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J'ai beaucoup aimé ce roman qui est plutôt prenant malgré l'atmosphère triste qui règne tout au long de l'histoire. Sauf la fin qui donne une lueur d'espoir.

Nous suivons le destin malheureux de Susan pendant plus de 20 ans, ses parents sont indignes : père violent, ivrogne, incestueux et d'une mère égoïste, volage et qui s'occupe guère de ses 2 filles.

Elle pense s'extraire de cet environnement toxique en épousant Barry à 16 ans. Ça sera le début de l'enfer pour elle.

Jusqu'au jour du Drame, où Susan se retrouvera en prison.

La 4ème de couverture induit en erreur, l'intrigue ne se déroule qu 'en prison qu'à partir de 60 % du bouquin et non en totalité.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Susan.
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Ce livre est avant tout la chronique, sur près de 40 ans, de la famille des Mac Namara-Dalston. Elle habite un quartier déshérité au sud de Londres, l'East End. Nous allons suivre Susan, elle sera le personnage central de cette histoire. Susan (Sue) est le vilain petit canard de la famille Mac-Namara, le mouton noir de son clan. En effet sa famille est plutôt rustre et vie dans une violence quotidienne. le père est alcoolique et brutal. C'est un de ses petits caïds de quartier qui resteront toute leur vie minable. La mere est-elle égoïste et surtout volage quant à la la soeur cadette de Susan c'est la petite chouchoute elle est bien indifférente au problème de sa soeur. Car Susan est intelligente et elle est désireuse de se cultiver. Aussi pour échapper aux violences de son père qui abusent d'elle sous les yeux de sa femme qui bien sûr fait comme si elle ne voyait rien, Susan décide-t-elle déposer Barry Dalston. Mais Barry tu es loin d'être le mari parfait il est sans doute la réplique sombre de son épouvantable père. Mais ça Susan ne le vois pas, elle est amoureuse. Et malheureusement la nouvelle Madame Dalston ne trouvera pas le repos et le bonheur tant espéré dans ce mariage. Et l'amour éperdu qu'elle porte à son époux ne l'immunise pas de la bêtise humaine, celui-ci n'a de cesse que de l'humilié et de la tromper sans vergogne.
Un soir de beuverie, il va trop loin. Et pour protéger ses quatre enfants de ce père et mari qui lui fait subir mille et un tourments, elle n'hésite pas à lui fracasser le crane à coup de marteau
Là voilà condamnée sans circonstance atténuante et envoyée en prison.
Elle va partager la cellule de Mathilda Ender, autre femme battue meurtrière. Et ensemble, elles vont tenter à
de se reconstruire. Même si pour Sue, être séparer de ses 4 bonheurs c'est l'enfer.

