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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
On dit souvent à ses amis qu'ils peuvent tout nous demander. Et si l'un d'eux le faisait, jusqu'où irais-tu pour respecter ta promesse ? Ce dilemme est le point de départ de cet énergique thriller, réunissant trois amis, deux femmes et un homme, liés par un pacte qu'un seul n'a pas oublié, obsédé par lui, ne vivant que pour mettre en oeuvre sa vengeance.

Magali Collet a un réel talent pour immerger le lecteur dans un récit addictif. Dès les premières lignes, on sent poindre la tragédie à venir se mettre en place sur les cendres des tragédies du passé, habilement révélées par des flashbacks bien dosés. On sent à quel point les traumatismes hantent, rongent, que les personnages aient cherché à enfouir leurs souvenirs les plus terribles pour ne pas être submergé par la culpabilité, ou qu'ils aient au contraire appris à vivre avec au quotidien, quitte à gratter les plaies pour qu'elles continuent à suppurer afin de ne jamais oublier ni pardonner.

Les thématiques abordées sont dures ( viol, suicide, dépression ). L'auteure s'en empare sans filtre. Certaines scènes sont très crues dans la violence décrite, elles ne conviendront pas à tous les lecteurs. Mais elle le fait avec une honnêteté louable et en laissant une large place à la psychologie des personnages, victimes comme bourreaux, tous englués dans un climat malsain qui se tend de plus en plus.

Forcément, dans ce genre de thriller qui cherche à remuer des émotions aussi intenses, le lecteur se pose énormément de questions sur ce qu'il aurait fait, lui, dans une telle situation. Je n'ai absolument pas réussi à trouver une réponse en moi. Sans doute parce que j'ai manqué d'empathie pour les personnages, même les victimes, tant Magali Collet réussit à les décrire dans toute leur complexité, avec leurs failles. Je les ai accompagnés mais en surplomb.

J'ai beau savoir à quel point la psyché d'un être dévasté par un traumatisme peut s'exprimer de façon totalement extrême. J'ai été heurtée, dérangée même, par les comportements de deux personnages, notamment un. Non parce leurs actes étaient dérangeants et hors des cadres habituels de la ligne Bien / Mal, non parce qu'ils sont invraisemblables en tant que tels, mais parce que je les ai trouvés inconcevables : je n'ai pas réussi à me dire qu'ayant vécu tel traumatisme, on pouvait concevoir un plan de vengeance aussi machiavélique et s'infliger une telle violence juste pour l'assouvir.

Reste un très beau titre à laquelle le récit fait très subtilement référence à plusieurs reprises. Là, j'ai compris et à chaque fois qu'on parlait des yeux d'Iris, quelque chose se nouait dans mon ventre.
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J'espère n'avoir à convaincre personne ici que la dépression est une vraie maladie, et non un vague mal être qui ne se passe que dans la tête.
Parce que l'esprit en vient à transmettre son malaise à tout le corps.
Je ne parle pas en tant que médecin, je serai bien incapable d'expliquer le procédé chimique qui transmet une tristesse, une déception, un choc émotionnel à tout l'organisme. Comme s'il ajoutait une auto-scarification à une profonde douleur morale.
Je parle comme patient qui, à deux reprises, a eu l'impression de se noyer un peu plus jour après jour. La première fois en raison d'une rupture très difficile et la seconde, je n'en suis même pas sûr, mais je crois que c'est la perte de mon père. J'avais pourtant cru absorber à peu près la violence de la nouvelle et c'est presqu'un an plus tard que la dépression est venue s'installer de façon sournoise, un peu plus présente chaque jour.
Nous ne sommes pas tous égaux face à cette forme de détresse, pas plus qu'aux autres maladies. Selon moi certaines personnes sont bien mieux armées psychologiquement pour pouvoir rebondir sans pour autant être insensibles aux tragédies que la vie leur fait affronter. Ce qui va être traumatisant pour l'un ne le sera pas toujours pour l'autre. Et bien sûr il y a différents degrés et différentes formes dans la maladie.
J'évoquais le côté insidieux parce que dans mon cas, c'était toujours presque imperceptible au début.
Une angoisse qui jour après jour se démultiplie et me paralyse.
Impossible de me concentrer sur quoi que ce soit, de prendre du plaisir, mon esprit est à la dérive. Je peux relire dix fois une même page sans en retenir un mot.
Impossible de me lever : le sommeil représente les seuls moments où je peux m'arrêter de penser.
Aucun appétit, nausées, malaises, migraines, larmes. le corps réellement victime d'un carcan d'anxiété et de détresse.

