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3,66

sur 216 notes
L'idée de départ est excellente et confirme l'imagination débridée ainsi que le goût du spectaculaire de Daniel Cole. Déjà dans Ragdoll, il avait composé une intrigue autour d'un cadavre recomposé à partir des membres de six victimes. Cette fois, l'enquête cherche à retrouver un tueur en série qui copie les plus célèbres statues à partir des corps de ses victimes ( à coup de colle !!! ). Dans une cartographie intime à décrypter, Londres se couvre de Pieta morbide ou de Penseur effrayant.

Malheureusement, j'ai trouvé que l'auteur n'en faisait pas grand chose de cette ébouriffante idée. Et si je dresse la liste de mes doléances, elle est bien longue. A commencer par la mauvaise exploitation du potentiel cinématographique des scènes macabres. Les descriptions des statues sont pauvres et n'imposent pas assez d'images fortes, ce que Daniel Cole réussissait à merveille dans Ragdoll ou L'Appât.

En fait, c'est toute l'intrigue qui est paresseuse, brouillonne et confuse même si à l'arrivée, le dénouement est plutôt cohérent. Cette paresse narrative se retrouve dans les dialogues, plats et souvent sans intérêt, mais aussi dans le manque de caractérisation du trio d'enquêteurs, sympathique au demeurant, mais que j'ai l'impression d'avoir croisé mille fois ( le flic en conflit avec sa hiérarchie alors qu'il est droit dans ses bottes, le naïf mais mail, la débutante déterminée ). Mais ce qui m'a fait le plus décrocher et m'a progressivement poussé à me désintéresser de la résolution, ce sont les énormités des erreurs commises par les policiers pour mener l'enquête.

Bref, je n'ai cru en rien dans ce thriller alors que j'étais prête à embarquer dans cette intrigue autour de l'art. Très inabouti.

Lu dans le cadre d'une Masse critique privilégiée
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont qui , grâce à une masse critique privilégiée, m'ont permis de découvrir le dernier ouvrage de Daniel Cole , " Pieta " .
Ce roman , je l'ai mis dans ma valise avant de partir en vacances , un grand risque pour lui , puisque la météo ne s'annonçait pas " folichonne " et que la quatrième de couverture s'avérait franchement " alléchante " ....Et puis , pas de bol , temps frais mais ensoleillé, visites particulièrement intéressantes, il ne restait plus que ...le soir . Comme nous étions du côté de Guérande , je me suis dit que cette histoire ,qui ne manquait pas " de sel ", ne me résisterait pas longtemps. Hélas, l'intrigue , bien que fort bien menée, ne m'a pas fait vaincre la fatigue qui , chaque soir , me transportait malgré moi dans les bras de Morphée et j'avoue que le récit a dû s'avouer vaincu . Qu'en déduire ? Me connaissant , je dois reconnaître que l'intrigue n'a pas été de nature à me motiver suffisamment pour rester éveillé... Signe de vieillissement , sans doute , manque de rythme peut - être aussi . Et pourtant , en mettant " le nez " dans ce livre , vous allez pénétrer dans un musée ...euh , un musée vivant ...ou plutôt un musée mort ...Oui car les oeuvres , elles sont de " pâles " copies d'oeuvres originales , jouées par ...des défunts . Oui , je sais , ça craint , franchement mais ça semble tout de même un peu " gonflé " si je puis dire , tuer quelqu'un , bof , c'est finalement assez banal ( mais non , ne faites pas le 17 , c'est du second degré ) , mais lui ( ou leur ) faire prendre la position d'une oeuvre connue , ça relève du génie , oui , parce que la rigidité cadavérique ..... Bon , je ne vous précise pas quelles oeuvres, non seulement elles sont citées mais , en plus , et fort bien , ma foi , elles sont dessinées...Et pour résoudre l'énigme ? Ou là, ils sont trois ... Chambers , Winter et Marshall . On ne peut pas vraiment dire que le trio " fait la paire " . Ils sont bons , certes , mais tout de même pas " canons " et je ne sais pas si on peut s'identifier à eux , je les trouve un peu " sur la réserve " , un peu comme si cette histoire ne les motivait pas vraiment , les inquiétait , comme si leurs efforts pour " coincer le psychopathe " Quant à leur chef , " tu veux ou tu veux pas ..." Un chef , quoi , qui vire avec le vent , un p'tit chef ....Bref , j'ai ressenti un manque certain de vivacité et j'avoue que nos trois " limiers " manquaient un peu de ce qui rend un enquêteur redoutable , tourmenté par sa vie perso , tout dévoué... . Après, c'est bien écrit ( traduit ) , c'est efficace , parfois surprenant , souvent humoristique et l'auteur maîtrise son sujet . En tant que lecteur , j'ai aimé , certes , mais , comment dire ? Je n'ai pas vraiment vibré, pas ressenti d'émotion particulière , pas tourné les pages à toute allure . C'est un bon polar qui se lit facilement mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Si , comme le dit la couverture , " tuer est un art , vous serez son chef d'oeuvre " , moi , je ne suis pas volontaire pour être une oeuvre d'art , encore moins un chef d'oeuvre , vu ce qu'il en fait , " l'autre , des chefs d'oeuvre " , non , moi , je veux être incinéré, mauvais investissement pour les spéculateurs , non ? Après, je vous rassure , j'ai le temps , " y'a pas le feu " ....Alors , je ne " brûle " pas d'envie de détourner votre attention de ce roman , je n'ai pas simplement pas eu " le feu sacré " même si , pour certaines scènes, c'est un peu " chaud " ...euh ..."tiède" . Surtout , faites comme d'hab . Considérez mon avis comme MON avis et seulement comme tel ...et grand merci à vous toutes et tous qui me faites le grand honneur de me lire , un plaisir immense ...
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont...

