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Tout d'abord la rencontre avec l'auteur Paul Colize un soir chez fleuve noir avec babélio que je remercie de m'avoir sélection et fait découvrir et l'auteur et le livre. L'auteur belge qui ne nous racontait pas des blagues sur les français mais nous explique sont réseaux de relation pour écrire sont livre.Avocat , ancien braqueur et braqueuse si si . Envelopper de musique classique il nous d'écrit que pour écrire un livre il faut être à l'écoute des gens en fonction de l'histoire que vous souhaitez ecrire et faire découvrir au lecteur cette histoire bref et le livre me direz vous et bien voilà.
Vous voulez apprendre à monter un casse connaitre le monde des braqueurs comprendre la psychologie de ses personnages avec comme toile de fond l'adrénaline que procure leurs aventures et bien vous allez en prendre plein les yeux. D'abord il faut être un peut fou leader, avoir la vision du projet calculateur avoir une équipe qui est complémentaire avec un ou une scientifique bon en math avec cela un spécialiste des explosives et accompagniez de deux gas d'action fidel comme des chiens de garde. Ces personnes connaisse les risques qu'ils courent mais profite pleinement de la liberté. Toujours prolifique en projet informé au maximum et patient pour monter leurs coups. Vous aurez compris que ma critique est plus orienté à vous poussez à lire ce livre.
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Une fois de plus, je suis fier d'être belge: quel bon livre ! Il parle d'un truand qui braque des fourgons remplis à ras bord en se faisant un honneur de ne pas faire couler une goutte de sang, il parle de ses complices, il parle de grands avocats, mais je ne le qualifierais pas de roman policier. Non, je le rangerais plutôt avec les biographies, même si ses personnages ne sont pas réels. Quand on lit une biographie, on peut être pris par des épisodes de la vie du personnage, mais on n'aborde pas l'ouvrage en se demandant comment l'histoire va se terminer; peu importe qu'il y ait ou non un dénouement.
Concerto pour quatre mains, je le vois comme une somme de deux biographies: celle du truand Frank Jammet et celle de l'avocat Jean Villemont. Paul Colize nous les fait connaître petit-à-petit, comme on apprendrait à connaître des (futurs) amis. Commence-t-on à connaître quelqu'un en apprenant les détails de sa vie de manière linéaire depuis sa naissance jusqu'à aujourd'hui ? Non. On procède par touches, en commençant par le présent et puis en remontant dans le passé, en faisant des aller-retour dans le temps. C'est ainsi que l'on découvre des personnes dans la vraie vie, et c'est ainsi que l'on découvre Frank Jammet et Jean Villemont dans le livre. C'est subtil, c'est fin, c'est prenant.
Le personnage de Frank Jammet est fascinant. Je connais un tas gens autour de moi qui travaillent parce qu'il faut bien gagner sa vie, mais qui rêveraient de pouvoir plutôt donner tout leur temps à leur passion. Frank Jammet est passionné de musique, un seul de ses braquages lui donnerait les moyens matériels de s'y consacrer, mais il continue ses braquages. Pourquoi ? Allez savoir…
Jean Villemont est tout aussi passionnant, pour d'autres raisons, que je vous laisse découvrir. L'un et l'autre sont animés d'un idéal extrême, qui inspire le respect.
Paul Colize a réussi un chef d'oeuvre, au sens où l'entendent les Compagnons. Juste le bon rythme, la bonne structure, le bon mélange d'actions et de portraits. Et puis de l'intelligence, de la précision (beaucoup) et de l'humour. Je crois que je pourrais relire ce livre sans me lasser ! Et vous ?
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Vous aimez les gens qui ont le génie de faire des cambriolages tout en ne faisant aucun mort ? Vous risquez alors d'aimer Franck Jammet et son équipe. Paul Colize propose avec Concerto pour quatre mains un récit policier et judiciaire que vous ne pourrez lâcher avant la dernière page.

Le lundi 18 février 2013 à l'aéroport de Zaventem, huit hommes cagoulés braquent un fourgon de la société Brink's et repartent avec cinquante millions de dollars de diamants. La police a plusieurs suspects mais très preuves sont identifiées sur place pour trouver des coupables. Très vite, la police va suspecter Franck Jammet qui aidé de sa moitié peut mettre en place de vols très complexe, avec des sommes importantes et sans morts. Pourtant, il n'est pas impliqué dans l'organisation de casse de haut vol.

