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3,47

sur 91 notes
J'ai lu Quand la nuit durant le confinement. Alors est-ce la période durant laquelle j'ai lu ce roman qui fait que je n'ai pas su en apprécier toute la substance ? Peut-être...mais j'avoue que je suis restée sur ma faim. J'ai bien aimé le style et la technique narrative. L'auteure a fait un travail intéressant car nous avons tous des moments de réfléxions, de pensées, de monologues silencieux intenses et personnels. Cet aspect est très bien restitué dans le roman. Mais j'ai trouvé que cela manquait un peu de profondeur, de liant. Par moment, j'ai trouvé cela brouillon. du coup je n'ai pas totalement adhéré à l'histoire des 2 personnages. Peut-être ai-je plus été convaincue par l'histoire de Manfred ? Cela reste un bon livre mais pas plus.
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Ce n'est qu troisième roman de C.Comencini que je lis et en refermant le livre je me demande pourquoi ! L'écriture de cette femme est fine, intelligente, inattendue. C.Comencini sait d'écrire avec psychologie les tourments et la complexité des relations humaines, l'ambivalence des sentiments. Dans ce roman,deux voix. Celle de Marina qui est venue pour un mois dans les Dolomites avec son petit garçon de 2 ans et celle de Manfred, guide de montagne, taciturne et taiseux. Deux voix d'introspection qui nous mettent, nous lecteurs, au coeur de chacun. Nous partageons et confrontons leur regard l'un sur l'autre mais aussi sur eux même. Nous percevons peu à peu la force et le poid du passé,des secrets familiaux. Nous mesurons à quel point les loyautés familiales peuvent influer sur notre vie à nos dépends. Cette histoire questionne avec originalité l'ambivalence du sentiment maternel,la difficulté de vivre avec le sentiment d'abandon, le mystère de l'attirance amoureuse. L'amour,cette force irraisonnée et parfois violente qui nous gouverne. Marina et Manfred vont devenir l'un pour l'autre le révélateur du mystère qui constitue l'essence de leur être. Ce ne sont pas des personnages sympathiques et pourtant je m'y suis vraiment attachée et ils vont rester près de moi longtemps.
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Un homme, une femme, encore.
Dans un décor de montagne
Lui est guide, divorcé; il loue pour un mois un appartement à une jeune femme accompagnée de son fis de deux ans.
Il est sauvage, rude, agressif.
Elle est fragile, peu sûre d'elle et cependant enjôleuse
Entre eux se joue une étrange partie.
Un roman très prenant, très vivant, qui tient en haleine.
Ces deux êtres si différents sont attachants, chacun avec leur passé, leur présent, leurs difficultés
J‘ai beaucoup aimé la description de la vie rude dans la montagne.
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Cristina Comencini signe avec « Quand la nuit » un roman qui sonne comme très actuel de par sa forme. C'est un peu sa force ou sa faiblesse selon que l'on soit sensible ou non à ce style qui souhaite nous faire ressentir au plus près l'intensité d'une rencontre amoureuse improbable. N'est ce pas là le début de bien des passions ? L'histoire en elle-même, sans être exceptionnelle de par son originalité, est pourtant suffisamment bien amenée pour nous tenir attentif jusqu'au dénouement que je vous laisse le soin de découvrir. Là où le bat blesse, c'est vraiment dans la propension qu'ont certains écrivains femmes d'aujourd'hui de vouloir à tout prix écrire des romans crus de par le choix des termes décrivant les émois d'une passion. Je préfère pour ma part la suggestion, l'esquisse, qui nous laissent maître de notre imaginaire. Les scènes d'amour sonnent du coup un peu toc, comme si on était obligé d'en passer par là pour dire « voilà j'ai écris un roman d'amour. » Un roman bien dans son époque donc et qui se lit sans déplaisir même si j'eus préféré pour ma part un traitement de la forme différent.
Lien : https://thedude524.com/2013/..
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De quoi ça parle ?
En Italie, dans un village des Dolomites. Une jeune maman souffrant de baby-blues vient passer un mois de vacances en location avec son enfant en bas âge. Son nom est Marina, jeune femme fragile rongée de culpabilité étouffée par la pression de son mari, de sa mère et de ses soeurs.
Le propriétaire des lieux , Manfred, montagnard bourru méprisant les femmes depuis qu'il a été victime de l'abandon de sa mère, voit l'arrivée de cette femme d'un mauvais oeil.
Un soir, l'enfant chute et se blesse. Alerté par le bruit, Manfred intervient. Commence alors une guerre entre Marina et lui : elle ne supporte pas la façon qu'il a de se mêler de sa vie; lui, déteste ses faux-semblants et ses mensonges. Mais peu à peu, même s'ils ne se l'avouent pas, la haine et le mépris vont laisser la place à un désir violent. Vont-ils enfin casser leurs barrières psychologiques et ravaler leur fierté afin de rompre leur solitude ?