Février 1989, Londres. Avertis par ses collègues qu'un corps a été retrouvé dans Hyde Park, le sergent Adam Chambers est pour le moins étonné de constater que le corps de l'homme n'est pas sous la statue, comme il l'avait compris, mais la statue. Remarquée par une joggeuse dans la matinée, ce n'est que le soir qu'elle s'est rendue compte que quelque chose clochait avec cette statue. Mais les agents Winter et Reilly n'ont pas pris la peine de vérifier que l'homme était bien mort. Et Chambers, une fois grimpé le piédestal, il remarque notamment ce regard d'un bleu perçant et intense. le regard d'un homme encore en vie ! Malgré les premiers soins apportés par les pompiers, l'homme décède peu après. Comment et pourquoi est-il resté ainsi des heures, dans le froid, en position du Penseur de Rodin ? Très vite, la légiste détecte, entre autres, du bromure de pancuronium dans le corps de l'homme. Une enquête est alors ouverte et Chambers, une fois le cadavre identifié en tant que Henry John Dolan, entraineur dans une salle de sport et danseur, décide d'aller interroger sa petite amie ainsi que l'homme en charge des statues de Hyde Park. Mais, cinq jours plus tard, l'affaire se corse lorsque une mère et son fils sont retrouvés morts en réplique parfaite de la pietà de Michel-Ange...

L'art est subjectif, certes, mais exposer des cadavres, d'homme, de femmes et même d'enfants, dans des répliques de sculptures célèbres n'est, en aucun cas, de l'art pour les gens normaux. Mais, visiblement, pour cet homme qui dissémine ses oeuvres dans une Londres frigorifiée, il en est tout autre. Flanqué d'un policier qui, d'emblée, fait une grosse bourde, le sergent Benjamin Chambers, à qui l'enquête est confiée, va tout faire pour démasquer l'auteur de ces scènes macabres, sans se douter que cette affaire le hantera et le marquera de longues années. Divisé en deux parties, l'une en 1989, l'autre en 1996, ce roman, à l'ambiance particulièrement glaçante et oppressante, est particulièrement addictif. de par son découpage qui nous propulse 7 ans plus tard, mettant ainsi en scène une troisième policière; de par les parfaites mises en scènes des cadavres, de par l'esprit tordu et monstrueux de l'assassin. le trio de policiers, fort bien dépeint, est attachant et l'on aimerait, pourquoi pas, les retrouver dans un nouvel opus. Les dialogues sont percutants, ne manquant pas parfois de légèreté, le scénario maîtrisé et le dénouement plutôt bien vu.
Addictif et original...
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Ouawh...trop d'informations, trop d'émotion que je ne sais même pas par où commencer...Ah si, par remercier babelio ainsi que les éditions Robert Laffont de m'avoir fait découvrir cet ouvrage tout simplement incroyable tout comme un auteur au talent tout simplement extraordinaire. Moi qui ne lit quasiment jamais de polars, pour le coup, là je crois que je vais revoir sérieusement mes critères de lecture !

