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Quel bonheur, cette lecture! Fred, journaliste un peu barge imaginé par Colize, alerté par le portable d'un mec... suicidé depuis trois jours, la relation décalée et pleine de complicité avec la libraire Camille, les exactions de l'extrême droite le 2 mai 2014 à Odessa.

Comme pour 'Back-up', je suis scié par le style et la créativité de Colize qui a l'air de nous déposer tout ça sans effort.
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Zanzara veut également dire moustique.
D'habitude, Colize me régale mais là, j'ai pas été piqué plus que ça.
Étonnant, non ?

C'est l'histoire d'un mec, Fred, pigiste de 28 balais aux dents longues.
Un but ultime, sortir le scoop qui ferait de lui un journaliste incontournable.
Le destin s'étant levé du pied droit, c'est un coup de fil initialement anodin qui allait chambouler le quotidien dissolu de notre free-lance préféré, puisque le seul dans ce récit, de par le fait.

M'oui. Moue dubitative dans la foulée.
S'il se lit tout seul, au final, ce Zanzara ne soulève pas la foule de un que je représente.
Inspiré d'un fait divers qui aurait mérité un développement bien plus conséquent, j'ai l'impression que Colize s'est soudainement initié à la broderie histoire d'étoffer le bébé.
Tout comme les innombrables Martine, Fred fait dans la démultiplication.
Fred s'initie aux joies ineffables d'un amour passionnel sans avenir.
Fred s'initie aux joies ineffables de jeux conjecturalement mortifères, la faute à une vilaine blessure familiale.
Fred s'initie...des sorties massivement alcoolisées au détriment d'un boulot qui en pâtit, forcément.
Bref, Fred apparaît comme le sosie parfait d'une poupée gigogne déjantée qui n'aura de cesse de surprendre, contrairement à une anecdote qui se révèlera sur le tard et qui aurait mérité que l'on s'y attarde bien plus et plus tôt.

La forme a primé sur le fond.
Il n'en restera pas grand chose.
Dommage...
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C'est écrit avec une simplicité remarquable mais diable que c'est efficace. Ce polar s'avale tout cru, tout rond. Les chapitres, très courts s'enchainent à la vitesse de la lumière, aucun temps mort tout est dans l'action.
Frédéric Peeters, une petite trentaine, travaille comme journaliste web au quotidien belge "le soir". En dehors de son boulot c'est un véritable casse-cou toujours prêt à parier pour réaliser des trucs énormes, genre prendre l'autoroute à contre-sens ou se faire tirer le portrait avec le lion du zoo du coin. Côté nana là aussi il est dans l'action, merci pour lui.
Un soir il reçoit un coup de téléphone d'un certain Régis Bernier lui déclarant qu'il a des révélations exceptionnelles à faire. le lendemain matin il se rend au fond du fond des Ardennes belges et découvre un Bernier plus raide que la justice : suicidé jusqu'au bout des oreilles conclu la police. Problème : il est mort depuis 4 jours, son ordi a disparu, et le pétard est sous le bureau bien loin du soi-disant suicidé.
Fred qui rêve d'une grande enquête y voit l'occasion de se lancer.
Les phrases très courtes y sont percutantes : sujet, verbe complément, sujet, verbe complément … La cavalerie est lâchée, le style colle parfaitement à l'âge et au style des personnages et le rythme est incessant.
L'intrigue est quant à elle fort simplette mais l'auteur meuble tellement bien cette enquête que c'est un véritable nectar que de le lire.
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Ecriture « coup de poing » au rythme effréné, excellement illustré par la couverture !

Un mois de la vie dissolue d'un journaliste qui joue à frôler la mort dans l'attente du Vrai rendez-vous final. Il a des comptes à régler avec le passé, on l'apprend au cours de divers flashback qui s'entremêlent de façon habile à l'intrigue.
Rédigé à la première personne, c'est aussi une longue dénonciation de faits politiques camouflés, non révélés : un véritable roman engagé même s'il demeure une fiction avant tout, mais basé sur des faits réels. On sent l'intense effort de documentation de l'auteur qui explique d'ailleurs avoir observé au plus près une rédaction journalistique pour les besoins de son livre. le travail est fort bien décrit et m'a beaucoup intéressée.
J'ai aimé l'ensemble, lu en un souffle, le temps d'une nuit d'insomnie. Aucun pathos malgré la multitude d'émotions enfermées dans les pages, une justesse des propos et des situations.
Très envie de poursuivre avec cet auteur à l'occasion.
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Frédéric, journaliste, reçoit un mystérieux appel. Un homme, qui ne s'identifie pas, le convie à venir le rencontrer pour lui dévoiler quelques trucs... Il s'y rend. Mais voilà, l'homme est mort, et depuis 3 ou 4 jours... Qui donc l'a appelé ? Dans un défilé de chapitres courts et rythmés, Colize dénoue le mystère. C'est simple, efficace, endiablé. Une lecture qui défile et qu'on termine sans s'en rendre compte...
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Un jeune journaliste découvre le cadavre d'un homme. La police conclut au suicide, mais il est persuadé qu'il s'agit d'un crime et il s'entête à mener l'enquête. C'est rythmé, c'est prenant, c'est malin, c'est bon puisque c'est belge ! Un polar qui me pousse encore une fois à vous recommander Paul Colize, avec énormément d'enthousiasme !