J'ai toujours fait attention à n'embêter personne avec mes soucis, mais si on me le proposait, je sautais sur l'occasion pour en parler, souvent pendant des heures, souvent avec un coup dans le nez. de rares moments où la gentillesse et la bienveillance de mes interlocuteurs ou le simple fait de vider mon sac me libérait d'un poids. Une brève illusion puisque le lendemain la cruauté du présent reprenait ses droits.Des heures d'impolitesse également, mais ça on ne s'en rend compte qu'avec le recul, où on ne parle égoïstement que de soi.
Lors d'un décès, beaucoup marquent leur soutien en venant à l'église, en envoyant une carte ou un mot de condoléances, une gerbe de fleurs.
Mais chacun a sa vie et son propre lot de problèmes à surmonter, et ne peuvent pas faire beaucoup plus que cette marque de sympathie.
Ce qui est déjà beaucoup.
Mais se distinguent toujours les amis véritables, qui ne sont pas toujours ceux auxquels on aurait pensé en premier lieu.
Ce rôle, j'ai également été amené à l'incarner, étant présent des mois durants pour écouter mes ami(e)s relater leurs souffrances.
Et l'amitié devient viciée. Notre rôle est limité à celui de bouée de sauvetage qui doit toujours être disponible et qui n'a pas voie au chapitre quand il s'agit d'exprimer ses propres préoccupations. Et pour ma part je n'ai jamais tenu la distance. Je voulais bien agir mais je ne devais pas pour autant m'asphyxier avec les souffrances d'une tierce personne, ne pas en être réduit au réceptacle des malheurs d'autrui. Il en allait de mon équilibre déjà vacillant.
Et j'ai fini par disparaître faute de solutions. Pour me protéger.

Morgane et son frère Frédéric vont abandonner leur soeur aînée à son sort un soir de 1990.
Dépressive, elle ne cesse de quémander leur aide.
"Ca ne va pas du tout, j'ai l'impression de ne servir à rien."
Mais ils ne sont pas à sa disposition non plus, particulièrement ce jour là. le lendemain ils passent tous deux des examens, c'est leur avenir qui se joue. Ils doivent réviser une dernière fois et être en forme le lendemain. En plus ils ignorent ce qui la met dans un tel état. Fred coupera sèchement la communication.
"Prends-toi un médoc, regarde la télé ou va dormir, nous, on a du boulot !"
Le lendemain, Iris, qui avait tant besoin d'une main tendue, se suicidera.
Les yeux d'Iris, leur aînée, sont désormais tous ceux dans lequel se reflète un inquiétant désespoir. Ce sont ceux où brille un tel chagrin que mourir semble préférable.
Ceux d'une amie violée.
"Je suis restée parce que je suis déjà morte. Je suis morte le 24 janvier 2012 peu après minuit dans le souterrain d'une gare."
Peut-être ceux des parents de Frédéric et Morgane qui ont eu un accident de voiture mortel peu après avoir perdu leur fille aînée. Acte délibéré ou pas ? Toujours est-il qu'ils n'ont pas pu l'accepter.
Fred également a eu un immense passage à vide sans que personne ne soit présent pour lui. Rongé par la culpabilité.
"Iris avait détruit leur famille, avait poussé leurs parents vers la mort et avait gâché leur vie à tous."

Magali Collet m'avait ébloui avec son précédent roman, La cave aux poupées, grâce à cette femme, Manon, complice des crimes commis par son père. Coupée de toute réalité, le bien et le mal restaient des notions très obscures, ce qui rendait le personnage fascinant. Et on lui pardonnait le pire parce qu'elle était bien plus une victime qu'un bourreau. Et parce que son géniteur n'avait pas réussi à éteindre toute étincelle de lumière chez elle.
J'étais donc impatient de voir si Magali Collet allait confirmer l'étendue de son talent avec Les yeux d'Iris.

On y retrouve beaucoup de noirceur dans la gravité des sujets abordés : dépression, suicide, viol.
On retrouve également un nombre très limité de personnages, six pour être précis contre trois dans le précédent roman.
Mais La cave aux poupées était un roman poignant, à l'atmosphère irrespirable, dont on ressortait non seulement bouleversé mais aussi plus riche de réflexions, après une lecture aussi éprouvante qu'émouvante.
Les yeux d'Iris est "juste" un thriller. Qui fonctionne, qui se lit bien ( à l'exception des passages musicaux venant casser le rythme ), mais qui est totalement tiré par les cheveux. Aucun des six protagonistes n'est attachant, et si certains sont détestables à souhait, aucun n'a obtenu grâce à mes yeux. Certaibes réactions m'ont paru non seulement exagérées, mais inconcevables.