Ici, le lecteur se plonge dans une affaire des plus sordides qui soient. L'on aurait très bien pu ne jamais le remarquer : une statue dans un parc et sur un piédestal qui plus est...vous me direz cela est normal sauf que ladite statue n'en est réellement pas une mais il s'agit bien d'un presque-cadavre (qui n'en pas pas encore un) car si tout indique que tout chez lui est mort, ses yeux indiquent le contraire. L'homme est encore vivant lorsqu'on l'a retrouvé mais complètement paralysé et ne mettra effectivement pas bien longtemps avant de rendre l'âme ! Cependant, il est étrangement beau, très beau même car copie parfaite d'une célèbre oeuvre d'art ! Il semble méditer à jamais pour l'éternité et cela aurait pu être un chef-d'oeuvre si l'agent Chambers, ne s'était pas lancé sur cette enquête, bien décidé à trouvé l'horrible monstre (ou génie cela dépend) qui a pu infliger pareille atrocité (ou noblesse à à un autre être humain. Lorsque d'autres "oeuvres" de ce genre sont retrouvées, Chambers comprend qu'il a affaire à un tueur en série et un de ceux qu'il sera difficile de coincer tant l'intelligence paraît extrêmement développé chez ce dernier. Faisant alors équipe avec Winter, tous deux sont encore loin de se douter qu'il s'engagent dans un combat qui les hantera de nombreuses années durant et qui refera immersion dans leurs vies respectives sept ans plus tard lorsque la jeune policière Marshall décidera de rouvrir le dossier (comme l'on rouvre de vieilles blessures mais cela Chambers le sait car dans cette affaire, il a bien failli y laisser sa peau), persuadée qu'à l'époque, on a fait enfermer un innocent.

Commence alors pour nos trois nouveaux équipiers de choc une course contre la montre et une plongée (noire) au coeur de l'Histoire de l'art, meurtres à la clé !

Un roman superbement accompagné de quelques illustrations des oeuvres d'art en question (oh pardon de cadavres) et une enquête qui plonge le lecteur au plus profond de l'horreur, tout en le fascinant et là, je ne peux que m'incliner et dire chapeau en vous recommandant très fortement cette lecture !
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Pas super convaincu par son premier best-seller, c'est animé d'un courage sans nom que je décidais de me lancer dans le p'tit dernier, pietà, au pitch des plus prometteurs.

Sans crier au génie, Grandet, j'en termine avec le sentiment d'avoir passé un moment plutôt sympatoche tout en pouvant me targuer d'en avoir appris un peu plus sur la sculpture et ses tenants/aboutissants.
De là à postuler pour un diner de cons qui me verrait discourir des heures sur ma nouvelle passion pour les sculptures célèbres à travers les âges, il y a encore de la marge, mais je pense être sur la bonne voie. Avis aux organisateurs.

pietà ne sera pas mémorable, non.
Mais armé d'un trio d'enquêteurs attachant au ton globalement mordant, il se lit très facilement, porté par une intrigue originale à l'érudition par trop limitée, certes, mais suffisamment présente pour susciter et maintenir un intérêt constant.

Amateurs de lecture efficace sans prise de tête (excepté Persée), les bras ne vous en tomberont pas (excepté Vénus) sans pour pour autant vous laisser à penser (tout comme Rodin) que pietà vaut le détour (tout comme Eiffel).
Désolé, je sors.
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J'avais découvert la plume de Daniel Cole par son premier roman « Ragdoll » que j'avais adoré. Premier tome d'une trilogie, je n'avais hélas pas pris le temps de lire les deux tomes suivants à savoir « L'appât » et « Les loups ». Maintenant que paraissait un livre indépendant de la trilogie, c'était l'occasion de redécouvrir cet auteur.

