Le Cupcake Café sous la neige

C’était surprenant, ce don des humains pour la compassion.

Tu essaies toujours de faire plaisir aux gens, c'est ton problème.

Les hommes - non, pas seulement les hommes, tout le monde - fuient face à la dépendance affective.

C’est le problème avec le bonheur. C’est toujours après coup qu’on se rend compte qu’on l’avait.

Austin enlaça Izzy.
- Je consacrerai toute ma vie à rendre la tienne formidable.

- je suis désolé, marmonna-t-il . Je suis désolé. Je râlais quand j'étais avec toi et tu es partie.
-non. J'ai été autoritaire, je me suis comportée comme si j'étais ta mère, je n'aurais pas dû et je t'ai blessé. C'est moi qui suis désolé.

Darny murmura quelques chose. Izzy se baissa pour pouvoir l'entendre
-j'aimerais que tu sois ma mère.

Izzy ne répondit rien et se contenta de le serrer dans ses bras .

On retrouve Izzy et Austin un an après le début de leur histoire. Izzy tient toujours son cupcake café avec Pearl et Caroline. De son côté Austin se voit proposer un poste à New York.
Alors en ce début du mois de décembre, ils vont devoir faire des choix pour les fêtes de Noël et surtout pour leurs vies.
Une histoire très courte, si l’on ne tient pas compte des recettes même si elles sont très sympathiques, convenue et assez plate. Moins bien que le précédent.
Un peu déçue.

Izzy était très enthousiaste à l’idée de fêter Noël cette année ; il y avait tant de choses à célébrer. Le Cupcake Café ne ferait pas d’elles des femmes riches, mais elles gardaient la tête hors de l’eau.

Puis ils passèrent devant Hamleys, un immense magasin de jouets. Comme d’habitude, une foule importante – d’enfants comme d’adultes – était amassée devant la splendide vitrine ; cette année, le thème était une fête foraine enneigée, avec une grande roue et des manèges, dont les passagers étaient des jouets. À l’extérieur, un père Noël agitait une cloche, et plusieurs pirates et
princesses faisaient des bulles de savon pour attirer les passants.

Les parfums changeaient chaque semaine au gré de l’humeur d’Izzy, ou bien parce qu’on lui avait recommandé un fournisseur pour se procurer les meilleures gousses de vanille de Londres, avait bénéficié d’une promotion sur le cynorrhodon, ou avait eu envie de s’amuser en confectionnant des meringues à la noisette. La gigantesque machine à café orange sifflait dans le fond (sa couleur détonnait totalement avec les vert pâle, les gris clair et les motifs floraux de la boutique, mais Izzy l’avait eue au rabais et elle fonctionnait à merveille).