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Frédéric-Eugène Illouz (Traducteur)
EAN : 9782070306961
480 pages
Gallimard (16/11/2006)
3.62/5   20 notes
Résumé :

Marie Carter vient de purger onze années de prison pour les meurtres de ses deux meilleures amies. On lui a retiré la garde de ses enfants qui ne veulent plus entendre parler d'elle. Sa famille la rejette en bloc. Elle a payé sa dette envers la société et tout le monde s'en moque. Elle a tué. Qu'elle ne se soit jamais souvenue de rien ne gêne personne. Qu'elle n'ait rien fait pour se défendre au moment des faits arr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Après 12 ans passés derrière les barreaux pour le meurtre de ses deux meilleures amies, Marie Carter revient chez elle. C'est proche La Rochette et ses 2 enfants, placés dans des familles d'accueil, ne veulent plus entendre parler d'elle. C'est pourtant dans l'espoir de les revoir qu'elle a survécu à l'enfermement. En dépit de l'amnésie relative aux circonstances de son geste meurtrier, elle veut s'en sortir. Sans liens familiaux véritables, elle décide de mener sa propre enquête pour comprendre pourquoi elle a été accusée à tort. L'espoir de retrouver sa dignité passe par une confrontation avec son ancien proxénète, conditions pour redevenir une femme libre et recommencer sa vie. Plonger dans l'univers sordide de la drogue et de la prostitution ben, ce récit propose une approche sensible de la toxicomanie et de la déchéance qui s'ensuit. le parti pris réaliste de Martina Cole dans ses romans policiers leur confère une véritable dimension sociologique. Mais cela bannis tout optimiste. Attention c'est noir très noir.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (67) Voir plus Ajouter une citation
Avec de l’argent plein les poches, les femmes étaient faciles à conquérir. Le sexe sans s’en faire, chose impossible quand on avait une maisonnée d’enfants chez soi. Mais la proximité, l’intimité d’après l’amour n’existaient plus, remplacées par des discussions sur les prouesses de chacun, en l’absence d’autre sujet de conversation. Il suffisait que la fille soit raisonnablement jolie, ait une grosse poitrine, et que vous ayez les moyens de lui offrir une soirée dans les beaux quartiers et le taxi pour rentrer chez elle.
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Aucune loi ne réussirait à faire d’une femme l’égale d’un homme. Ils pouvaient dire et redire ce qu’ils voulaient, cela ne se réaliserait jamais. Les égales des animaux, oui, elles l’étaient, parasites de nature, vivant aux crochets de leurs mecs. C’était ça, la réalité, et ceux qui pensaient différemment étaient tous des connards. Les femmes allaient vers les plus forts, ceux qui les protégeraient, leur fourniraient fric et sexe.
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Elle inspira profondément, sentant l'odeur lourde de la cellule pénétrer ses narines, s'en imprégnant une dernière fois. Après douze ans de prison et dix mois de préventive, on la relâchait enfin. Mais pas pour qu'elle rentre chez elle – elle n'avait plus de chez-elle. Sa famille ? Elle était une étrangère pour ses enfants, et sa mère la considérait comme irrécupérable. Les quelques amis qui lui restaient se comptaient sur les doigts d'une main, disparus, un à un, au fil des années. Quoi d'étonnant… Elle était une meurtrière, elle avait tué deux femmes, rien de moins.
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En entendant la sonnette, Carole Halter jeta un coup d'œil sur le réveil près de son lit. Neuf heures et demie du matin. Elle se blottit dans la chaleur des draps et ferma les yeux. La sonnerie de l'entrée retentit une seconde fois, puis quelqu'un tambourina sur sa porte. Elle sauta toute nue de son lit, traversa l'appartement et ouvrit, dévoilant un corps que la vie n'avait guère épargné. Les obscénités qu'elle s'apprêtait à lancer lui restèrent dans la gorge quand elle vit qui se tenait devant elle.
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— De quoi avait-elle l'air ?
— Quelle excellente question ! s'exclama Lou, se soustrayant à son étreinte. Elle avait l'air vivante ! On ne peut pas en dire autant des deux filles qu'elle a battues à mort !
— Ne te fâche pas, je t'en prie. Je voulais juste savoir si tu l'avais reconnue…
— Je la reconnaîtrais n'importe où, cette roulure, sauf qu'elle était plus mince, et plus jolie qu'avant. À quoi ça lui a servi, cette beauté, hein ? À faire la pute. Depuis toujours, toute gamine déjà…
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