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3,66

sur 217 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ouawh...trop d'informations, trop d'émotion que je ne sais même pas par où commencer...Ah si, par remercier babelio ainsi que les éditions Robert Laffont de m'avoir fait découvrir cet ouvrage tout simplement incroyable tout comme un auteur au talent tout simplement extraordinaire. Moi qui ne lit quasiment jamais de polars, pour le coup, là je crois que je vais revoir sérieusement mes critères de lecture !

Ici, le lecteur se plonge dans une affaire des plus sordides qui soient. L'on aurait très bien pu ne jamais le remarquer : une statue dans un parc et sur un piédestal qui plus est...vous me direz cela est normal sauf que ladite statue n'en est réellement pas une mais il s'agit bien d'un presque-cadavre (qui n'en pas pas encore un) car si tout indique que tout chez lui est mort, ses yeux indiquent le contraire. L'homme est encore vivant lorsqu'on l'a retrouvé mais complètement paralysé et ne mettra effectivement pas bien longtemps avant de rendre l'âme ! Cependant, il est étrangement beau, très beau même car copie parfaite d'une célèbre oeuvre d'art ! Il semble méditer à jamais pour l'éternité et cela aurait pu être un chef-d'oeuvre si l'agent Chambers, ne s'était pas lancé sur cette enquête, bien décidé à trouvé l'horrible monstre (ou génie cela dépend) qui a pu infliger pareille atrocité (ou noblesse à à un autre être humain. Lorsque d'autres "oeuvres" de ce genre sont retrouvées, Chambers comprend qu'il a affaire à un tueur en série et un de ceux qu'il sera difficile de coincer tant l'intelligence paraît extrêmement développé chez ce dernier. Faisant alors équipe avec Winter, tous deux sont encore loin de se douter qu'il s'engagent dans un combat qui les hantera de nombreuses années durant et qui refera immersion dans leurs vies respectives sept ans plus tard lorsque la jeune policière Marshall décidera de rouvrir le dossier (comme l'on rouvre de vieilles blessures mais cela Chambers le sait car dans cette affaire, il a bien failli y laisser sa peau), persuadée qu'à l'époque, on a fait enfermer un innocent.

Commence alors pour nos trois nouveaux équipiers de choc une course contre la montre et une plongée (noire) au coeur de l'Histoire de l'art, meurtres à la clé !

Un roman superbement accompagné de quelques illustrations des oeuvres d'art en question (oh pardon de cadavres) et une enquête qui plonge le lecteur au plus profond de l'horreur, tout en le fascinant et là, je ne peux que m'incliner et dire chapeau en vous recommandant très fortement cette lecture !
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J'avais découvert la plume de Daniel Cole par son premier roman « Ragdoll » que j'avais adoré. Premier tome d'une trilogie, je n'avais hélas pas pris le temps de lire les deux tomes suivants à savoir « L'appât » et « Les loups ». Maintenant que paraissait un livre indépendant de la trilogie, c'était l'occasion de redécouvrir cet auteur.

Grand bien me fasse car il a su me rabibocher avec ma passion première qu'est la lecture après une petite pause sur mes réseaux sociaux. Ce thriller offre de nombreuses originalités mais je n'en relèverai que trois en particulier.

Tout d'abord, ses personnages. Les enquêteurs qui vont mener l'enquête sont un duo, voire même un trio, devrais-je dire, pour le moins atypique. Je n'en dirais pas trop car votre surprise n'en sera que meilleure mais on est très loin de l'image lisse et aseptisée que l'on peut avoir quant aux professionnels de New Scotland Yard. Tout en ayant une bonne touche d'humour, parfois noir, on se trouve bien dans un thriller bien noir !

Ensuite, comme j'ai déjà pu vous le dire dans ma chronique du très bon « Jeu de peaux » d'Anouk Shutterberg, j'aime beaucoup lorsque le domaine de la littérature noire s'allie à celui de l'art. Dans « pietà », c'est encore plus précis puisque c'est le champ des sculptures qui y trouve sa place. Cela confère un petit cachet supplémentaire à l'histoire qui n'est pas pour me déplaire, bien du contraire. Ici, l'assassin va s'inspirer de sculptures célèbres pour mettre en place ses meurtres.

Pour terminer, la dernière originalité que je souhaite relever concerne la construction du récit. Là encore, je ne peux pas trop en dire au risque de biaiser votre prochaine lecture si vous succombez à ce livre. Tout ce que je peux dire c'est que des éléments très importants sont assez vite connus et pourtant, cela ne gâche pas la lecture de ce thriller.

