Des portraits contrastés voulus par l'auteur plus près de l'interview que de la littérature.
Il est dommage que le texte abouti ne soit pas retravaillé avec un peu plus d'élégance et de finesse. Les répétitions et les clichés sont dommageables.
Il est regrettable que des personnalités "soutien du régime", ( il doit peut être en exister encore ?), ne soit pas présentées. Car les avis donnés sont soit critique, peut être à juste titre de ce qu'est devenu La Havane d'aujourd'hui, soit nostalgique du pays qu'ils ont quitté ou qu'ils rêvent de quitter !
Et ils ont tous, un compte à régler avec la révolution et avec la bande à Fidel qui leur a volé leur pays !
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Une de mes amies a eu une fille d'un premier mariage ; son mari lui a versé de l'argent jusqu'au jour où elle a rencontré quelqu'un d'autre. À ce moment là, il a arrêté. L'expression, ici, c'est "le propriétaire de la vache qui est le propriétaire du veau... "
Développer l'esprit citoyen, faire en sorte que l'individu pense par lui même et développe son esprit critique, comme on tente de le faire en France, est à l'opposé de l'esprit cubain, encore aujourd'hui.
Une blague très populaire à cuba interroge : quelles sont les trois victoires du socialisme ? Réponse : l'éducation, la santé et la souveraineté populaire. Ses trois échecs ? Le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner.
Le Cubain n'a pas confiance en l'État et l'État n'a pas confiance dans les cubains.