu aurait donné un "plus" à cette histoire pourtant ambitieuse ...
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Deux enfants marocains arrivent en France. L'un est juif, l'autre est musulman. Leur désir est grand à tous les deux de devenir français, il y a une volonté certaine d'intégration. Mounir aimerait par exemple que sa mère s'habille comme les françaises. Même si l'intégration est un peu plus facile pour les juifs, ils se sentent rejetés. Ce qui fait leur force par rapport aux musulmans, c'est qu'ils sont unis. Quant à Mounir, il ne se retrouve pas dans tous les musulmans, considérant notamment les Algériens comme des gens agressifs et ne comprend pas toujours la guerre qui oppose les Israéliens aux Palestiniens. La désillusion est progressive. Leurs efforts restent vains : le racisme est partout. Ainsi, les deux enfants doivent faire face aux moqueries, aux violences. L'amitié de Mounir et de Raphaël fait suite à ce sentiment d'être différent, et ils ont un point commun : le Maroc. Ils sont séparés quelques années suite au déménagement de Raphaël, quand sa famille quitte les lieux pour un quartier qui leur ressemble plus. Ils se retrouvent au lycée. C'est le temps des premières manifestations, des premières revendications gauchistes. Difficile pour eux de s'y retrouver, de construire leur identité. Raphaël va la trouver en renforçant sa foi et en culpabilisant ses parents qui ne la respectent pas toujours. (J'ai adoré cette partie évoquant l'adolescence de Mounir et de Raphaël. C'est la période durant laquelle se forgent les idées politiques des jeunes.) le temps passe et les deux amis espacent leurs relations, ayant d'autres préoccupations : métier, famille... jusqu'à ne plus se voir. Chacun s'enracine dans ses convictions et craint de ne plus trouver en l'autre l'ami qu'il avait connu. Les médias, les conflits et les terroristes n'arrangent pas les choses.
Un très beau roman, où on passe de la naïveté à la désillusion puis à la haine. En effet, tout naïf qu'ils soient, les enfants ont besoin d'une identité et ce besoin est renforcé par le racisme qui est partout, parmi toutes les nationalités. Plus une personne est montrée du doigt, plus elle va désirer provoquer. Inévitablement, cela mène à la violence, à un monde cruel.
Dans une situation aujourd'hui difficile, l'auteur remet tout en question. Chacun n'a-t-il pas droit à sa chance ? Est-on obligé de passer par la violence ? L'intégration ratée, à qui la faute ?
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AVANT LA HAINE

Mon avis
Un roman que l'on n'oubliera pas après l'avoir lu. Deux « héros » Mounir et Raphael tous deux marocains mais l'un juif et l'autre musulman venus en France avec leur famille.
Tout le livre met en alternative continue de l'enfance à l'âge adulte les relations de ces deux gamins d'abord, perdus dans leur nouvelle vie mais attachés par une puissante amitié. puis devenus ados puis des hommes. Les événements vont se succéder et l'auteur a eu la brillante idée de les faire parler chacun leur tout au fur et à mesure du temps qui passent et surtout des événements qui bousculent leurs convictions, les mettent en contradiction tout d'abord avec beaucoup de tolérance mais au fil des années leur relation devient impossible. Trop de différences d'appréciation de par leur religion. Une montée de désaccords tout d'abord amiables, puis d'interprétations des faits dans le monde les dresse l'un contre l'autre, immanquablement. Il leur sera difficile de résister à leurs convictions et … rester amis…
Un livre fort à lire.
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Avec « avant la haine », Thierry Cohen nous livre un roman différent, émouvant et dérangeant.

Dérangeant parce qu'il explique comment on peut basculer dans la haine, dans le radicalisme. Dérangeant au point d'être nié par les critiques, boycotté par la presse.

Différent parce qu'il est véritablement à l'opposé des précédents romans de Thierry Cohen.

Emouvant parce que l'auteur y livre une large part de lui-même.