Voilà quelques éléments que j'ai singulièrement appréciés dans cette lecture. L'ambiance très British et la petite dose décalée par le fait que l'histoire commence fin des années 80 font que Daniel Cole est vraiment l'un des écrivains anglais à suivre sur la scène du thriller et romans noirs.

Tout cela m'a redonné envie de me replonger dans les premiers romans de l'auteur et de me faire sa trilogie dans pas trop longtemps.

Je remercie le site Babelio et les Editions de Robert Laffont – La Bête Noire pour l'envoi de ce livre.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Londres, Hyde Park, février 1989. le sergent Benjamin Chambers, appelé sur les lieux d'un crime, est sidéré quand il découvre que la victime est un homme complètement gelé, déposé sur un piédestal et figurant une macabre composition du Penseur de Rodin. Très vite, quelque chose l'interpelle dans cette ‘'statue'' et le policier s'aperçoit que l'homme vit toujours. Malheureusement, les agents sur place n'ont pas fait les premières constatations dans les règles et il est trop tard pour sauver ce penseur glacé. Chargé de l'enquête avec l'agent Adam Winter, Chambers ne sait pas encore qu'il recherche un tueur en série particulièrement pervers. Après le Penseur, c'est la pietà de Michel-Ange qui est reconstituée et très vite, les deux policiers identifient deux suspects possibles. Pourtant, l'enquête finit en fiasco total et Chambers manque de peu d'y laisser la vie.
Sept ans plus tard, Jordan Marshall, stagiaire à la brigade des stups, cherche de nouvelles pistes et contacte Chambers et Winter. Les deux hommes qui se sont brûlé les ailes en poursuivant le meurtrier hésitent à l'aider dans ses investigations. Mais l'enquête officieuse de Marshall a réveillé la bête. le tueur amateur d'Art recommence à tuer…

Des crimes sordides, des flics atypiques et attachants, un tueur qui allie perversion, sens de l'esthétisme et intelligence, des rebondissements et des dialogues non dénués d'humour malgré la noirceur ambiante…que de bons ingrédients pour un thriller addictif, surprenant, mené tambour battant par un Daniel Cole aussi inventif que son tueur en série.
Le trio d'enquêteurs gagne à être connu, aussi différents que possible mais qui finissent par être liés par une solide amitié. On se plaît à penser qu'ils pourraient devenir récurrents…
Un page-turner tout simplement excellent !

Un grand merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont.
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Ce n'est pas la première fois que je lis un roman policier dans lequel un criminel s'inspire d'oeuvres d'art pour mettre en scène ses victimes, mais j'avoue avoir été bien étonnée ici par le machiavélisme du personnage du meurtrier. J'ai lu ce livre en deux jours ; avide de connaître la suite des événements mais aussi, et surtout, de voir jusqu'où Daniel Cole allait s'aventurer. Et je n'ai pas été déçue…

« - "Le penseur" de Rodin, annonça-t-il. Ce qui signifie que sur les deux scènes de crime, les corps ont été disposés de façon à imiter des sculptures célèbres. » le sergent Chambers est envoyé sur une bien étrange affaire : on a découvert des corps disposés à la manière de statues légendaires. Cette particularité l'amène à rapidement faire un lien entre les deux meurtres qui ont été perpétrés. Aidé par l'agent Winter, Chambers remonte vite la piste de deux suspects potentiels. Mais voilà que leur chef refuse d'aller dans leur direction… Et qu'un accident met nos deux enquêteurs hors service.

« Au fil des ans, son apparence non conformiste lui avait souvent valu d'être comparée à un vampire, comparaison qui sonnait encore plus juste quand elle travaillait de nuit en hiver. » Marshall, jeune recrue de la Metropolitan Police, assume complètement son look de gothique et ses tatouages qui détonnent dans l'univers policé des flics londoniens. Stagiaire au stups, elle va avoir l'audace de remonter le fil de l'enquête menée sept années plus tôt sur cette affaire qu'elle n'a jamais pu oublier. Sa hardiesse va lui permettre de faire une découverte déterminante. Mue par la force de ses nouvelles pistes, elle va contacter Chambers et Winter.

« - Et tu cherches un démon sous forme humaine. Tu savais déjà que ce tueur était intelligent. Maintenant, tu sais aussi qu'il peut être violent. Tu es là à sourire comme si c'était un jeu, mais ça n'en est pas un. C'est ta vie, et aujourd'hui elle se retrouve liée à la sienne, à celle d'un tueur en série. » Après sept années d'accalmie, le tueur reprend soudainement du service, titillé par les découvertes de Marshall, et au grand dam de Chambers. En retrouvant Winters et en prenant Marshall sous son aile, il ne s'attendait certainement pas à vivre les cauchemars qui seront les siens durant les semaines qui vont suivre, s'épuisant à traquer un criminel à l'esprit terriblement tordu et sans scrupule; celui d'un monstre se nourrissant de légendes antiques et artistiques.