Grand bien me fasse car il a su me rabibocher avec ma passion première qu'est la lecture après une petite pause sur mes réseaux sociaux. Ce thriller offre de nombreuses originalités mais je n'en relèverai que trois en particulier.

Tout d'abord, ses personnages. Les enquêteurs qui vont mener l'enquête sont un duo, voire même un trio, devrais-je dire, pour le moins atypique. Je n'en dirais pas trop car votre surprise n'en sera que meilleure mais on est très loin de l'image lisse et aseptisée que l'on peut avoir quant aux professionnels de New Scotland Yard. Tout en ayant une bonne touche d'humour, parfois noir, on se trouve bien dans un thriller bien noir !

Ensuite, comme j'ai déjà pu vous le dire dans ma chronique du très bon « Jeu de peaux » d'Anouk Shutterberg, j'aime beaucoup lorsque le domaine de la littérature noire s'allie à celui de l'art. Dans « pietà », c'est encore plus précis puisque c'est le champ des sculptures qui y trouve sa place. Cela confère un petit cachet supplémentaire à l'histoire qui n'est pas pour me déplaire, bien du contraire. Ici, l'assassin va s'inspirer de sculptures célèbres pour mettre en place ses meurtres.

Pour terminer, la dernière originalité que je souhaite relever concerne la construction du récit. Là encore, je ne peux pas trop en dire au risque de biaiser votre prochaine lecture si vous succombez à ce livre. Tout ce que je peux dire c'est que des éléments très importants sont assez vite connus et pourtant, cela ne gâche pas la lecture de ce thriller.

Voilà quelques éléments que j'ai singulièrement appréciés dans cette lecture. L'ambiance très British et la petite dose décalée par le fait que l'histoire commence fin des années 80 font que Daniel Cole est vraiment l'un des écrivains anglais à suivre sur la scène du thriller et romans noirs.

Tout cela m'a redonné envie de me replonger dans les premiers romans de l'auteur et de me faire sa trilogie dans pas trop longtemps.

Je remercie le site Babelio et les Editions de Robert Laffont – La Bête Noire pour l'envoi de ce livre.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Londres, Hyde Park, février 1989. le sergent Benjamin Chambers, appelé sur les lieux d'un crime, est sidéré quand il découvre que la victime est un homme complètement gelé, déposé sur un piédestal et figurant une macabre composition du Penseur de Rodin. Très vite, quelque chose l'interpelle dans cette ‘'statue'' et le policier s'aperçoit que l'homme vit toujours. Malheureusement, les agents sur place n'ont pas fait les premières constatations dans les règles et il est trop tard pour sauver ce penseur glacé. Chargé de l'enquête avec l'agent Adam Winter, Chambers ne sait pas encore qu'il recherche un tueur en série particulièrement pervers. Après le Penseur, c'est la pietà de Michel-Ange qui est reconstituée et très vite, les deux policiers identifient deux suspects possibles. Pourtant, l'enquête finit en fiasco total et Chambers manque de peu d'y laisser la vie.
Sept ans plus tard, Jordan Marshall, stagiaire à la brigade des stups, cherche de nouvelles pistes et contacte Chambers et Winter. Les deux hommes qui se sont brûlé les ailes en poursuivant le meurtrier hésitent à l'aider dans ses investigations. Mais l'enquête officieuse de Marshall a réveillé la bête. le tueur amateur d'Art recommence à tuer…

Des crimes sordides, des flics atypiques et attachants, un tueur qui allie perversion, sens de l'esthétisme et intelligence, des rebondissements et des dialogues non dénués d'humour malgré la noirceur ambiante…que de bons ingrédients pour un thriller addictif, surprenant, mené tambour battant par un Daniel Cole aussi inventif que son tueur en série.
Le trio d'enquêteurs gagne à être connu, aussi différents que possible mais qui finissent par être liés par une solide amitié. On se plaît à penser qu'ils pourraient devenir récurrents…
Un page-turner tout simplement excellent !