« Avant la haine », c'est l'histoire de Mounir et Raphaël, 2 enfants différents mais que cette différence rend tellement semblable.
Différents entre eux, par leur religion, l'un juif, l'autre musulman.
Différents mais unis par leur nationalité, marocains immigrés en France mais tellement semblables dans leur soucis t'intégration.

Le roman commence par le départ de Raphaël, il quitte la France avec sa femme et ses enfants.
Petite à petit, le roman va nous livrer les raisons de ce départ, passé ce premier chapitre, on revient sur la vie de Raphaël en France depuis ses 6 ans et on parcourt avec lui, toutes les années où il a grandi et fondé une famille dans ce pays qu'il considérait comme le sien.
Mais quel est ce drame qui l'a poussé à partir ? Pourquoi son amitié avec Mounir s'est-elle transformée en haine ?
C'est ce que l'auteur va nous faire comprendre, au fil des pages, des chapitres, évoquant leur amitié, leurs différends.

Le roman est superbement construit, se basant sur l'actualité et les heures noires vécues en France, telles que les attentats du métro Saint Michel, les agressions antisémites mais aussi la venue au pouvoir de Mitterrand, le mouvement « touche pas à mon pote » et, avec eux, l'espoir d'un changement des mentalités qui n'arrive pas.
Il met aussi l'accent sur les incompréhensions entre religions, incompréhensions qui peuvent mener aux pire horreurs.

« Avant la haine » nous aide aussi à comprendre comment notre société pousse les jeunes dans cette haine, qui peut parfois basculer vers l'intégrisme et ce, simplement par de l'indifférence. Il est tellement facile de « parquer » les gens dans des banlieues ghetto, de les oublier, afin qu'ils ne dérangent pas. Malheureusement, certains en profitent pour « récupérer » ces jeunes et les pousser vers l'intégrisme.

Ce roman m'a aussi énormément touché, on ne peut s'empêcher de se prendre d'empathie pour les personnages, pour Raphaël, pour Mounir mais aussi à toutes les ethnies, religions, minorités que notre société rejette.

Tout au long de la lecture, je n'ai pu m'empêcher de penser que quand Raphaël parlait, c'était Thierry Cohen qui s'exprimait, qu'une partie de son histoire se trouve dans ce roman. Ce qui le rend encore plus émouvant.

Un roman riche, émouvant, dérangeant à lire sans hésiter en rêvant qu'un jour il puisse y avoir « après la haine »

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Merci à Masse Critique de m'avoir fait découvrir ce livre en avant-première.
J'ai rencontré Thierry Cohen lors d'une autre de mes lectures, et j'en avais gardé un très bon souvenir.
Avec cet opus, le changement de registre est radical. le sujet est brûlant d'actualité (le racisme, la haine, les religions, l'ignorance, l'immigration), le style est très épuré, très factuel, à peine romancé. Les personnages ont des visions assez radicales, même si elles évoluent fortement au cours du livre.

Mon sentiment en terminant cet ouvrage épais, c'est que nous avons beaucoup à faire pour réussir à vivre ensemble, avec nos différences et nos croyances. L'auteur nous livre une vision de la France et des Français peu glorieuse. Les deux personnages principaux sont en effet souvent malmenés, eux ou leurs connaissances, et sont victimes d'actes racistes, d'agressions et font beaucoup de mauvaises rencontres... La France passe pour un pays intolérant, incapable de donner un environnement pacifique. Pas de quoi remonter le moral...
D'autant plus que la si belle amitié qui liait Raphaël, juif marocain, et Mounir, musulman marocain, est mise à mal par leurs différences de point de vue. Même eux, n'arrivent plus à se comprendre, malgré leur origine commune et leur passé commun d'immigrés.

Ce qui est passionnant dans cet ouvrage, c'est la matière des échanges et des arguments qui jalonnent les discussions. J'ai trouvé particulièrement intéressant que l'auteur nous immiscent dans des conversations, des pensées, nous permettant de mieux comprendre comment on peut en arriver à une telle haine... On apprend beaucoup.

Arriverons-nous un jour à dépasser nos clivages ? à nous respecter ?

Une lecture qui ne laisse pas indifférent, qui dérange et montre une facette bien triste de notre pays.



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