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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Vous aimez les gens qui ont le génie de faire des cambriolages tout en ne faisant aucun mort ? Vous risquez alors d'aimer Franck Jammet et son équipe. Paul Colize propose avec Concerto pour quatre mains un récit policier et judiciaire que vous ne pourrez lâcher avant la dernière page.

Le lundi 18 février 2013 à l'aéroport de Zaventem, huit hommes cagoulés braquent un fourgon de la société Brink's et repartent avec cinquante millions de dollars de diamants. La police a plusieurs suspects mais très preuves sont identifiées sur place pour trouver des coupables. Très vite, la police va suspecter Franck Jammet qui aidé de sa moitié peut mettre en place de vols très complexe, avec des sommes importantes et sans morts. Pourtant, il n'est pas impliqué dans l'organisation de casse de haut vol.

Le mardi 19 février, Akim Bachir prend d'assaut un bureau de poste à Anderlecht. A priori, tout ressemble à un braquage. Très vite, il va se faire arrêter et emmener à laprison de Forest, à Bruxelles. Jean Villemont, avocat pénaliste de renom, passionné de chapeau et d'escalade, va représenter ce jeune homme. Il sent que l'affaire est plus complexe qu'à l'origine et veut savoir le fin mot de l'histoire. Toutefois, il ne va être à découvrir ce qui va l'attendre.

Les deux histoires vont nous être conté l'une après l'autre jusqu'au moment où elles vont se rencontrer et prendre un sens inattendue. Que peut lier une pointure du grand banditisme et un gangster à la petite semaine ?

C'est avec un vocabulaire très maîtrisé et très précis que Paul Colize m'a emmené dans cette histoire. Je me suis laissée complétement absorbé dans l'histoire sans trop deviné ce qui allait se passer. Les faits sont très crédibles car j'avais même envie de vérifier si les histoires étaient réelles. Les personnages font très authentiques et attachants. J'ai vraiment adoré la personnalité de l'avocat, Jean Villemont, qui a pour passion son travail et qui tombe sous le charme d'une consoeur, Leila. Une jeune femme, belle, compréhensive et très maligne. Et bien entendu, du grand cambrioleur, Franck Jammet qui est intelligent et très humain. Les deux « héros » ont peut-être plus de personnalité que les autres car ils sont inspirés de personnes réelles que l'auteur à rencontrer pour l'écriture de son roman. Ils ont l'air si incroyable que j'aurais bien envie de les rencontrer.

Il faut bien un petit hic quand même. Je ne sais pas quoi penser de la fin. J'ai tellement été stupéfaite par la dernière page que j'ai du la relire de peur d'avoir raté quelque chose. Pourquoi l'auteur laisse t'il une fin ouverte? Il ne savait pas comment le finir ou il voulait déranger le lecteur? Je ne sais pas si je dois crier au génie ou à l'imposture. Cela n'a pas changé l'appréciation générale du roman que j'ai beaucoup apprécié. Je lis peu de roman policier et cette formule sans scène avec des cadavres et des litres de sang m'a séduite.

Une écriture pétillante d'intelligence qui m'a prise par la main jusqu'à la dernière page. Vous allez aimer les voleurs comme les avocats et en plus vous risquer d'en redemander. Attention, il ni a pas de suite mais par chance Paul Colize a écrit d'autres romans.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Les histoires de gangsters, à l'exception notable des "tontons flingueurs" ne font pas partie de mes histoires favorites. Comment le brigand réussit ses plans machiavéliques ne m'intéresse pas vraiment (sauf le comte de Monte-Cristo évidemment).
Cependant, une bonne histoire est une bonne histoire, et les destins croisés de Jean Villemont, avocat pénaliste, et de Franck Jammet braqueur de haut vol m'ont tenue éveillée jusqu'à des heures avancées de la nuit.
Paul Colize est un auteur équilibriste, qui se plait à mener deux histoires de front. J'avais eu le plaisir de lire précédemment "une longue minute de silence" qui est construit sur le même principe: deux histoires, qui ont lieu à des périodes différentes et avec des protagonistes qui n'ont rien à voir, vont se rejoindre et former le fin mot.
C'est habile et simplement raconté dans un style fluide et par moments presque journalistique tellement c'est sans fioritures. Du coup, on y croit... Je visualisais les préparatifs des casses (à la "Ocean's eleven), je me mordais les doigts pour Jean Villemont quand il s'est retrouvé en vilaine situation. Bref, j'ai aimé cette histoire, bien que ce soit une histoire de gangsters. Paul Colize nous offre deux personnages passionnants qui à l'origine semblent très différents, mais qui vont à un moment se rejoindre, pour notre plus grand plaisir!
Du coup, j'ai mis "back up" dans ma PAL...
Mince, j'allais oublier de dire que j'ai lu ce livre dans le cadre d'une rencontre Babelio avec Paul Colize. On a pas mal ri lors de cette soirée, et les éditions Fleuve Noir nous ont reçus avec des "gummibärchen" et des M&M... assez rare pour être noté. En tous cas si vous avez l'occasion de rencontrer Paul Colize, allez-y: il est drôle et très sympathique:-))
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Prenez un braqueur élégant, philanthrope et pianiste mélomane à ses heures perdues.
Ajoutez un avocat du pénal excentrique et fou d'escalade.
Saupoudrez le mélange d'un petit délinquant qui est tombé malgré lui dans la cour des grands.
Secouez le tout et cela vous donne un roman au mille et un braquages sans arme, ni haine, ni violence (ou presque).
Le secret? La musique bien sûr !