Un grand merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont.
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1989.
Plusieurs corps sont retrouvés dans Londres représentant des sculptures célèbres (le penseur de Rodin, la pieta de Michel ange). Un suspect rapidement identifié mais l'arrestation tourne mal et les deux flics en charge de l'enquête sont gravement blessés dans leur corps et dans leur âme.
1996.
Une jeune inspectrice de police stagiaire, obnubilée par cette vieille affaire jamais résolue, va réussir à remotiver les deux flics devenus des épaves pour traquer le meurtrier.

Malgré une idée originale, ce polar est pour moi une grande déception. Bourré de clichés, les personnages sont inodores et sans saveur. Même le côté sculpture n'est pas approfondi, l'auteur semble s'être contenté du résumé Wikipédia pour nous parler de la pieta et du penseur. Bref, un roman quelconque !

Mais ce n'est que mon humble avis.
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Après le succès de son tueur en série fan de poupée en chiffon dans Ragdoll, Daniel Cole nous lance à la poursuite d'un meurtrier passionné par les beaux-arts. Je remercie Babelio et les éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce roman policier très dynamique.

Le premier cadavre est trouvé à Hyde Park. En plein hiver, à Londres, la victime est retrouvée totalement gelée dans la position du Penseur de Rodin. Quelque temps plus tard, c'est le corps d'une mère et de son fils qui sont retrouvés dans leur appartement. L'inspiration cette fois est la pietà de Michel-Ange. Jusqu'où la folie créatrice et les hommages macabres à des artistes va-t-elle s'arrêter ? Faut-il y voir des messages, des liens entre les meurtres ? C'est ces questions que vont devoir résoudre Chambers, Winter et Marshall, notre joli petit trio de détectives aux caractères bien trempés et aux passés particulièrement troubles.

pietà est un roman policier dynamique et que se lit très simplement. le fait que le tueur en série soit fasciné par les oeuvres d'art apporte son lot de curiosité et d'anecdotes historiques passionnantes. J'ai cependant trouvé que le roman manquait de profondeur. En nous proposant un récit plein d'action et qui se veut énergique, l'auteur en oubli de se poser et d'apporter de la nuance dans son récit et également dans la psychologie des personnages. Les actions et les étapes de résolutions s'enchaînent beaucoup trop rapidement au point qu'on peut être totalement perdu à la lecture. Les personnages sont totalement interchangeables tant ils manquent de personnalité. On passe un bon moment de lecture, mais le tout en reste très vite oubliable ce qui est plutôt dommage, car l'intrigue de base était vraiment pas mal.

Pieta est donc un roman dynamique, sans temps morts, mais très frustrant par son intrigue survolée et ses personnages fades. Dommage.
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Autant j'avais apprécié la série avec Ragdoll et son flic borderline, autant ici, je suis restée sur ma faim.

L'auteur, avait construit une intrigue autour de cadavres recomposés à partir des membres de six victimes. Cette fois, c'est un tueur en série qui copie les plus célèbres statues à partir des corps de ses victimes…

On reste donc dans le même registre et même si l'idée me plaisait, je dois dire que je me suis vite lassée.

Il y a un cruel manque de supplément d'âme à ce livre, qui ne fait qu'effleurer ce qui était un bon point de départ.

Je n'ai pas retrouvé ce que j'aimais le plus dans ces précédents romans, notamment cette plume visuelle, cinématographique à laquelle il nous avait habitué. Je trouve dommage que l'auteur ait abandonné ses personnages, alors même qu'ils commençaient à prendre une certaine épaisseur.

Tout est effleurer sans jamais entrer en profondeur, notamment sur les descriptions des victimes statufiées, qui auraient été l'occasion d'exploiter autant le visuel que l'historique.

On a une sensation de lire un scripte, qui compte sur les images pour en mettre plein la vue, sauf que c'est un roman.

C'est malheureusement plat, sans saveur et vite oublié. L'aspect artistique est sous exploité, alors que même que l'idée a déjà été servie de base à d'autres auteurs qui tirent leurs ficelles du jeu et exploitent jusqu'à la dernière goutte ce qui peut donner un excellent polar. Dommage, pietà reste en surface.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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