Au final, un roman policier addictif, que j'ai vraiment dévoré. J'ai regretté le côté un peu confus de certains passages de la première partie, puis la deuxième partie, beaucoup plus fluide et explicite m'a embarquée jusqu'à la fin. Il n'y a pas à dire, Daniel Cole est un auteur que j'apprécie !

Merci à Babelio pour la Masse critique et à Robert Laffont pour l'envoi du livre.
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Quel plaisir de plonger dans le Londres des années 90 : pas de téléphones portables, pas d'internet, une enquête à l'ancienne.

Et quelle enquête ! Un tueur en série prend pour modèle des sculptures célèbres. Et son premier meurtre aurait même pu passer pour un suicide.

J'ai aimé les inspecteurs Chambers et Winter, leur vie pas toujours rose.

J'ai aimé Jordan Marshall, issue de la brigade des stups, mais qui poursuit l'enquête en solitaire, car elle a un lien avec une des premières victime.

J'ai aimé ce tueur qui nargue les policiers, décidé à aller au bout de son oeuvre.

Une lecture qui m'a fait appréhender l'art de façon différente, plus corporelle.

Des personnages tous plus vrais que nature, complexes ; une atmosphère d'hiver froide et humide ; un tueur insaisissable : bref, un polar réussi.

Une citation :

Nous ne faisons tous qu'attendre une excuse (pour refaire les mêmes erreurs). (p.318)

L'image que je retiendrai :

Celle des feuilles de laurier omniprésentes sur les scènes de crime.
Lien : https://alexmotamots.fr/piet..
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Résumé : Par une nuit glaciale de 1989, le détective Benjamin Chambers est appelé à Hyde Park où le corps nu d'un homme est découvert, érigé sur un socle, comme une version macabre de la statue du Penseur de Rodin.
Quelques jours plus tard, ce sont les corps d'une mère et son fils qui sont découverts, entrelacés, réplique exacte de la pietà de Michel-Ange. Qui est ce tueur sadique mais cultivé qui semble vouloir transformer les rues de Londres en une galerie d'art morbide ? Quel est le message derrière ses "oeuvres d'art" ?

Mon avis : Bon. Vous ne pouvez qu'avouer que ce synopsis donne sacrément envie ! Ayant déjà beaucoup aimé sa trilogie (« Ragdoll », « L'appât » et « Les loups »), je me suis jetée dessus ! Cette enquête sombre et dangereuse menée par Chambers et l'agent Winter va nous mener dans les recoins les plus sombres de l'esprit humain, où mort et beauté flirtent et fusionnent, pour nous offrir un tueur original et sadique. J'ai adoré ! J'ai été emportée par cette enquête, mêlant les scènes de crime ignobles, mais avec une touche d'art et de beauté funeste à l'humour noir grâce à des personnages géniaux. L'écriture est intelligente, très agréable, certains dialogues sont très drôles, totalement décalés par rapport à l'horreur de l'affaire. Les protagonistes sont excellents, tous un peu "ratés" sur les bords : ils sont tous sympathiques bien qu'ils ne soient pas toujours très bons dans leur travail, ou dans leur vie sociale. Et ça change de ces héros invincibles qu'on a l'habitude de croiser au fil des pages. J'espère sincèrement qu'on retrouvera ce trio dans un prochain opus, car c'est un régal !
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Quelle lecture ! Époustouflant !

Après "Ragdoll", l'auteur nous régale avec ce nouveau thriller complètement fou. J'ai adoré du début à la fin. La première partie se déroule en février 1989 où des cadavres sont découverts dans des positions rappelant des sculptures célèbres. Chambers et Winter sont tous les deux mis sur l'affaire, il faut faire vite avant que la population ne devienne hystérique. Mais après de multiples témoignages et recoupements, l'enquête n'avance pas. Jusqu'au jour où les deux investigateurs trouvent une piste mais que le tueur leur échappe en laissant quelques traces...

Sept ans plus tard, en novembre 1996, une jeune agent de police stagiaire du nom de Marshall décide de se replonger dans cette vieille enquête toujours pas résolue. le tueur a, certes, arrêté ses crimes odieux, mais Marshall n'aime pas qu'une telle atrocité reste impunie. Elle décide donc de tout reprendre à zéro et va même jusqu'à embarquer avec elle, les deux anciens enquêteurs de 1989. Commence pour eux une course contre-la-montre, la bête s'est réveillée et elle a décidé d'aller au bout de son oeuvre...