Ce Colize m'étonnera toujours !
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Paul Colize explore dans son dernier ouvrage les liens étroits qui relient le grand banditisme et les avocats pénalistes. A travers deux personnages centraux : le bandit de haut vol Frank Jammet et l'avocat de renom Jean Villemont l'auteur nous dresse le portrait de deux as dans leur profession respective que le destin va faire se rencontrer . Des portraits qui se calquent sur deux rencontres qu'a fait Paul Colize en préparant ce roman. Une partition précise , travaillée dans les moindres détails et qui démontre aussi bien les mécanismes ingénieux utilisés par les malfaiteurs lors de la préparation de leurs forfaits que les arcanes complexes de la Justice belge . Un roman sans doute un peu moins envoutant que « Back Up » ou « Un Long Moment de Silence » mais qui tient toutes ses promesses avec cette écriture fluide , ces descriptions de personnages finement ciselées , aucun temps mort et une histoire captivante jusqu'à la fin .
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Bienvenue dans le monde du grand banditisme , belge en l'occurrence mais ça n'a pas beaucoup d'importance. Ce n'est pas un polar habituel, pas d'enquêteur emblématique se lançant à la poursuite des méchants mais un avocat pénaliste amené, bien malgré lui, à côtoyer la crème des braqueurs. La préparation minutieuse des casses fait beaucoup penser à Océan's Eleven de Soderbergh !
Une agréable récréation entre deux livres plus ardus
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Un bon polar mené tambour battant, accrocheur. Des personnages attachants. le suspens est au rendez-vous et il est difficile de lâcher le livre avant de connaître la fin. le héros est vite tiraillé entre sa volonté de faire l'éclairage sur ce braquage du bureau de poste, d'innocenter son client et de sauvegarder sa réputation et sa droiture.
La fin est déroutante.
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Je ne connaissais pas Paul Colize ; ce livre est le premier que je lis de cet auteur . Dans un récit à deux voix , l'auteur nous raconte la vie d'un ingénieux braqueur-pianiste très talentueux , dans les deux domaines , c'est la 1ère voix ; et la 2e voix est celle d'un avocat qui doit défendre un jeune braqueur marocain . Les deux récits vont se rejoindre . L'histoire se lit très facilement ; elle commence sans aucun temps mort mais je lui ai trouvé "un petit coup de mou " à partir de la moitié . Agréable mais sans plus car sans vraiment de suspense .
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Lorsqu'on sait combien Paul Colize apprécie personnellement la musique classique, on comprend d'autant mieux le titre, " Concerto pour 4 mains" ainsi que l'apothéose de la fin avec le concerto de Rachmaninov décrit avec autant d'exactitude qu'il ne peut être écrit que par un musicien,..

Excellent polar, reprenant des faits divers belges du grand banditisme qu'on déguste et remémore avec délectation. Etonnant de refermer le livre sur les dernières pages avec un sentiment de tendresse pour Franck, un grand bandit plein de bons et de mauvais principes ...
Paul Colize s'est très bien renseigné sur les détails des différentes casses, ce qui ne surprend pas puisqu'il a fréquenté de près un truand et un avocat avec qui il est devenu ami (pour les besoins du livre??! :)
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La réunion organisée par Babelio et les Éditions Fleuve noir autour "d'un livre-un auteur" fut très agréable.
L'écrivain est Paul Colize, un auteur belge de polars que je n'avais pas lu jusque là.. Pour marquer son entrée dans cette maison éditoriale, il a écrit ce livre que je trouve très réussi : le langage est simple et direct, taillé avec un diamant, sans un mot de trop, presque comme un script pour le cinéma. Les chapitres sont très courts et entrainent des changements à 180° dans l'action ce qui a pour corollaire de scotcher véritablement le lecteur.
Comme quelqu'un l'a déjà très justement signalé sur Babelio, ce n'est pas un polar ni un thriller à proprement parler, mais un roman de gangsters.
Ici le gangster number One est Franck Jammet, un Arsène Lupin des temps modernes, dandy et mélomane (il joue du piano avec un certain virtuosisme) qui va organiser quelques casses de haute volée avec des comparses bien choisis.
Les faits vont s'étaler sur des années et les butins seront fabuleux, mais les malfrats ne seront jamais rassasiés; le lecteur a la nette impression que ces bandits ne recherchent pas tant des sommes folles à (mal) dépenser que la sensation vertigineuse que procure l'adrénaline déversée à torrents dans le flux sanguin...
Le côté "vertueux" est representé par Maître Jean Villemont, un célèbre et prestigieux avocat pénaliste qui sera pressenti pour la défense.
Cette organisation criminelle se targuera d'effectuer les casses sans verser une goutte de sang innocent. Quel voeu pieux ! quand on sait que cette racaille est armée jusqu'aux dents et qu'elle n'hésitera pas une seconde à tirer en cas de ratage
Il y a dans le livre des sauts temporels entre un présent et un passé, au lecteur de faire le lien entre les deux.
Nous avons dans le roman la représentation du monde de la pègre belge avec ses ramifications et le monde du droit pénal et carcéral du pays voisin. Aussi pourri et malfaisant qu'en France...
A la fin du livre, la malhonnêteté sera contrebalancée par l'immolation de quelqu'un... et c'est bien ainsi, que quelqu'un paye pour tant de prévarication.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Un chouette livre que j'ai dévoré en quelques jours. L'auteur maîtrise bien l'art du page-turner : à chaque fin de chapitre, on veut connaître la suite. L'action se déroulant en Belgique, c'était également un bonheur de suivre et de visualiser clairement les protagonistes dans leurs actions.

Paul Colize s'est de toute évidence bien documenté pour écrire ce livre. Un moment de plaisir, sans grande prétention.


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