C'est un récit sans concession que fait ici Martina Cole. Une peinture sociologique de ce quartier sordide. Elle prend fait et cause pour ses femmes doublement victime de la pauvreté. Elles n'ont aucune échappatoire pour se sortir de ce système qui les condamne à subir leurs conditions. Et contrairement aux hommes qui eux trouve une porte de sortie dans l'alcool qui trop souvent les rend tyrannique et violent, les femmes elles leur sert d'exutoire. Et la démonstration de Martina Cole sur le sort inexorable de ses femmes est implacable. Sans concession…mais toutefois très émouvant.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Autrice qui m'était inconnue, j'ai trouvé son livre par hasard sur une table de bibliothèque. Tentons ! Bien m'en a prit.
Plus que l'histoire des "deux femmes" du titre, c'est l'histoire de Susan Dalston, née McNamara, que l'on suit. Née dans un quartier pauvre de Londres, où les gangs et la violence font loi, son père est violent tandis que sa mère encaisse les coups, folâtre, et néglige ses deux filles. Debbie, la plus jolie, est égocentrique et mauvaise ; Susan, bonne pâte, passe sa vie le nez dans les bouquins. Mais cette dernière n'en peut plus du climat familial, et se marie avec Barry Dalston, un beau gosse et petite frappe à ses heures, dès ses seize ans pour échapper à ses géniteurs. Malheureusement, son Barry ne vaut pas mieux que son père, et elle finit par lui écraser le crâne à coups de marteau.
En prison, elle fera la connaissance de Matty ; si à priori tout les oppose - cette dernière étant cultivée et aisée - elle vont finir par se soutenir et s'entraider.
Ce roman est noir, très noir, mais décrit malgré tout une réalité qui a existé et qui existe toujours un peu partout, surtout dans les endroits où la misère fait rage. le ton est juste, les dialogues durs, les situations tristes à pleurer, mais, çà et là, les femmes malmenées trouvent le moyen de (sur)vivre tant bien que mal, avec un peu d'humour et beaucoup de lassitude. Pas un roman policier à proprement parler, plutôt un roman de moeurs qui tourne au thriller psychologique. L'écriture est juste, tape fort, l'on ressent ce que Susan et toutes les autres ressentent.
En France aujourd'hui, on compte 122 meurtres de femmes par (ex)conjoints chaque année, et les plaintes posées pour violences conjugales restent très souvent lettre morte. Un livre à ne pas rater.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Une trame intéressante. La description assez poignante d'un milieu social très défavorisé.
Trop de situations et de personnages annexes qui n'amènent rien à l'histoire, en particulier la codétenue Matty.
Un épilogue ridicule où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
Malgré tout un livre que j'ai lu avec intérêt.
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voilà ce que m'inspirait ce livre, dans la VO, en 2008 :
"Il est rare que j'abandonne un livre, mais celui-là a bien failli m'y contraindre. 600 pages de "glauquitude", répétitif, banal et sans intérêt autre que le langage ordurier de l'East End londonien. Violences, inceste, turpitudes d'un quart-monde finissent par lasser quand il faut 400 pages avant que l'"héroïne" ne se décide à l'issue fatale, le seul suspense résidant dans l'attente du déclencheur de son passage à l'acte. C'est laborieux, poussif, improbable, sans verve ni structure, surtout pas un thriller, mais plutôt un mauvais tableau sociologique complaisant et nauséeux. A éviter.
NB : Ca m'étonnerait qu'un éditeur traduise ça en français."
Eh ben, je dois le reconnaître : j'avais tort. Il s'est trouvé un éditeur maso pour faire traduire ce torchon !
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Dès les premières pages, j'ai été choquée par le style et le vocabulaire vulgaire. J'avais déjà lu un livre de cet auteur et j'étais surprise car il était bien écrit. Ensuite au fil des pages, j'ai compris que le vocabulaire était apparenté au quartier et aux personnages décrits qui vivent dans une banlieue défavorisée de Londres. Il est évident qu'il n'était pas possible de les faire parler avec un langage soutenu. Cela nous met tout de suite dans l'ambiance. Une histoire dure où la violence physique et psychologique fait la loi et Susan essaye de faire de son mieux pour s'en sortir et élever ses enfants afin qu'ils deviennent des gens "bien". C'est dur, mais un très bon roman, qui semble très réaliste.
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J'ai un peu de mal à me mettre dans l'histoire.
Le début du livre est un retour en arrière, donc je ne trouve pas le contenu espéré... faut voir la suite..

J'ai bien fait de persévérer parce que passer la partie "1960", le livre devient intéressant et même prenant.

Je pense que certains détails auraient pu être évité pour donner plus d'envie de continuer la lecture.

Malgré cela j'ai aimé le style de Martina Cole.
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L'héroïne de ce roman noir (non je ne pense pas que ce soit un vrai polar) Susan est incarcérée après avoir tué son mari à coups de marteau. Elle se retrouve alors en cellule avec une autre femme qui a elle aussi tué son mari, on peut déjà en conclure que l'histoire va s'articuler autour du thème de la femme battue.