Paul Colize, c'est l'artisan belge du polar. Il soigne avec minutie les détails de ses textes. Ainsi pour celui-ci, il a passé du temps au sein de la rédaction du journal « Le Soir », le lieu de travail du héros du roman, Frédéric Peeters (ça me fait penser que c'est aussi un grand journaliste du Soir, René Haquin, qui avait tuyauté Gérard de Villiers pour « Les tueurs de Bruxelles »). Fred est pigiste pour la version en ligne du Soir. Il a 28 ans et pendant ses temps libres, il aime s'offrir des décharges d'adrénaline, par exemple en faisant une course de vitesse sur le périphérique de Bruxelles (le Ring), pris à contre-sens. C'est le narrateur et, à 64 ans, Paul Colize est parvenu à le faire parler dans la langue d'un homme qui a l'âge et la personnalité de Fred, ce qui contribue à donner au texte un rythme bien soutenu !

La minutie de Paul Colize, on la retrouve également dans ses descriptions de tous les lieux où ses romans se déroulent; je l'ai entendu dire qu'il était allé dans tous les endroits qu'il mentionne dans ses livres. Les Belges s'amuseront ici à retrouver Bruxelles, Genval et Bouillon, voire Paris ou Odessa s'ils ont voyagé.

De plus, Paul Colize renforce encore son ancrage dans le réel en incluant dans son récit des faits divers réels, quitte à se donner la liberté d'imaginer comment se seraient déroulées certaines parties qui en sont restées inexpliquées.

Tout ces détails bien réels contribuent à mon sens à donner de la force au récit: on se sent davantage pris dans une histoire dont on a le sentiment qu'elle aurait pu se passer dans la réalité, que dans un récit que l'on perçoit d'emblée comme une pure fiction.

Par ailleurs, Paul Colize fait preuve d'une grande finesse dans la psychologie de ses personnages. C'est en particulier le cas pour Fred, dont il dévoile la personnalité par petites touches, comme s'il s'agissait d'un ami qui dévoile peu à peu son intimité au lecteur. On finit par comprendre son besoin de décharge d'adrénaline... le titre lui-même est une référence à cette intimité, comme vous le découvrirez au chapitre 30 (NB: « zanzara » signifie « moustique » en italien ; nom féminin, ce sont les femelles qui font du bruit et qui piquent).

Dans cette histoire, il y a aussi des filles sexy, qui jouent quelques scènes de filles sexy, sans réellement participer à l'action (ce ne sont pas des James Bond girls). Par les temps qui courent, je me suis demandé si elles apportaient vraiment quelque chose au récit. Paul Colize ne me donne pas l'image d'un vieux macho et je n'imagine pas qu'il ait pu se plier à une demande commerciale d'inclure ces filles sexy juste pour augmenter ses ventes. Je pencherais plutôt pour un clin d'oeil (raffiné, tout de même, c'est Paul Colize) à l'ambiance de certains polars populaires. Et puis la principale fille sexy, Camille, n'est pas une greluche. Son attachement à Fred, aussi sincère que passionné, contribue réellement à le maintenir debout. La description de leur relation, récit dans le récit, est traitée avec autant de finesse que la trame principale. Elle ajoute une dose d'humanité qui n'est pas inutile.

J'ai été happé par le récit, vous l'aurez compris. L'auteur m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page. Certains romans se terminent en apothéose grâce à un dénouement totalement inattendu. Ici c'est différent, mais tout aussi puissant: certains pourraient deviner quelle sera la dernière scène, mais jusqu'à l'avant-dernière page, c'est beaucoup plus difficile de deviner si elle se terminera bien, ou si elle se terminera mal, ou si l'auteur laissera la fin ouverte. Habile !

Allez, lisez !
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Paul Colize, c'est une patte particulière (et une griffe, parfois). Un style qui lui est propre, collage de légèreté et de noirceur, avec de gros morceaux de réalité à l'intérieur. Zanzara ne déroge pas à cette règle colizienne.

Un titre qui siffle, une couverture qui évoque la vitesse. Chapitres courts, phrases concises, contenu à l'image du contenant. Mais toujours (j'insiste sur le toujours) avec un soin particulier apporté à l'écriture. Pas besoin d'en faire des tonnes pour être efficace et utiliser la langue à bon escient.

