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Citations sur Hades Hangmen, tome 1 : Hors la Loi (11)

Maintenant donc, ces trois choses restent : la foi, l'espérance, l'amour : mais la plus grande des trois, c'est l'amour.
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Intérieurement, l’ironie de la situation me faisait rire – jaune. Le karma… une vraie salope, pas vrai ?
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Je me demande si la religion ne sert pas qu'à contrôler les gens, pour qu'un petit groupe d'individus obtienne ce qu'il veut.
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Je suis un hors la loi, Maé. Je prend ce que je veux, quand je veux. Alors heureusement pour toi, je suis un connard egoiste, et je te garde ici avec moi.
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Chaque jour j'ai pensé à cette fille, pendant quinze ans, putain ! Toi et moi on a grandi dans l'obscurité... en enfer... Elle a été la première chose pure que j'ai rencontrée. (J'étouffai un rire.) Mon premier baiser, mec !
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— J’ai qu-quelque chose pour t-toi.
Elle se laissa aussitôt gagner par la curiosité.
— Qu’est-ce que c’est ?
Je l’attrapai pour l’asseoir, toute nue dans l’herbe, et gagnai ma Harley, nu comme un ver moi aussi. Je sortis la minuscule veste en cuir de ma sacoche. Je ne sais pas pourquoi, mais j’étais sacrément nerveux. Je n’avais jamais pensé qu’un jour j’aurais une femme à moi, que je pourrais parler à quelqu’un d’autre que Kyler. Et puis Mae avait déboulé dans ma vie et tout bousculé.
— Styx ? Qu’est-ce que c’est ? me demanda-t-elle, tout excitée.
Elle était là devant moi, ses longs cheveux d’ébène ébouriffés, ses yeux bleus immenses, sa peau laiteuse et parfaite. Je me détendis. Elle était sacrément canon.
Je me repris et lui tendis la petite veste noire aux couleurs des Hangmen. Mae s’arrêta de respirer, la bouche grande ouverte. Je lui montrai alors le dos du vêtement, orné de notre emblème et de l’inscription « Appartient à Styx » en blanc. Devant, son prénom était inscrit en relief doré.
Répondant à mon signe de tête, elle se leva et vint vers moi.
— T-tu v-veux b-bien, b-bébé ? Tu v-veux d-devenir officiellement ma régulière ? P-parce qu’une fois que tu l’auras enfilée, t-tu l’enlèves plus.
— Styx, souffla Mae d’une voix étranglée en approchant pour passer la main sur ma joue mal rasée. (Le cœur battant, je déglutis nerveusement.) Je suis née pour être avec toi. Pour être ta régulière.
Et à cet instant, elle remua son irrésistible petit nez !
Mes yeux se révulsèrent et je la fis tourner sur elle-même pour lui enfiler la veste. Elle se retourna lentement vers moi, agrippant les côtés du vêtement au niveau de sa poitrine parfaite, et m’adressa une moue aguicheuse.
— Comment tu me trouves ?
Je la regardai de haut en bas. Elle ressemblait à une pin-up, toute nue, avec mon nom sur le dos. En poussant un grognement sourd, je la soulevai et la plaquai contre un arbre. Aussitôt ses jambes s’enroulèrent autour de ma taille.
— J’adore, bébé. J’adore que tu sois dans ma vie, à l’arrière de ma bécane, dans mon pieu, sur ma queue, avec mon nom sur le dos. Tu ne me quitteras jamais, bébé. Tu es à moi pour la vie. Pour le pire et le meilleur. J’étais enfant quand je t’ai rencontrée, un foutu muet. Tu m’as rendu ma voix. Tu m’as donné une vie. C’est toi, bébé, tu es mon alpha et mon oméga.
Je l’embrassai fougueusement, et elle me le rendit bien.
Front contre front, nous avions le souffle court.
— Tu es à moi, répétai-je.
— Et tu es à moi, affirma-t-elle avec fierté.
— Maintenant on est officiellement ensemble, bébé, hein ? Toi et moi. C’est ta famille maintenant. Ton club. Tu es à ta place dans ce gang, avec moi. Qu’il vente ou qu’il pleuve, tu seras avec moi, pour rendre la vie meilleure. Ma régulière pour la vie.