Le mardi 19 février, Akim Bachir prend d'assaut un bureau de poste à Anderlecht. A priori, tout ressemble à un braquage. Très vite, il va se faire arrêter et emmener à laprison de Forest, à Bruxelles. Jean Villemont, avocat pénaliste de renom, passionné de chapeau et d'escalade, va représenter ce jeune homme. Il sent que l'affaire est plus complexe qu'à l'origine et veut savoir le fin mot de l'histoire. Toutefois, il ne va être à découvrir ce qui va l'attendre.

Les deux histoires vont nous être conté l'une après l'autre jusqu'au moment où elles vont se rencontrer et prendre un sens inattendue. Que peut lier une pointure du grand banditisme et un gangster à la petite semaine ?

C'est avec un vocabulaire très maîtrisé et très précis que Paul Colize m'a emmené dans cette histoire. Je me suis laissée complétement absorbé dans l'histoire sans trop deviné ce qui allait se passer. Les faits sont très crédibles car j'avais même envie de vérifier si les histoires étaient réelles. Les personnages font très authentiques et attachants. J'ai vraiment adoré la personnalité de l'avocat, Jean Villemont, qui a pour passion son travail et qui tombe sous le charme d'une consoeur, Leila. Une jeune femme, belle, compréhensive et très maligne. Et bien entendu, du grand cambrioleur, Franck Jammet qui est intelligent et très humain. Les deux « héros » ont peut-être plus de personnalité que les autres car ils sont inspirés de personnes réelles que l'auteur à rencontrer pour l'écriture de son roman. Ils ont l'air si incroyable que j'aurais bien envie de les rencontrer.

Il faut bien un petit hic quand même. Je ne sais pas quoi penser de la fin. J'ai tellement été stupéfaite par la dernière page que j'ai du la relire de peur d'avoir raté quelque chose. Pourquoi l'auteur laisse t'il une fin ouverte? Il ne savait pas comment le finir ou il voulait déranger le lecteur? Je ne sais pas si je dois crier au génie ou à l'imposture. Cela n'a pas changé l'appréciation générale du roman que j'ai beaucoup apprécié. Je lis peu de roman policier et cette formule sans scène avec des cadavres et des litres de sang m'a séduite.

Une écriture pétillante d'intelligence qui m'a prise par la main jusqu'à la dernière page. Vous allez aimer les voleurs comme les avocats et en plus vous risquer d'en redemander. Attention, il ni a pas de suite mais par chance Paul Colize a écrit d'autres romans.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Après Back up qui se passait dans le monde du Rock and Roll avec ses idoles et ses excès , je me demandais si Paul Colize nous entrainerait cette fois-ci dans l'univers plus feutré ( pour le néophyte ) de la musique classique .

Certes, de piano il est bien question mais plutôt en sourdine car c'est avant tout un roman sur les gangsters ,  pas les petits voyous à deux balles , non les grands, ceux qui organisent les casses dont on fait des films avec Jean-Paul Belmondo, à la belle époque du cinéma français , et oui j'ai une nostalgie certaine pour les films de José Giovanni , Georges Lautner ou  Michel Audiard ...

Des gangsters avec un code d'honneur : celui de ne pas faire couler le sang : élégance et style en parfaits gentlemen ! et le style de Paul Colize est efficace, on est au coeur de l'action , son coeur penchant à la fois du côté du bandit Franck Jammet, dont on suit la carrière et de celui de l'avocat Jean Villemont qui ne se contente pas d'accepter l'évidence des preuves accusant le jeune  voyou Akim ; et quel rapport entre ce petit malfrat de quartier et le grand banditisme ?