Le style Colize se reconnaît autant dans la forme que dans le fond. le coté pince-sans-rire omniprésent et assez irrésistible, des personnages qui semblent antipathiques au premier abord mais qui sont bien plus profonds qu'ils n'y paraissent, et une histoire qui prend toujours une tournure inattendue.

L'auteur aime voir au-delà de la surface des gens, des choses et des événements. Il aime gratter le vernis et passer outre les apparences. Mais il le fait petit à petit, insidieusement.

Zanzara en est une nouvelle preuve. Ça commence comme un bolide, avec ce personnage de journaliste qui aime vivre vite et dont chaque minute doit pulser. Un train de vie qui serait asphyxiant pour nombre d'entre nous. L'adrénaline comme moteur.

Le genre de « héros » qu'on a envie de baffer parfois, mais qui (comme souvent chez l'écrivain belge) cache des failles et un passé qui explique son comportement. de quoi toucher le lecteur. Rien n'est jamais gratuit avec Paul Colize. Tout s'explique et tout se paye.

Zanzara est un portrait intéressant du journalisme version XXIème siècle. L'auteur s'est minutieusement documenté et a côtoyé nombre de journalistes du quotidien d'information belge Le Soir. On ne fait rien à la légère chez Colize, mais on le fait toujours avec une certaine légèreté.

Le roman est une peinture de notre temps, écrit comme l'époque, à 100 à l'heure avec un style qui colle à merveille avec la jeunesse des protagonistes.

Zanzara est un vrai divertissement, mais il n'est pas que ça. Une fois de plus (la Colize Touch), le virage pris par le récit se révèle pour le moins surprenant. L'actualité récente s'insinue dans l'intrigue et là on ne rigole plus…

Ce rythme et ces tournants incessants font de Zanzara un roman difficile à lâcher. le genre de lecture qu'on lit facilement d'une traite. Jusqu'à la toute fin, une fois de plus surprenante.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Zanzara, roman noir, thriller politique, polar, étude de caractère, un peu de tout, de tout un peu.


Ce bouquin raconte avant tout l'histoire de Fred. Comme le Port-Salut, c'est marqué dessus : zanzara, moustique en italien, est le surnom dudit Fred.
Le Fredo, on le découvre en plein tour sur le bolide. Mario Bros, la moustache en moins, il appuie sur le champignon. A fond les manettes sur le périph' bruxellois. A contresens, parce que sinon c'est pas drôle.
Le type que tu vois d'emblée comme une tête brûlée échappée de Jackass, un m'as-tu-vu / inconscient / débile / superficiel / en quête de son quart d'heure de gloire (entourez la bonne réponse ; plusieurs choix possibles).
Il mène une existence survoltée qu'a l'air remplie de loin, palpitante et creuse comme une flûte à bec quand tu mets le nez dedans. Fred n'a pas de vie à lui. Hyperconnecté à tout donc à rien. Son boulot de pigiste consiste à compiler le taf des autres, les journalistes de terrain. Il se tape Camille, la femme d'un autre (et comme telle disqualifiée pour le titre de Camille honnête). Les défis qu'il relève lui sont proposés par un tiers. Que d'autres, que d'autres, comme dirait l'autre.
Reconnaissons au bonhomme un panache certain (un comble dans la patrie de la bière…). On n'en dira pas autant de ses choix vestimentaires. Genre de James Dean bariolé aux les fringues improbables.


Fred a tout de l'antihéros sorti de Fast and Furious 15. A un détail près : Zanzara pèse 300 pages quand la saga ronflante tient sur un timbre poste plié en seize.
Le Fred ne vient pas de nulle part pour mieux y retourner en attendant l'opus suivant. Il a un passé qui fait que. le colonel Moutarde a tué ses parents avec le marteau en mousse dans la bibliothèque rose. Je déconne… Ou pas... Bref, lis le bouquin, Colize te racontera, c'est son boulot, pas le mien. Et il fait ça très bien !
Fred, tu vas apprendre à le connaître, tu finiras par le comprendre, l'aimer même, lui souhaiter mieux qu'un citius, altius, fortius suicidaire.
C'est ça, Zanzara, une tranche de Fred. Ok, il y a une enquête en plus, mais quand tu regardes de près, elle sert surtout à raconter Fred. L'assiette sur laquelle repose la tranche.


Les liens humains forment le coeur de Zanzara. Liens dans tous les sens du terme, ils connectent, nourrissent ou entravent. le thème de la famille – de sang (Fred et ses parents, Greg, Raf et son paternel, Natasha…) ou d'adoption (Camille, la team des cyberpigistes) – est omniprésent, ça n'étonnera personne.
On peut tisser du lien social comme on déviderait une bobine, ou juxtaposer les tableaux d'une galerie de personnages chacun dans son petit cadre sans vie. Colize, lui, insuffle de l'émotion. de la vraie, sans artifices, facilités, pathos à deux ronds.
Comment ? D'après mes sources, il a bossé ses personnages (mille mercis, Jacques de la Palice !) et leurs relations (thanks, Captain Obvious!).


