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Citations sur Les proies : Dans le harem de Kadhafi (36)

En Italie (nov 2009) quatre soirėes-rencontres/discussions autour de l'islam "Instaurer un dialogue entre les jeunesses de Lybie et l'Occident.
Malin, le prédateur avait comme auditoire 1000 jeunes filles et garçons. C'était facile pour lui : il désignait ses proies. Le dictateur lybien "arrosait" largement toute personne qui lui permettait de satisfaire sa perversion (un réseau d'ambassadeur, d'hommes politiques européens ).
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Il n’y aura sans doute pas de cour pénale un jour. […] Mais au moins y aura-t-il son témoignage pour prouver que pendant qu’il se pavanait à l’ONU avec des airs de maître du monde, pendant que les autres nations lui déroulaient le tapis rouge et l’accueillaient en fanfare, pendant que ses amazones étaient sujet de curiosité, fascination ou amusement, chez lui, dans sa vaste demeure à Bab al-Azizia, ou plutôt dans ses sous-sols humides, Mouammar Kadhafi séquestrait des jeunes filles qui, en arrivant, n’étaient encore que des enfants.
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Je ne pourrai jamais raconter mon histoire. Parce que c’était Mouammar et qu’en plus d’être déshonorée, c’est moi qui serais prise pour folle.
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Il est fréquent d’écrire des articles que personne ne souhaite. Après tout, c’est bien la vocation de journalistes de travailler sur des sujets qui dérangent, de sortir des informations qui perturbent, de faire émerger des vérités qui fâchent. «Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tord, il est de porter la plume dans la plaie», écrivait Albert Londres, la figure tutélaire des grands reporters francophones.
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Au fil de mon enquête, les rares amis libyens soutenant l’initiative ont été menacés. Et au plus haut niveau de l’Etat, on a parlé d’offense. Le viol d’une jeune fille entraînant le déshonneur de l’ensemble de sa famille, et particulièrement des hommes, celui de milliers de femmes par l’ancien dirigeant du pays ne pourrait que susciter le déshonneur de la nation tout entière. Idée trop douloureuse. Hypothèse insoutenable. A-t-on jamais connu pays où l’indignité frapperait tous les hommes, coupables de n’avoir pas su protéger leurs femmes, leurs filles, leurs sœurs, d’un tyran prédateur ? Allons ! Mieux vaut tout camoufler sous le tapis berbère et le bandeau « tabou » au nom de la préservation de l’intimité des victimes. Ou bien alors nier. Parler de « non-sujet ». Et regarder ailleurs. Rien de plus facile. L’immense majorité des victimes du Guide ne se feront jamais connaître. Et pour cause ! Quant aux « filles de Kadhafi », ses gardes du corps, son « service spécial », son harem, dont la plupart ont fui, il suffit de les décrire comme des femmes de mauvaise vie, des putains qui se sont complu dans le luxe, les voyages, la luxure offerts par le dictateur, et que la plupart des familles ont reniées. En faire des partenaires du Guide plutôt que ses victimes. Autant dire des complices, dénuées de moralité…
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De ces victimes si encombrantes et perturbantes qu’il serait plus simple d’en faire des coupables. Coupables d’avoir été victimes…
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C'était tellement plus facile de vivre en langue arabe. Mais cela interdisait toute intégration dans la société française, toute possibilité de relations, de formation ou d'emploi.
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Combien d'histoires terribles m'ont été racontées de ces gardes rendus fous de colère, de dépit, de jalousie, après la confession de leur jeune femme, qui ont voulu se venger du Guide et ont été massacrés sur ces ordres! Plusieurs ont été pendus, d'autres découpés en morceaux. Deux d'entre eux ont eu les membres attachés à des voitures partant dans des directions opposées. La scène, filmée, était montrée aux gardes nouvellement embauchés afin qu'ils sachent ce qu'il en coûtait de trahir le maître de Bab al-Azizia.
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(En parlant du Colonel Kadhafi):

"Ce fils de Bédoin, né sous la tente, qui avait pendant toute sa jeunesse souffert de pauvreté et de mépris n'était mû que par la soif de revanche, analysait son collaborateur. Il avait les riches en horreur et il s'est employé à les appauvrir. Il détestait les aristocrates et les gens bien nés, ceux qui, naturellement, possédaient ce qu'il n'aurait jamais, culture, pouvoir et bonnes manières, et il s'est juré de les humilier. Cela passait forcément par le sexe." Il pouvait contraindre certains ministres, diplomates, militaires hauts gradés, à des relations sexuelles avec lui. "Ils n'avaient pas le choix, un refus valait condamnation à mort et l'acte par lequel il manifestait sa totale domination était tellement honteux qu'aucun ne pourrait s'en plaindre ni s'en prévaloir un jour." Il exigeait parfois qu'ils lui livrent leurs femmes.
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Mais alors que tout le monde regagnait le bus, la puéricultrice se trouva acculée dans une petite pièce dotée d'un jacuzzi, dans laquelle deux infirmières lui firent en un éclair une prise de sang. Kadhafi réapparu alors, et il ne souriait plus. Ses intentions étaient très claires. La fille a paniqué: "Je vous en prie, ne me touchez pas. Je suis de la montagne. Et j'ai un fiancé! - Je te donne le choix, a répondu le Guide: ou bien je le tue, ou bien je te laisse l'épouser, je t'offre une maison et tu nous appartiendras à tous les deux."
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