L'histoire n'est pas aussi simpliste que l'on pourrait l'imaginer et la chute peut en surprendre plus d'un !
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Concerto pour 4 mains procède de la même recette que Back Up et Un long moment de silence. Une alternance de points de vue sur deux lignes temporelles qui finissent par se rejoindre. Est-ce à dire que le père Colize se répète ? du tout. D'un roman l'autre, il varie les plaisirs, les approches et les enjeux. Il se lui-même définit comme un besogneux, ses bouquins “smell le work” dirait son compatriote Jean-Claude Vandamme. Exit la facilité du recyclage pépère, sa méthode et ses gimmicks relèvent de la patte, pas de la flemme.
Back Up m'avait bluffé par son évocation des années 60. Un long moment de silence tire sa force des quêtes jusqu'au-boutistes de ces deux protagonistes, quête de réponses pour l'un, de vengeance pour l'autre.
Sur le fond, Concerto pour 4 mains n'a pas la puissance des deux titres que je viens de citer. Dur de battre les sixties en terme d'ambiance et les nazis en matière d'enjeux. Pourtant, je le considère comme le meilleur des trois.

On n'est volé ni sur l'authenticité ni sur la crédibilité. Les événements réels sont rapportés avec exactitude. Intégrés en profondeur dans l'intrigue, ils dépassent le stade des anecdotes de remplissage ou du compte-rendu universitaire assommant. Quant aux faits romancés ou inventés de toutes pièces, ils atteignent un tel niveau de réalisme qu'on a bien du mal à les différencier des précédents. Aussi crédibles que des vrais.
A l'arrivée, Concerto sonne authentique – même si j'ai horreur de ce terme galvaudé. le plus petit élément contribue à construire l'intrigue, l'ambiance, les personnages. de la mécanique de précision (Colize étant belge, je lui épargne la métaphore cliché avec l'horlogerie suisse).

Deux lignes temporelles, deux trajectoires qui suivent Villemont et Jammet, le casse du siècle qui s'invite à la noce, voilà qui pourrait donner un beau merdier narratif et des maux de tête au lecteur. Que nenni, comme disait mon arrière-(…)-arrière-grand-mère en 1712.
Aux mélomanes le soin de filer une métaphore à base de symphonie, de solistes, de contrepoint… Grosse bille en musique, la mienne se vautrerait dans l'approximatif.
Harmonieux, c'est le terme que j'ai eu à l'esprit de la première à la dernière page. Aucune fausse note, nul mouvement trop lent ou trop rapide. Chacun des fils narratifs tissés par Colize se lit avec un égal intérêt, sans que l'un ou l'autre de ses “héros” écope du rôle de parent pauvre.
Pour citer Benoît Poelvoorde, autre représentant notoire du plat pays, “c'est quand même bien fait”.

Bien fait, et propre aussi. Econome de mots et d'effets, la plume du maestro se démarque par une élégance rare. Un style caviar qui a éradiqué les phrases à rallonge, les verbes introducteurs, les adverbes en-ment… toutes les chiures qui te pourrissent un paragraphe. Cette légèreté confère à Concerto la carrure d'un poids lourd. Un modèle de sobriété envié par les AA. Une leçon.

J'ai beau chercher, je ne vois rien à reprocher à ce bouquin. Ah, si. Il a été écrit à Waterloo. J'aurais préféré Austerlitz.
Lien : https://unkapart.fr/concerto..
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Style fluide. Chapitre courts. Alternance entre passé et présent. Dévoré en moins de 48 heures ce polar très bien documenté,sur fond de casse du siècle, met en parallèle un avocat pénaliste et un gangster "gentleman". L'avocat doit composer avec son sens de l'éthique et sa conscience face aux défaillances de la justice belge . le malfaiteur est un virtuose de la musique et du braquage (de ceux qui nous fascinent malgré nous).
En bref un récit qui sonne très vrai et qui nous fait passer un super bon moment.
De plus l'auteur était très sympa lors de sa présentation du livre pour Babélio.
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Un roman très efficace qui m'a tenu en haleine tout le week-end dernier