Bien des années après un pacte dont on ignore tout, deux amies se retrouvent dans une maison dont le luxe n'a d'égal que le mauvais goût.
Morgane, accompagnée de son frère Frédéric, retrouve ainsi Julie, totalement métamorphosée. Non seulement physiquement mais moralement puisqu'elle a épousé un gros porc, Bastien, de toute évidence par cupidité.
"Ce type, elle l'avait en horreur et haïssait tout ce qu'il était et tout ce qu'il représentait."
Et porc est encore un euphémisme pour ce misogyne dont la femme, constamment humiliée, n'a jamais droit à la parole.
"Je dis les choses une fois et tu les fais. Tu as bien compris ou tu veux que je me répète ?"
Je m'interroge encore sur l'intérêt du chapitre montrant Bastien passionné de lecture et las de ce rôle de beauf qu'il doit endosser, rien ne venant jamais contredire son absence de culture ou le dégoût qu'il inspire.
Et le maître des lieux va décider d'inviter un troisième couple : Son patron et meilleur ami Mickaël et sa sublime épouse Audrey.
Tous deux viennent d'avoir un enfant et incarnent presque le bonheur parfait. La solitude pèse parfois sur les épaules d'Audrey mais son mari a beaucoup de mal à concevoir qu'elle puisse délaisser leur enfant pour reprendre le travail, même quelques heures par semaine.

C'est principalement avec les yeux de ... Morgane ( Celui qui a répondu les yeux d'Iris a perdu ) que nous allons vivre et découvrir l'histoire.
"Personne ne me dit rien. Je suis balancée entre mensonges et non-dits par tout le monde."
On voit bien qu'il y a quelque chose de faux dans ce décor, dans ces couples. On évolue dans un brouillard incompréhensible. Tout ce qu'on sait c'est que ces retrouvailles sont le fruit d'une promesse, mais pourquoi maintenant ?
Et puis, comme dans tout thriller qui se respecte, les secrets vont être mis à jour, les masques vont tomber, et avec énormément de tolérance et d'imagination, tout prendra son sens progressivement jusqu'au final assez attendu.

Je ressors donc déçu par cette lecture. Difficile en même temps de passer derrière le dernier chef d'oeuvre de Karine Giebel sans souffrir de la comparaison, elle qui aborde tous ces sujets ( amitié, suicide, désespoir ) avec un supplément d'âme.
Ici je me suis même cru plongé dans un mauvais soap. Parce qu'en réalité Morgane et Julie s'aiment. Quant à Frédéric il est amoureux d'Audrey mais elle n'a d'yeux que pour son mari Mickaël. Et sous ses airs de père de père de bonne famille Mickaël aimerait bien passer du temps tout nu avec Bastien.
Non mais stop, quoi. On n'est pas dans Santa Barbara.
Une impression de gâchis donc, parce qu'en prenant le parti du suspense et des rebondissements je n'ai quasiment rien retrouvé de l'écriture pesante et envoûtante de la cave aux poupées. Alors que les sujets étaient forts et que Magali Collet a le talent pour nous les faire ressentir, c'est à peine si on retient que le viol c'est pas bien et que la dépression peut avoir des effets dévastateurs non seulement sur celui qui la vit, mais aussi par ricochet ou dommage collatéral sur tous ses proches. Et que c'est un mal être parfois tellement ancré que le moindre mot, violent ou rassurant, peut avoir des conséquences insoupçonnées.
C'est aussi un livre qui se lit sans ennui et dont on tourne les pages avec avidité, une partie de la mission demeure donc accomplie.

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C'est bien connu : la vengeance est un plat qui se mange froid. Ce roman confirme une nouvelle fois cet adage quitte à ce qu'elle prenne une forme quelque peu extrémiste.
On y fait la connaissance avec une bande d'amis, Julie, Audrey, Frédéric et Morgane , dont le viol d'une d'entre eux va conditionner leurs actions et leur vie future. Car ils se sont fait une promesse : celle de venger leur amie à qui on a volé son âme quoi qu'il en coûte.
Morgane et Fred sont également frères et soeurs et ils partagent un lourd secret : celui de ne pas avoir pu empêcher le suicide de leur soeur alors qu'elle était tombée dans une sévère dépression.
Des événements qui ont marqué la jeunesse de ces quatre individus et qui, bien des années plus tard, vont remonter à la surface sans prévenir , avec, vous l'aurez deviné , de tragiques conséquences.