J'ai beaucoup aimé ce trio d'enquêteurs, Winter me fait beaucoup rire, il est un peu gauche, il ne sait pas vraiment s'affirmer mais il est bon flic et il va tout faire pour retrouver sa passion première, celle de mettre en prison les détraqués. Marshall est têtue et ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle a bien l'intention d'aller au bout de cette enquête et de retrouver l'assassin, le serial killer qui terrorise la ville. Quant à Chambers, sa gentillesse le perdra un jour mais pour l'heure, il ne peut s'empêcher de faire son maximum pour résoudre ces crimes qui ont failli lui coûter la vie quelques années auparavant...

Il y a de l'action, du suspense, et surtout, ce trio de choc que j'ai adoré ! Tout n'est pas facile pour eux, le tueur est très fort et surtout il joue avec eux, il les manipule comme il veut. Et contrairement à beaucoup de thrillers du genre, ici, les enquêteurs savent très bien qui est le tueur, ils ont son identité, ils le connaissent, mais ne peuvent rien faire contre lui qui a sans cesse une longueur d'avance sur eux. Bref, en tant que lecteur, on se prend au jeu et on espère qu'il va faire une erreur, que notre trio va trouver une faille et surtout, on prie pour qu'il ne leur arrive rien.

N'hésitez pas à vous plonger dans l'horreur de Pièta !
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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J'ai découvert Daniel Cole avec la trilogie Ragdoll et les 3 romans avaient tous été des coups de coeur.
Aussi lisant les avis mitigés sur Pieta, j'ai longuement hésité avant de le lire.
Honnêtement je n'aurai pas dû ! J'ai adoré Pieta !! Franchement l'intrigue m'a tenu en haleine tout au long du roman et j'ai beaucoup aimé les protagonistes de cette histoire.
Daniel Cole est vraiment un auteur que j'apprécie énormément et j'espère qu'un prochain roman est prévu !
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Après avoir eu un réel coup de coeur pour «Ragdoll», 1er tome de la trilogie de William Fawkes, voilà que j'ai dévoré «pietà» le dernier thriller de @danielcolebooks

Hyde Park, Londres - Hiver 1989 - L'ouverture du livre se fait sur la macabre découverte d'un cadavre assis sur un piédestal tel le penseur, de Rodin.
S'ensuivra une autre découverte rappellant cette fois La pietà de Michel-Ange... deux suspects, mais quel est le lien ?

Une série de meurtres étalée sur plusieurs années (7 ans) et où chacune des mises en scène sont intelligemment construites et introduites.

Un rythme de lecture qui monte crescendo, on va de rebondissements en rebondissements, l'adrénaline ne redescend pas.
Aucune longueurs superflues et ça malgré un thème peu connu qui est la sculpture.
Elle nous est instruit ingénieusement par le biais des descriptions détaillées des différentes mises en scène des cadavres, ainsi qu'à leur origine mythologique et/ou religieuse étant à la base de leur création.

Le tous mené par une équipe d'enquêteurs attachantes et efficaces que j'espère vraiment pouvoir retrouver dans un futur opus 🤞

Un thriller palpitant et saisissant.
Il me tardait de le lire depuis sa sortie en format broché, j'ai dû attendre sa sortie en poche et je n'en suis clairement pas déçue ❤
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Je ne vais pas être très objective, je pense. Je suis vraiment fan de Daniel Cole (j'ai d'ailleurs eu la chance de le rencontrer, il est adorable). J'adore sa plume, je suis admirative de sa façon de nous perdre et je suis tombée en amour pour ses héros précédents Wolf et Baxter (surtout Baxter).

Ici, pas de poupée horrible, mais des oeuvres d'art revisitée à la manière du tueur. L'enquêteur, Benjamin Chambers, va mener l'enquête de sa vie, ici (pour ceux qui ont lu Ragdoll, ce personnage y est présent...) et cette enquête, on peut le dire, va le marquer. Il va être accompagné de deux personnages atypiques dont un, je dois dire, m'a beaucoup plu et fait rire. C'est ça la force de Daniel Cole, c'est de créer des personnages, parfois stéréotypés, mais auxquels on s'attache quand même.
L'enquête est bien menée et on râle autant que les enquêteurs de passer à côté de détails pourtant évident.
Bref, j'ai aimé ce roman (même si je préfère Ragdoll).
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