Susan se replonge dans son passé : la misère, la violence et l'alcool, les coups répétés de son père sur sa mère et les viols successifs depuis son adolescence. Mariée aujourd'hui à Barry, truand notoire à la belle gueule, le passé se répète. Femme battue et humiliée elle le tue. Elle purge aujourd'hui sa peine, c'est là que l'histoire commence entre 1960 et 1985, entre souvenirs et incarcération.

Ce roman est long (autant le dire), tiré en longueur si ce n'était l'attrait du happy end (parce que l'on s'y attend tout de même) je n'aurais probablement pas fini le livre, on plonge et replonge dans la violence et le drame, dans cette atmosphère pesante sans réel intrigue et rebondissements.

C'est un charmant roman noir sur la vie d'une femme battue.


Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Mon ressenti sur cette lecture

Une lecture difficile pour moi.
Difficile sur le plan psychologique, et extrêmement difficile par le style d'écriture de l'auteure, son choix des mots.
En effet, seules les dix dernières pages de l'épilogue épargnent le lecteur du langage ordurier, outrancier, vulgaire, violent...
Martina Cole nous fait pénétrer dans l'univers de l'East End, historiquement réputé pour l'extrême violence régnant au quotidien, et qui a atteint son apogée dans les années soixante, avec le développement du gangstérisme.
Le lecteur se retrouve donc dans une ambiance lourde et engluante empreinte de criminalité, racisme, misère sociale et morale, analphabétisme, un monde dont on ne s'échappe pas!
Pourtant le parcours et la terrible histoire de Suzan a su retenir mon attention et m'accrocher jusqu'à la fin...sans doute parce que j'avais envie d'y trouver une fin heureuse, ou tout au moins, une lueur d'espoir!
On commence à espérer lorsque l'on découvre que sa "source de vie" sont ses enfants, pour lesquels elle fera preuve d'abnégation, et à qui elle dispense un amour sans limites. Sa vocation de mère lui suffira à endurer toutes les humiliations, les chagrins, les peurs, les violences, la faim...
Bien que révoltée, en tant que femme, tout au long de ma lecture et au fur et à mesure que Suzan "acceptait" cet enfer journalier, j'ai été très touchée par sa capacité à pardonner toute "la crasse" accumulée, notamment au niveau de sa mère et de sa soeur.
Pour conclure, je dirais que la gravité et la réalité du sujet abordé aurait mérité un autre traitement au niveau de l'écriture!.

Note : 4/10
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✭✭✭ Une lecture commune faite avec les copinautes du forum L'âme du livre.

En commençant ce livre, j'ai été très surprise par le fait que ça soit marqué "thriller" sur la couverture alors que ça n'en avait pas l'air. Je me suis dit que le thriller allait démarrer en cours de route. Et bien en fait, non. Pas d'enquête policière à proprement parler dans ce roman.
Après lecture du résumé, je m'attendais à un roman se passant dans le milieu carcéral. Que nenni !
Bref, j'ai été totalement surprise par ce livre.

Une histoire qui m'a prise par le coeur et m'a emmenée dans la vie horrible de Susan. de son enfance à sa vie d'adulte. Qui m'a fait faire connaissance avec sa famille, son entourage, sa misère.

Un langage assez vulgaire tout au long du livre, mais c'est le contexte qui veut ça.

Avec ce roman, on passe par toute une palette de sentiments en très peu de temps : colère, tristesse, indignation, rage. Mais il y a toujours cette touche d'espoir qui transparaît dans la vie de Susan.

Par contre, je n'ai pas trouvé grand intérêt à faire la connaissance de la co-détenue de Susan. Je pensais qu'elle jouerait un rôle plus important dans son histoire.

Un roman coup de poing que je suis contente d'avoir découvert grâce à cette lecture commune. ✭✭✭

Note : 2.5/3


Lien : http://lecture-addict.blogsp..
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