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sur 1839 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Une famille juive vient juste d'arriver en France. La mère ne créer aucun lien social. Sans ami, sans famille, son seul bonheur son fils et son mari. Elle reste à la maison à faire le ménage, à préparer le repas et à attendre avec satisfaction que les deux hommes rentrent. Les seuls moments de sorties, sont ceux qu'elle fait avec son fils. Elle ne lit pas, ne se cultive pas à part parfois au théâtre avec son fils, n'écoute pas la radio, ne regarde pas la télévision et pratique sa religion avec foi. Une femme soumise qui reste à maison.

Elle est totalement soumise à son fils qu'elle idéalise. Il est tout pour elle. Elle vend ces bijoux en cachette de son époux pour que le gamin s'achète ce qu'il lui fait plaisir. Lorsqu'il part étudier à l'étranger, elle mets sa photo sur la table et lui sert une part. Quelle tristesse. Et lui, l'auteur il parle de son regret d'avoir perdu cette mère qui lui servait de boniche, de femme de ménage, de cuisinière.. "Jamais plus là pour me nourrir, pour me donner vie chaque jour, pour me mettre au monde chaque jour. Jamais plus là pour me tenir compagnie pendant que je me rase ou que je mange, me surveillant, passive mais attentive sentinelle, tâchant de deviner si j'aime vraiment ces louanges aux noix qu'elle m'a préparés. Jamais plus elle ne me dira de manger moins vite. J'adorais être traité en enfant par elle."

Il prend le prétexte de rendre hommage à sa mère morte, pour parler de lui. Elle lui manque pour toutes les attentions qu'elle avait pour lui. Il va même comparer sa mère à un chien. "Amour de ma mère. Elle était avec moi comme un de ces chiens aimants, approbateurs et enthousiastes, ravis d'être avec leur maître." Il l'appelle même par moment "Ma chérie". Etrange voir déplacer d'ailleurs. Si je devais rendre hommage à ma mère cela ne serait pas que parce qu'elle sait me faire à manger et faire le ménage. Elle a tellement de qualités, de curiosité, aime faire des choses différentes.... Je trouve cela déplorable.

Bref, j'ai détesté. Quel homme égocentrique. Cela m'a convaincu que ce n'est pas tout de suite que je vais ouvrir Belle du Seigneur et qu'il va encore dormir sur une étagère.
Lien : http://22h05ruedesdames.word..
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Un bel exemple d'aliénation avec le portrait de cette mère complètement investie dans un fils dont elle fait un petit roi (elle ne vit que par lui et pour lui). Et les rois en général ne se révoltent pas contre le pouvoir qu'on leur donne. Ils s'y vautrent. D'où la complaisance de l'auteur qui a la nostalgie de ce temps perdu où il était un petit Dieu.
Ce n'est vraiment pas mon univers
Et puis trop de pathos qui frise parfois le ridicule.

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Je n'ai jamais aimé ce livre, grandiloquent, pleurard, qui englue cette pauvre mère dans le rôle de victime pas assez aimée par son épouvantable rejeton.
Une épreuve. Tant qu' à être aimée de Solal, mieux vaut être Aude, ou Ariane.
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ares

En ce moment, je pratique cette opération cruelle que les bibliothécaires appellent le désherbage. Pour faire de la place sur les rayonnages, les livres qui ne sont pas sortis depuis longtemps finissent sur les étagères Servez-vous.

Hier c'était au tour d'Albert Cohen et de son texte le livre de ma mère, présenté comme « le chant d'amour le plus émouvant, le plus délicat, Un des plus beaux romans d'amour, Livre déchirant » et j'en passe. Comme les sensibilités ont changé !
Pour ma part, j'ajouterai : livre irritant, où l'auteur imbu de lui-même s'affirme avec une naïveté complaisante et emberlificotée.

Rien n'est plus cruel que le vieillissement d'un style. suite sur le blog
Lien : https://nicole-giroud.fr/liv..
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Quel ennui ! Passer votre chemin. Y'a rien à retenir de ce livre... sauf la préface qui est remarquable, elle.
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Une lecture pénible, ennuyeuse.
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La mère du narrateur serait très déçue de lire ces pages geignardes et redondantes, elle qui a tout fait pour lancer son fils dans la vie et lui transmettre ce qu'elle a de plus beau. Elle aurait voulu qu'il soit heureux et puisse lui-même à son tour transmettre cela aux générations futures.
Au lieu de chérir cela, le narrateur se vautre dans son malheur et ne semble pas avoir l'idée qu'il pourrait à son tour prendre soin d'autrui.

On éprouve de la sympathie pour cette femme simple et vivante, dont la personnalité contraste avec celle de son fils égocentrique replié sur lui-même, dont la principale source de plaisir malsain semble être de s'admirer dans sa douleur.

Le message du récit étant très simple, le narrateur n'aurait eu besoin que de quelques pages. Il n'était pas nécessaire de soumettre le lecteur à cette interminable complainte bas de gamme.

J'ignore si Albert Cohen a écrit ce récit au premier ou au second degré. Si le but était d'écrire un vibrant hommage à sa mère, ce livre passe complètement à côté de son objectif. Si le but au contraire était de dresser le portrait d'une personnalité dysfonctionnelle et déplaisante, alors au contraire c'est très réussi.
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critique de l'époque du lycée : bof bof, ça se répète trop, c'est toujours la même chose
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Un livre au style vieilli ou au charme suranné, selon l'indulgence du lecteur.
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