On sent dans ce roman une sensibilité exacerbée qui se double d'une écriture sans concession quand il s'agit de défendre la cause féminine. Pour autant, il m'a été difficile de rentrer vraiment dans ce récit dont les personnages m'ont semblé quelque peu désincarnés. J'ai eu effectivement beaucoup de mal à m'attacher à eux, trop froids, trop machiavéliques peut-être . Mais c'est surtout le scénario qui m'a laissé sur ma faim : trop expéditif et trop prévisible.
Un rendez-vous manqué pour ce roman très noir qui ne m'aura pas marqué malgré ses critiques dithyrambiques. Dommage.
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Je découvre Magali Collet avec ce roman dont j'ai beaucoup entendu parler et ma curiosité ne pouvait que me porter vers ce livre.
Un groupe de quatre anciens amis (Julie, Audrey, Frédéric et sa soeur Morgane) sont liés par un pacte : celui de venger le viol subi par l'une d'entre elles; les agresseurs ont été retrouvés et le moment est venu de respecter la promesse qu'ils se sont faite, six ans auparavant. Vont-ils y arriver?
Au fur et à mesure de l'intrigue, on découvre les secrets que cache chaque personnage; chacun a quelque chose sur la conscience; c'est l'imbrication de ces secrets qui crée la tension mais pas un réel suspense car on comprend assez rapidement quel va être le dénouement.
Ce roman est noir, sans concession surtout en ce qui concerne les scènes de violence contre les femmes; les descriptions sont insoutenables et semblent très réelles. L'auteure insiste, pour la condamner, sur une idée malheureusement encore répandue : une femme qui est violée est d'une certaine façon responsable de ce qui lui arrive; elle n'avait qu'à pas être seule dans la rue la nuit, elle n'avait qu'à pas porter une jupe courte, elle n'avait qu'à répondre aux questions qu'on lui posait. Insupportable!
Cependant, je n'ai pas vraiment accroché; les personnages m'ont paru superficiels, certaines situations invraisemblables et les dialogues assez creux.
Mais je ne vais pas en rester là avec Magali Collet et vais lire "La cave aux poupées" parce que, malgré cette petite déception littéraire, je pense que cette auteure a les moyens de m'accrocher. Voyons voir si mon impression est la bonne!!!
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Cela fait un petit moment que j'ai envie de tenter la lecture des bouquins de Magali Collet, j'aime plutôt bien les thrillers de Taurnada qui sont toujours plutôt courts mais qui se laissent lire tout seul.

Le précédent La cave aux poupées m'a notamment pas mal fait de l'oeil mais je ne l'ai toujours pas lu à ce jour. J'ai cependant franchi le pas pour celui-ci que j'ai trouvé en emprunt à la bibliothèque.

Ce que j'ai aimé dans ce récit et le fait entre autre de n'avoir pas lu les avis sur celui-ci car en effet le spoil et le thème du roman peuvent rapidement être évoqués alors que de mon côté j'ai eu la surprise de ceux-ci et j'en suis plutôt heureuse.

Pour ne pas trop en dire il est question d'amitié et de vengeance mais malheureusement de mon côté la mayonnaise n'a pas pris.

Le thème central évoqué est pourtant vraiment très fort mais je suis restée plutôt insensible au destin de nos protagonistes ce qui est pourtant pour moi le but du jeux dans mes lectures.

J'ai aimé la plume de l'auteur je tenterai donc le précédent opus de l'auteur mais j'en ressors mitigé, il m'en aurai fallu plus pour rentré complétement dans ce récit mais en 244 pages il est compliqué d'avoir une intrigue ou des personnages étoffés.
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Ce livre est très mystérieux .

La quatrième de couverture ne dévoile rien du sujet et j'aime assez mais on peut être surpris aussi car le sujet de ce roman est fort et très dur.

Il faudra lire 86 pages pour en avoir le coeur net et avoir une idée.

Avant cela, nous faisons connaissance avec les personnages, on sent bien qu'il y a eu un événement dramatique mais on tourne autour du pot, ce qui est frustrant pour le lecteur.