Colize a aussi abandonné les dernières fantaisies d'auteur pour revenir au verbe nu, un virage amorcé dans Concerto pour 4 mains, très épuré dans le phrasé.
Le Paulo n'a jamais été adepte du style tapageur, des figures acrobatiques ou de l'esbroufe qui fait passer les auteurs pour des magiciens des mots. Pas de show à la Vegas, lui a toujours été le sorcier discret. Avec Zanzara, il repousse les limites, comme son allumé de Fred.
Fini de reprendre la dernière phrase d'un chapitre pour la coller en titre, terminé le jeu sur deux ou trois trames narratives bien délimitées et autant de points de vue.
Les mots nus, l'émotion, la base.
“Dans les Ecritures, il est écrit : “Au commencement était le Verbe.” Non ! Au commencement était l'émotion. le Verbe est venu ensuite pour remplacer l'émotion.” Céline dixit. Colize fecit.
A quelques inserts près, tout le roman passe par les yeux de Fred… qui s'offre pas mal de plongées dans la mémoire et se voit dans le regard des autres. Façon habile de fusionner la construction multiple, les temporalités et points de vue.
Dans chaque phrase, les mots nécessaires, pas un de plus, pas un de moins. Les bons, ceux qui touchent, dans un style simple mais pas simpliste – le plus difficile à maîtriser.
Aucune fausse note.


Colize fait du Colize sans refaire du Colize. Pour te le situer sur une carte, imagine une cité franche entre la république du “c'est toujours pareil” et le royaume de “c'était mieux avant”, une zone que beaucoup cherchent sans jamais la trouver. Lui, c'est le bourgmestre.
Lien : https://unkapart.fr/zanzara-..
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Coup de coeur pour ce roman de Paul Colize, décidément cet auteur sait me conquérir à chaque fois que j'ouvre un de ses romans.
Nous suivons Fred, jeune homme bien décidé à devenir un grand journaliste au Soir. Il se contente pour le moment de petits articles bien peu important à ses yeux, jusqu'au jour où un étrange coup de fil va le mettre sur la piste d'un meurtre qui ressemble bien étrangement à un suicide, à moins que ce soir l'inverse.
Commence une enquête palpitante, qui va nous donner envie d'en connaître la fin rapidement, en effet, les courts chapitres rendent la lecture vraiment très fluide, les personnages et leurs histoires personnelles rendent l'histoire crédible et surtout une fin digne de ce nom et non invraisemblable comme c'est souvent le cas avec ce genre de lecture.
Je ne peux que recommander ce livre et cet auteur qui sait vraiment captiver ses lecteurs.
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Dans la catégorie lecture avide et pressée, ce Colize est une réussite : les chapitres se lisent rapidement et le lecteur veut connaître au plus vite la suite. Pourtant, Zanzara pêche fortement par une intrigue mince, qui ne va pas bien loin. le final déçoit particulièrement.
Entre-temps, le lecteur se sera immiscé dans la vie de Fred, un journaliste, fou de vitesse et d'excès, embarqué dans une aventure sentimentale passionnée avec une femme mariée. Fred brûle la vie de tous les côtés. Paris fous en voiture ou dans les arrières salles de bars louches le soir, et échanges de SMS romantiques avec Camille, dans l'attente d'un prochain rendez-vous.
Il végète au service internet du Soir, quand il reçoit un appel téléphonique lui intimant de venir rencontrer son interlocuteur, un dénommé Régis Bernier, au fond des Ardennes belges. Là dans une villa perdue, il va découvrir le lendemain le cadavre de l'auteur de l'appel. Décédé depuis trois à quatre jours... Il y a un blême...
Le journaliste s'accroche à ce qui peut être enfin un sujet le faisant remarquer. Bernier détenait un stock d'armes dans un coin de sa maison. Qui était-il ? Pourquoi a t-on attiré Fred en ce lieu ?
Tout cela démarre au quart de tour. Fred est un gars sympa, emblématique d'une certaine jeunesse, avide d'émotions fortes. On s'attache à son quotidien et à cet amour impossible avec Camille, plein de fraîcheur et de spontanéité.
Tout cela tient en haleine… jusqu'à un certain point. le pêché de ce roman policier tient dans une intrigue qui se limite à un quasi fait-divers, dans un contexte de barbouzeries. Colize a parfaitement réussi l'environnement de son personnage et ses tourments, mais son enquête est un pétard mouillé.
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