Thierry Colombié est, entre autre, journaliste et connait bien le milieu du crime organisé et le milieu scientifique, et c'est ce qui rend ce tome 1 si crédible.
Une aventure menée tambours battants dans une Bretagne bousculée par un climat déchaîné et une écologie bouleversée.
On suit l'enquête qui vise à comprendre pourquoi le frère de Klervi est retrouvé au porte de la mort sur le cheval décédé de sa soeur sur une plage de Bretagne envahie par les algues vertes.
Un récit à la première personne qui nous plonge au coeur d'un des plus grands trafics actuels : celui de la civelle. Klervi dit d'ailleurs, à un moment : "On se croirait dans le Parrain, là." Et on y croit.
Mais, bizarrement, malgré un enchaînement des évènements sans fautes,
j'ai trouvé que "l'enrôlement" de Klervi était peu crédible, trop rapide, trop romanesque par rapport à la toile de fond et aux sujets traités. Et paradoxalement, l'histoire s'étend sur un second tome, l'urgence semble s'étirer pour nous garder en éveil et c'est là, où j'ai décroché. Je ne savais pas en commençant "Les Algues assassines" qu'il y avait un tome deux et arrivée en fin de lecture, je n'ai pas eu envie d'enchaîner malgré le cliffhanger.
À trop vouloir tenir le lecteur en haleine, parfois on le perd en route...