— Pour toujours. Nos vies débutent maintenant, Styx. Laissons derrière nous les cicatrices du passé.
Je lui pris la main gauche et embrassai son annulaire.
— Et bientôt tu porteras un anneau à ce doigt, pour dire au monde entier que tu m’appartiens. Et tu ne l’enlèveras plus jamais.
— Oui, Styx, murmura-t-elle tandis que les larmes roulaient sur ses joues. Je suis à toi… rien qu’à toi. Pour l’éternité.
— Oh putain, bébé… je t’aime, grognai-je en me frottant contre son petit corps parfait.
— Moi aussi.
Et elle remua le nez.
Je plongeai encore une fois en elle…
… guidé par des yeux de loup.
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Elle promena un doigt nerveux le long de ma main et une teinte rose apparut sur ses joues. J’avais du mal à respirer et les battements désordonnés de mon cœur m’empêchaient de me concentrer.
Je pliai l’index, retenant délicatement son doigt, et appuyai le front contre les mailles en fer glacé.
La fille crispa un peu ses lèvres légèrement écartées et remua le bout de son nez. Je m’arrêtai simplement de respirer. Elle était belle.
— V-viens p-p-plus p-p-près, murmurai-je, presque suppliant.
Son nez bougea de nouveau et je souris.
— T-tu es t-tellement b-belle, laissai-je échapper, avant de me mordre la lèvre inférieure.
Je serrai les poings, de plus en plus agacé par mon défaut d’élocution. Elle secoua la tête. Je réalisai alors qu’elle me comprenait. J’avais tellement envie qu’elle me parle à son tour !
— Pou-pourquoi es-t-tu ici t-t-toute s-seule ?
Elle se mit à trembler et écarquilla les yeux, si bien que le blanc donnait l’impression de vouloir engloutir ses iris bleus. Elle semblait si déroutée. Je me demandais ce qui avait bien pu la rendre ainsi. Je voulais qu’elle se sente mieux, que son expression passe de la tristesse à la joie. Je ne savais comment faire.
Soudain je songeai aux autres Hangmen et à la façon dont ils s’occupaient des meufs du club. Avant de comprendre ce qui se passait, je me penchai et appuyai mes lèvres contre sa bouche, à travers les maillons exigus de la clôture.
Ses lèvres étaient si douces.
Je ne savais pas comment faire, alors, sans bouger, je laissai mes lèvres collées aux siennes. J’entrouvris les yeux : ses paupières demeuraient fermées. J’abaissai aussitôt mes paupières en souhaitant que ce moment se prolonge indéfiniment.
Je levai la main pour lui caresser le visage, mais elle recula en prenant une brusque inspiration. Elle se mit à se frotter la bouche avec les mains, et des ruisseaux de larmes cascadèrent sur ses joues.
Pétrifié par la peur, je bégayai :
— J-j-j-je s-s-s-suis d-d-dé-dé-s-s…
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- (…) En fait, je commence à penser que tout ce à quoi j’ai cru toute ma vie était mensonger. Je ne suis même plus certaine qu’il y ait un Dieu. Je me demande si la religion ne sert pas qu’à contrôler les gens, pour qu’un petit groupe d’individus obtienne ce qu’il veut.
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- Non ! écoute-moi, Styx. (J’opinai et pris sa taille de guêpe entre mes mains.) Ce n’est pas une prison, dit-elle en englobant tous les bâtiments du club. C’est la liberté, pour moi. Pour la première fois de ma vie, j’ai l’impression d’être à ma place, d’être acceptée. Il n’existe pas un endroit sur Terre où je voudrais être plus qu’ici avec toi. Tu ne m’enfermes pas, Styx, tu me donnes des ailes.
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Ce n’est pas une prison, dit-elle en englobant tous les bâtiments du club. C’est la liberté, pour moi. Pour la première fois de ma vie, j’ai l’impression d’être à ma place, d’être acceptée. Il n’existe pas un endroit sur Terre où je voudrais être plus qu’ici avec toi. Tu ne m’enfermes pas, Styx, tu me donnes des ailes.
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