Zanzara veut également dire moustique.
D'habitude,
Colize me régale mais là, j'ai pas été piqué plus que ça.
Étonnant, non ?
C'est l'histoire d'un mec, Fred, pigiste de 28 balais aux dents longues.
Un but ultime, sortir le scoop qui ferait de lui un journaliste incontournable.
Le destin s'étant levé du pied droit, c'est un coup de fil initialement anodin qui allait chambouler le quotidien dissolu de notre free-lance préféré, puisque le seul dans ce récit, de par le fait.
M'oui. Moue dubitative dans la foulée.
S'il se lit tout seul, au final, ce
Zanzara ne soulève pas la foule de un que je représente.
Inspiré d'un fait divers qui aurait mérité un développement bien plus conséquent, j'ai l'impression que
Colize s'est soudainement initié à la broderie histoire d'étoffer le bébé.
Tout comme les innombrables Martine, Fred fait dans la démultiplication.
Fred s'initie aux joies ineffables d'un amour passionnel sans avenir.
Fred s'initie aux joies ineffables de jeux conjecturalement mortifères, la faute à une vilaine blessure familiale.
Fred s'initie...des sorties massivement alcoolisées au détriment d'un boulot qui en pâtit, forcément.
Bref, Fred apparaît comme le sosie parfait d'une poupée gigogne déjantée qui n'aura de cesse de surprendre, contrairement à une anecdote qui se révèlera sur le tard et qui aurait mérité que l'on s'y attarde bien plus et plus tôt.
La forme a primé sur le fond.
Il n'en restera pas grand chose.
Dommage...