Zanzara

La vie de Fred, journaliste et fan de sensations fortes m' a fait passer un excellent moment.
La ligne à ne pas dépasser lors de recherche pour son reportage est ténue.
Que va t il faire de ces découvertes, une vraie question.
J'ai adoré ce thriller que je ne ai pas pu lâcher avant la fin. Maintenant que je l'ai terminé je me sens comme après un excellent film ou on regrette d'être déjà à la fin.
Merci à l'auteur que je lis pour la première fois.

Une très belle lecture !

Fred, jeune pigiste web, rêve de devenir journaliste de terrain. Profondément marqué par la mort de son frère aîné, il aime prendre des risques que ce soit lors de ses loisirs (course automobile) ou dans sa vie sentimentale (relation avec une femme mariée). Lorsqu'un jour, il reçoit un appel lui fixant rdv dans une maison isolée, il n'hésite pas une seule seconde et s'y rend, malgré les avertissements de ses collègues.
Il va se retrouver probablement à couvrir la plus grande affaire de sa carrière...

Zanzara nous entraîne de la Belgique à l'Ukraine, de la passion à l'amour, du suicide au massacre sur un rythme effréné. Suspens, psychologie et faits divers réels (massacre d'Odessa du 2 Mai 2014) font de ce roman un vrai bon moment de lecture d'où l'on ne sort pas indemne !

Cette lecture était très étrange, et il m'est très difficile de dire si j'ai aimé ou pas. Oui, j'ai forcément aimé, car j'ai lu ce livre rapidement, mais je reste perplexe, dans le bon sens, face à ce thriller que je trouve assez atypique.

D'abord, c'est un journaliste qui raconte cette histoire, et cette enquête prend des proportions inattendues le menant à un fait historique proche : un massacre mystérieux. Je ne peux pas en dire plus, évidemment, mais j'ai été surprise ! Ensuite, je n'ai pas eu du tout l'impression de vivre une intrigue policière ou autre. J'ai eu l'impression que l'auteur explorait plus le narrateur, qui a vécu un drame personnel et vit en ce moment une histoire d'amour peu conventionnelle (sans compter son besoin d'adrénaline !), que l'enquête en elle-même.

Et finalement, c'est aussi ce qui m'a le plus intéressée. La psychologie de ce personnage surprenant et un peu suicidaire sur les bords. Il n'a peur de rien et fonce sans réfléchir... ou peut-être en réfléchissant trop ! Sans m'identifier à lui, j'ai pourtant trouvé qu'il avait une présence et une vie pas ordinaire. Je voulais en savoir plus sur son passé, et savoir si son présent allait « s'améliorer ».

Bon, j'ai trouvé qu'elle était un peu vite expédiée, mais, en soit, c'est dans l'atmosphère du livre, alors ça ne m'a pas choquée !
Lien : http://mes-reves-eveilles.bl..

Frédéric Peeters est un adepte du "no limit" : que ce soit les courses de vitesse à contresens sur le périphérique bruxellois , les concours d'apnée en piscine ou d'endurance aux décharges d'électricité , Fred joue à se faire peur et à narguer la mort pour se prouver qu'il est vivant . Il suit ainsi les traces laissées par son frère ainé , Greg , et n'oublie jamais d'apporter avec lui une pièce d'échec porte bonheur .
En journée il est journaliste au Soir , quotidien belge francophone , où il est responsable de l'édition en ligne . Un jour il reçoit un mystérieux appel d'un inconnu qui lui donne rendez -vous pour le lendemain . Cet appel est l'élément déclencheur d'une longue enquête à rebondissements qui va notamment lui faire découvrir un massacre perpétré un an plus tôt en Ukraine , totalement passé sous silence par les médias occidentaux et dont certains ont intérêt à cacher leur participation .
Paul Colize revient en forme pour ce « Zanzara » alors que son précédent ouvrage «  Concerto pour quatre mains «  m'avait un peu laissé sur ma faim .
On y retrouve les ingrédients qui ont fait son renom : du rythme , un récit documenté et solide – les mercenaires belges ont une solide réputation dans le métier - un art du suspens indéniable qui tient sont lecteur en haleine jusqu'au bout . Et puis M. Colize il vous en donne toujours un peu plus pour le prix d'un excellent polar : il met en lumière des événements oubliés ou volontairement tus comme cette sanglante hécatombe survenu à Odessa en mai 2014 dont le véritable déroulement reste encore aujourd'hui inexpliqué . 2017 restera donc pour Paul Colize un bon millésime.

Fred, un jeune journaliste de 28 ans, membre d'une team de jeunes pigistes web, rêve de gloire, en signant un article papier qui fera date. Cependant, Fred n'est pas que ça. La nuit venue, le jeune homme mène une double, voire une triple vie. Avant tout, il aime le risque, les paris et l'adrénaline. Il ne se sent vivre que lorsqu'il flirte avec les limites. de plus, il aime une femme mariée. Une liaison passionnelle, mais sans espoir. Cela pourrait continuer ainsi jusqu'à ce coup de fil qui va faire écrouler tous ces murs, qu'il a élevés pour se protéger d'un souvenir... Celui de Greg, et de cette mort qui, où qu'elle aille, laisse des traces de son passage… Quand je parle d'ovni, je ne fais pas allusion au fond, même si l'intrigue est intéressante, et est fort bien menée, mais à la forme. La façon atypique dont l'auteur a campé ses personnages, ce qu'ils sont, leurs langages. le livre ouvert, aucune impression de plonger dans un polar. En effet, la première scène relate un trip mortel. Un pari fou. Celui de remonter le Ring en sens contraire. Ainsi, dès le départ, on se trouve confronté à un vrai Bad Boy traînant sa part d'ombre. Exit le personnage classique du genre. Et ça, j'avoue que ça m'a carrément emballée. J'ai « reniflé » une nouvelle approche d'écriture du polar qui s'est vite confirmée par l'utilisation d'un langage tout aussi bad boy, résolument actuel. L'intrigue amoureuse, entre Fred et Camille, totalement déjantée mais également pleine de tendresse. Tous cela donne un sacré « coup de jeune » à l'intrigue dont l'originalité, elle, réside dans le fait qu'elle soit politique. de Bruxelles en Ukraine, le rythme est trépidant. Bref, j'ai tout adoré, de la première à la dernière page. Au point où j'ai eu du mal à admettre que j'étais arrivée au mot FIN. A lire absolument…