Le personnage principal Jean est avocat, en Belgique, il est appelé pour défendre Akim qui a tenté de braquer une banque. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, l'affaire est plus compliquée qu'au premier abord…
En parallèle de cette histoire qui se déroule en 2013, l'auteur déroule une autre histoire (à partir de 1992) sur une bande de braqueurs de fourgons.
Tout est bien argumenté, les personnages (même les braqueurs) sont sympathiques et on se surprend à souhaiter qu'ils réussissent leur coup.
L'avocat est convaincant à la fois professionnellement parlant mais aussi humainement : j'ai aimé sa relation naissante avec sa consoeur Leila.
Un roman (polar ?) qui se lit presque d'une traite…
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le petit avis de Kris
D'un côté, Jean Villemont, avocat pénaliste amoureux des sommets, et sa consoeur Leïla Naciri. de l'autre, Franck Jammet, braqueur virtuose, et son amie Julie Narmon, discrète et efficace. Et cette affaire. Où se trouvait Jammet la nuit du 18 au 19 février 2013 ? Pourquoi maître Villemont ne se contente-t-il pas de la version officielle ? Qui a réalisé le casse du siècle ?
Après « un long moment de silence », l'auteur compose une partition de haut vol !!
Excellent, des personnages plus qu'attachants, une intrigue qui s'écrit au fil des pages qu'on tourne sans savoir vers quoi elle nous amène, une chute … qu'on redoute, mais qui est tout à fait crédible.
On déguste, on savoure, on se lèche les babines et … on digère … Bref j'ai adoré !! J'ai retrouvé l'auteur que j'aime lire.
Comme un pied de nez à son sujet, ce super roman a reçu le Prix Arsène Lupin 2016.

Lien : https://collectifpolar.com/
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La découverte d'un roman de Paul Colize est toujours une surprise. Ses récits sont à chaque fois différents et quand bien même l'auteur belge de romans noirs ne s'égare pas sur d'autres chemins stylistiques, il réussit à chaque fois à créer l'étonnement en renouvelant ses sujets de manière épatante.

Les prémisses du rock rock'n'roll dans « Back up », la chasse aux nazis dans « Un long moment de silence » et maintenant le grand banditisme dans « Concerto pour 4 mains »… Paul Colize ravive le genre à chaque fois.

Basée sur des faits réels, l'histoire du casse du siècle à Anvers est décortiquée à travers les mots de Colize. Il faut dire que ce dernier s'est acoquiné avec François Troukens, ex ennemi public n°1 reconverti… à la réalisation. Un homme au parcours extraordinaire, dont la vie elle-même mériterait une adaptation cinématographique. le récit prend le poids du réel et fascine.

Le parcours d'un groupe de braqueurs qui est relaté attire et repousse à la fois. Ceux qui réussissent à effectuer un casse sans violence peuvent parfois étrangement forcer l'admiration. Ce code d'honneur qui existe encore chez certains membres du grand-banditisme tend à disparaître mais les braqueurs de Colize tirent à blanc, sans violence ni haine et n'ont aucun sang sur les mains. Les méthodes employées défient l'imagination et sont si ingénieuses que sans tomber dans un quelconque angélisme, force est de reconnaître que nul ne peut rester insensible à de telles prouesses, quand bien même l'intelligence soit mise au service de l'immoralité…

Avec son gros travail de recherche, Paul Colize force le respect à chacun de ses romans. Les heures passées à se documenter et à interviewer des spécialistes portent leurs fruits et le réalisme qui en découle est bluffant.

Pas aussi profond que les deux précédentes oeuvres de l'auteur, « Concerto pour 4 mains » ressemblerait presque à un documentaire tant Paul Colize apporte une sorte de distance dans sa manière d'écrire. Malgré tout, les personnages restent charismatiques et le final surprenant et inattendu ajoute une note très émotionnelle.

L'excellent moment passé entre les pages de ce roman est la confirmation que Paul Colize est devenu un des acteurs majeurs du roman noir européen. Il surprend à chaque fois, avec énormément de talent et une intelligence d'écriture qui s'affermit au fil du temps.

Lien : http://sous-les-paves-la-pag..
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Une belle brochette de personnages:
- Franck, l'Arsène Lupin d'aujourd'hui, braqueur noble (pas de coups de feu), génie de l'organisation pour réussir des casses du siècle, emprisonné pour une attaque de fourgon à laquelle il est totalement étranger
- Jean, avocat pénaliste, malheureux en amour, fréquente par devoir professionnel de petites frappes, et afin d'aider un de ses clients, il sera amené à rencontrer Franck et à pactiser avec le diable
- Leila, jeune avocate capable d'ouvrir certaines portes
- Julie, brillante ingénieure qui met sa carrière entre parenthèses par amour
- Laurent, plastiqueur hors pair
- Alex, gangster jusqu'à la fin de ses jours
Une écriture dynamique, de l'aventure, de l'amour, un code d'honneur, deux pianos ... bref, un bon moment de lecture symphonique
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