Mon avis :
"Quand la nuit" est vraiment une belle histoire. Un roman à double voix, narré tantôt par la fragile Marina, tantôt par le bourru Manfred. On passe de l'un à l'autre parfois sans prévenir, mais la transition reste naturelle et réussie.
Les personnages sont complets et intéressants. On les découvre fragiles avec leurs peurs et leurs doutes, mais aussi une grande force qui se révèle au fil des pages. J'ai trouvé le personnage de Manfred très attachant : un montagnard solitaire et bougon qui en fait cache une blessure que le patit garçon qu'il a été n'arrive pas à soigner.
C'est une histoire d'amour menée hors des sentiers battus. Une histoire qui mêle la haine, l'orgueil et le besoin vital d'aimer et d'être aimé. Un amour qu'on rêve tous de vivre au moins une fois dans sa vie, un amour puissant et violent.
C'est un livre très bien écrit et facile à lire, on dévore les pages. C'est un roman aussi beau que les paysages ou l'intrigue se déroule, les Dolomites. Cristina Comencini a une belle plume, délicate et puissante à la fois.
J'ai passé un joli moment de lecture an compagnie des mots pleins de vie et d'espoir de l'auteur.
Je vous conseille cette tranche de vie qui nous rapelle que personne n'est parfait et que c'est mieux ainsi.
Merci Madame Comencini.
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Marina, jeune femme fragile, mère maladroite mais volontaire, décide de faire une pause dans sa vie avec son fils de 2 ans à la montagne, dans les Dolomites, à la frontière autrichienne. Elle loue le premier étage de la maison d'un guide de montagne. Manfred est un homme sauvage et taciturne. Il lui a manqué l'amour d'une mère et après que sa femme l'ait quitté, il se heurte à la gente féminine. Marina va attiser ses colères et frustrations.
Deux êtres dont la solitude rapproche et sépare. Ils s'esquivent et se cherchent. Vont-ils parvenir à se trouver ?
L'auteur explore avec délicatesse et subtilité des sentiments parfois ambivalents, terrifiants, la haine de soi, de l'autre, l'amour aussi même s'il paraît improbable, la difficulté d'être soi avec l'autre et de vivre ensemble.
Une belle histoire écrite à deux voix, celle de Marina et de Manfred sur la complexité des pensées et des sentiments sur soi et les autres.
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Je n'ai pas trouvé l'intérêt de ce livre, rien ne m'a plu : l'écriture, les personnages, l'ambiance, l'histoire (y a une histoire ??)...Un livre soi disant poétique ? Bon, bah je n'aime pas la poésie !
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Marina part avec son fils passer un mois de vacances en montagne, pour se ressourcer loin de tout, et elle loue l'appartement au dessus de la maison de Manfred, guide de montagne.

Les personnages sont ce qu'il y a de plus important dans ce roman. Marina, jeune mère perdue dans son rôle, incapable de s'assumer et Manfred, dur et froid, décalé par rapport au monde qui l'entoure. Ils sont l'opposé l'un de l'autre, et on s'attache tour à tour à l'un quand l'autre nous énerve... Il y a aussi une multitude de personnages secondaires très attachants et bons, qui sont là pour rétablir l'équilibre entre les deux.

Puisque bien évidement, se détestant au début, ils ne veulent s'avouer l'inévitable attirance qu'ils ont l'un envers l'autre. Ils se cherchent donc, puis se fuient. Quand l'un avance et fait un pas, l'autre recule... Manfred et Marina ont aussi beaucoup de choses à cacher, et chacun cherche à découvrir la part d'ombre de l'autre.

Ce roman est a deux voix, on alterne le point de vue de Marina et de Manfred, cela évite l'ennui et surtout on perçoit mieux l'histoire, ainsi que les pensées de chacun d'eux. Cette double narration nous dévoile aussi les désirs de chacun et leur attirance réciproque.

L'histoire nous porte et bien que se déroulant à la base sur un mois, il y a la fin des ellipses temporelles qui donnent une suite, un aboutissement. J'ai donc bien aimé dans l'ensemble, même si Marina et Manfred sont souvent trop agaçants. Une histoire d'amour de deux êtres solitaires et fragiles.
Lien : http://lecume-des-mots.skyro..
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Diificile de s'y retrouver entre les états d'âme de Marina et de Manfred dans ce roman à deux voix.
Difficile aussi de s'attacher à ceux deux héros qui ne partagent rien, excepté peut-être un mal-être qui les éloigne lentement de leurs proches.
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Marina part avec son fils Marco âgé de 2 ans dans les Dolomites. Marina est à bout cela fait deux ans qu'elle ne dort plus, au fond d'elle-même elle, un sentiment à la fois d'amour et de haine envers son fils l'a hante, elle ne pense pas être une mère parfaite, elle veut reprendre le travail, sortir, retrouver sa liberté.
Manfred, l'homme qui lui loue l'appartement est guide de haute montagne, il a toujours vécu ici avec son père et ses trois frères. Leur mère les a quitté très jeune pour suivre un américain. Sa femme et ses deux enfants l'ont quitté récemment.
Deux êtres, deux vies, que la solitude commune rapproche et sépare. Un roman sur la psychologie des sentiments.
Concernant la construction de ce roman cela peut déranger certains lecteurs, car les pensées et les souvenirs de chacun se superposent. Je trouve que cette construction narrative donne un dynamisme au récit.
Mon libraire me l'a conseillé et mit dans les coups de coeur des lectures de l'été, la seule chose qu'il n'a pas mentionné c'est d'avertir le lecteur qu'il ne fera rien d'autre en commençant ce roman.
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