La description de l'événement en question est terrible en soi mais en même temps j'aurais apprécié une écriture plus intense, je n'ai pas ressenti d'émotions particulières pourtant la scène est effroyable, atroce, inacceptable.

Je n'ai pas compris le choix des personnages surtout celui de Julie qui voulait à tout prix avoir sa vengeance. J'aurais aimé qu'elle soit plus forte, qu'elle protège plus la personne qu'elle aime car quand on aime quelqu'un on ne laisse personne lui faire du mal surtout lorsqu'on rumine une vengeance depuis aussi longtemps qu'elle. L'histoire aurait eu un tout autre message. J'aurais aimé qu'a travers ce roman, l'autrice redonne de l'espoir car dans cette version la victime est faible et le reste et devra vivre brisée toute sa vie. En tout cas, c'est ce que j'en ai déduis !

J'aurais aussi aimé avoir des nouvelles de toute la bande « d'amis » à la fin.

Le choix du titre m'a aussi posé quelques problématiques car le rapport avec Iris est minime et ce qui est arrivé à Iris n'est vraiment pas la même chose que pour Julie et je ne pense pas que l'on puisse ressentir la même chose.

Ce nouveau roman de Magali Collet a du potentiel mais aurait pu à mes yeux être encore meilleur. Ce n'est juste mon avis de simple lectrice que je vous expose ainsi que ma vision des choses, ce qui est strictement personnel.

Quand un livre fait poser autant de questions, c'est qu'il fait son effet !
Lien : https://deslivresmonunivers...
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. ENTRAÎNANT.

Je découvre l'auteure avec son deuxième roman "Les yeux d'Iris" et quel talent Magali Collet

Je ne m'attendais pas à cette histoire, car comme vous le savez sans doute, je ne lis que rarement les résumés en 4e de couverture.

Je vous rassure je savais que c'était un thriller 😅

J'ai beaucoup aimé la mise en place de l'intrigue qui se fait petit à petit et nous rends de plus en plus captivé par l'histoire. Entre famille et amitiés, des non-dits et secrets vont ressurgir. A chacun sa manière de gérer la douleur.

J'ai apprécié l'effet papillon décris dans ce roman. D'un fait cruel, va découler une multitude d'événements qui vont changer à jamais la vie de plusieurs individus.

On se doute de ce qu'il a pu se passer, même si pour ma part je m'étais trompé sur la victime. J'ai été très surprise de bout en bout.

Parcontre ce roman est très violent et difficile. Certains passages sont choquants et difficiles à lire. A ne pas mettre entre toutes les mains.

La pression monte crescendo, au rythme d'une ambiance oppressante c'est extrêmement bien écrit.

Une très belle découverte signée Taurnada édition, que je remercie. J'ai d'ailleurs lue de superbes critiques sur le premier roman de l'auteure.
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Sous ses airs de littérature blanche, difficile de savoir où Magali Collet me menait cette fois-ci avec les Yeux d'Iris. le récit se veut tout en douceur, avec une simplicité dans la plume allant droit au but, parvenant si bien à toucher les relations ici mises en couleur.
Les Yeux d'Iris pêche cependant par quelques longueurs, la faute aux non-dits liant les personnages, ce qui nécessite qu'une même information transite plusieurs fois d'une personne à l'autre, ce à quoi le lecteur assiste à chaque fois.
Heureusement, les personnages sont dotés d'une belle épaisseur, inattendue pour certains, ce qui évite de les enfermer dans des cases. L'expérience se renouvelle même, en nous permettant d'en découvrir un peu plus sur eux au fur et à mesure que l'histoire progresse.
Il est toutefois difficile de savoir où tout cela nous mène, sur un rythme de faux thriller.
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J'ai dû m'arrêter longuement entre chaque session de lecture, car je trouvais que les descriptions du mal-être, des viols, … ect étaient trop réalistes pour moi. Ma note est donc pas forcément neutre et une personne peut-être un peu moins sensible aura sans doute peut-être mieux apprécié, cela reste quand même un très bon livre, qui parle de plusieurs choses importantes.
Lien : https://mellecupofteabouquin..
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J'ai moins apprécié ce titre de l'auteure et je ressors assez mitigée de ma lecture. En fait j'ai trouvé ça hyper long, alors certes la psychologie des personnages est bien travaillée, mais pour arriver au moment déterminant ça prend beaucoup de temps et en quelques pages seulement zou c'est fait. En revanche, certaines scènes sont toujours très marquantes voir même dérangeantes...
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